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MUS21 - Page 88

  • CONSEIL MUNICIPAL Jeudi 13 Octobre À 18H30

     

     

    Ordre du jour

     

    • Indemnité percepteur

    • Rétrocession de la compétence voirie par le SIVOM

    • Choix du columbarium

    • Modification budgétaire

    • Règlement intérieur de la future zone artisanale

    • Questions diverse

     

    Tel est l'ordre du jour du prochain conseil municipal auquel je ne participerai pas. Mon engagement au sein du mouvement mondial des Indignés fait que je dois partir Jeudi matin pour Bruxelles où tous les Indignés d'Europe se réunissent durant cette Semaine du 8 au 15 Octobre. Mon combat est ainsi : mouvement contre l'exploitation du gaz de schiste au printemps, les Indignés pour une réelle démocratie cet été. Comme il le fut en 2009 pour sauver les services publics et la poste de Mus. Celui pour une démocratie active au sein de la commune de MUS continue. J'espère que les citoyens mussois vont enfin s'indigner et ne plus signer un chèque en blanc pour cinq ans à une équipe municipal quelque soit sa composition. C'est tout le sens de mon combat au sein de ce conseil et la raison de vivre de ce Blog.

     

    Christian MARTIN

    Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien.
    Edmund Burke

    http://mus21.hautetfort.com/archive/2011/09/24/harcelement-policier-a-paris-sur-les-indignes.html

     

  • Parceque l'un des prochains conseil municipal va reparler de vidéosurveillance

    02 octobre 2011 

    Le monde


    Vidéosurveillance : que voient les opérateurs derrière les caméras ?

    La vidéosurveillance (« vidéoprotection » en langage officiel) fait l’objet d’une controverse croissante. D’un côté, le gouvernement ne cesse de réaffirmer son efficacité dans la lutte contre la délinquance et de dépenser des dizaines de millions d’euros pour encourager son implantation partout en France, au grand ravissement des sociétés commercialisant cette technologie. De l’autre, les chercheurs indépendants réalisent des études qui démontrent que la vidéo n’a qu’un impact marginal sur l’évolution de la délinquance, et que son coût est assez exorbitant pour les collectivités territoriales. Avec deux autres de ces collègues chercheurs indépendants, nous avions ainsi publié il y a quelques mois une tribune dans Le Monde parlant clairement d’une « gabegie ». La nouvelle recherche que vient de publier Tanguy Le Goff (téléchargeable ici) confirme de nouveau cette position critique.

    Surveiller les surveillants

    L'auteur est chercheur à l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la région Île-de-France, ainsi que chercheur associé au CNRS (Cesdip). Pendant plusieurs mois, il a observé les dispositifs de vidéosurveillance dans deux communes de la première couronne parisienne.  La première est une commune plutôt bourgeoise de plus de 50 000 habitants, équipée d’une soixantaine de caméras et dotée d’un centre de supervision urbaine (CSU) fonctionnant 24h/24h et 7 jours sur 7 avec une équipe de 8 opérateurs placée sous la direction d’un chef de service. La seconde est une commune plutôt populaire comptant un peu moins de 30 000 habitants, équipée de 28 caméras et dans un centre de supervision comptant 3 opérateurs dont un chef de salle, dispositif volontairement limité en raison notamment de la présence de 300 autres caméras dans l’un des quartiers, gérées par un centre de vidéosurveillance propre aux bailleurs sociaux.

    Ces deux dispositifs diffèrent d’un point de vue technique et dans leur mode d’organisation. L’un s’appuie sur une technologie considérée comme très performante mais avec des opérateurs n’ayant qu’une faible expérience. L’autre s’appuie sur une technologie plus ancienne mais avec des opérateurs expérimentés. Les contrastes entre les deux systèmes, aussi bien au niveau du nombre de caméras, de l’organisation des services et de leur positionnement, de l’ancienneté des opérateurs que de la différence du niveau technique des systèmes, reflètent bien la diversité des conditions dans lesquelles travaillent aujourd’hui, au sein de nombre de villes françaises, les opérateurs municipaux de vidéosurveillance.

    L’illusion d’une surveillance continue

    Que font ces opérateurs ? Ils ont un nombre important d’activités mais pas principalement celles où on les attend, à savoir sur la surveillance des espaces publics. L’observation des pratiques met en évidence qu’ils assurent bien un travail de surveillance, en regardant les écrans de manière passive (balayage des caméras) ou active (recherche du flagrant délit), mais cette surveillance ne participe que de manière limitée à une prévention des désordres. L’idée que les espaces vidéosurveillés sont en permanence sous la vigilance des opérateurs est une illusion pour de nombreuses raisons. D'abord parce que ces derniers ne consacrent en réalité qu’environ la moitié de leur temps de travail à la surveillance passive ou active, et que cette part de temps est de plus fortement limitée dans son efficience par différents facteurs :

    * facteurs techniques : "Sur nos deux sites, chaque jour au minimum 5 % des caméras connaissent un problème technique qui les rend inutilisables" constate le chercheur. Ensuite, des caméras sont régulièrement mal réglées ou mal positionnées. Bref, des problèmes de maintenance se posent de façon quotidienne et occupent une partie du temps.

    * facteurs météorologiques : la visibilité est fortement réduite en cas de forte pluie, de neige ou de gel, et lorsque les rayons du soleil couchant se réverbèrent sur les globes. Les opérateurs se plaignent aussi de l'insuffisance taille des arbres dont le feuillage peut empêcher la vue, de même que (en centre-ville) certains panneaux signalétiques voire même l'abondance des décorations de Noël...

    On verra dans un instant les facteurs humains.

    Un regard sélectif, voire discriminatoire

    Par ailleurs, l’étude montre que ce regard des opérateurs est sélectif. Parmi la profusion d’informations et d’individus qui apparaissent sur leurs écrans, ils sont amenés à faire des choix entre les écrans et les images qu’ils décident prioritairement de regarder, et surtout entre les personnes qu’ils ciblent avec les caméras. Ce ciblage, forme de tri social de la population dans l’espace public, est moins fondé sur les comportements suspects d’individus que sur leur âge (les « jeunes ») et leur « apparence », plus précisément sur leur tenue vestimentaire. Ils exercent ainsi une forme de discrimination, bien souvent inconsciente, qui est d’autant plus forte qu’aucune formation sur les comportements suspects, sur la manière de cibler ne leur est délivrée, ni avant leur prise de poste ni même après. Or ce type de traitement discriminant est contraire à l’égalité républicaine.

    De longues heures où il faut tuer l’ennui...

    A côté de leur travail de surveillance passive ou active, les opérateurs sont orientés par l’action des policiers municipaux sur la voie publique ou par les affaires gérées par les policiers nationaux. Ces activités « connexes » vont de la relecture d’images à la gestion des appels téléphoniques du service de la police municipale en passant par la quête du flagrant délit. Surtout, les policiers municipaux et nationaux sollicitent de plus en plus les opérateurs de vidéosurveillance pour renforcer leur propre sécurité, améliorer leurs performances judiciaires ou calibrer leurs interventions. Toutes ces activités occupent une part importante dans le temps de travail des opérateurs. Elles mettent en évidence que leur travail dépend étroitement de l’activité des policiers. Sans eux, ils se trouvent dépourvus de relais avec le terrain, dépourvus de moyens de comprendre ce qui se joue sur une image et sans prise pour agir sur les délits ou incidents qu’ils repèrent. Dès lors, quand les policiers ne sont pas en action, quand ils ne fournissent pas de l’information aux opérateurs, quand les ondes radios sont muettes, tout particulièrement la nuit, l’ennui gagne les opérateurs. Durant ces longues plages horaires où rien ne se passe, où les opérateurs sont parfois seuls dans leur salle, ils cherchent à remplir le temps : pauses cigarette, détournement des usages des caméras à des fins personnelles, conversation téléphonique ou jeux sur son portable, sieste…

    Un métier non valorisé

    Pour toutes ces raisons, contrairement à l'idée véhiculée par les promoteurs de la vidéosurveillance, la démultiplication du regard sur l’espace public ne se traduit pas par une augmentation exponentielle du nombre de « flags » (flagrants délits) et d’arrestations. Si le regard des opérateurs est certes démultiplié par les caméras, du moins dans le petit périmètre géographique vidéosurveillé (une partie des centres-villes), il reste limité par les capacités physiques des opérateurs (le nombre de caméras qu’ils peuvent regarder en étant réellement attentifs aux images) ainsi que par toutes les raisons pratiques que l'on a déjà évoquées. Dès lors, quand bien même l’opérateur serait vraiment vigilant et motivé, les flags sont de l’ordre de l’exceptionnel. Rares sont les délits qu’ils repèrent donnant lieu à une intervention et, plus encore, à une arrestation par la police.

    Ainsi, faiblement diplômés, se trouvant dans des statuts souvent précaires, rarement formés ne serait-ce qu’aux rudiments de la législation encadrant la vidéosurveillance des espaces publics, sans perspective d’évolution de carrière, les opérateurs de vidéosurveillance demeurent des acteurs à la périphérie des systèmes locaux de sécurité, non reconnus voire méprisés, alors même que l’outil dont ils ont la charge est aujourd’hui promu comme la pierre angulaire des politiques locales de prévention de la délinquance. Preuve une fois encore que, dans toute cette affaire de vidéosurveillance, l'on marche sur la tête ou l'on met la charrue avant les bœufs, pour des raisons sans doute à la fois idéologiques (le vieux fantasme sécuritaire de la surveillance intégrale), électorales (cela contente ceux qui éprouvent le plus le sentiment d'insécurité) et commerciales (car l’État subventionne de fait le secteur privé).

    http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/10/02/videosurveillance-que-voient-les-operateurs-derriere-les-cameras/#xtor=RSS-3208

     

    Au fil des mois les preuves s'accumulent sur l'inéficacité de la vidéosurveillance. Mais les valets locaux de Sarkozy sont prêt à obéir.

  • Violences policières sur les Indignés de passage à Paris: témoignage.

    Samedi 17 Septembre, je me suis rendu à la manifestation des Indignés qui se déroulait à Paris. Les Indignés de Barcelone retrouvaient les Indignés de Madrid et Français après une marche de 1500 km. J'ai passé une journée formidable avec des citoyens européens, enthousiastes, chaleureux et surtout pacifistes.

     

    Le Samedi 17 Septembre au soir, les premières agressions de la police Française ont commencé, elle ne cesseront que Jeudi soir.  A deux reprises 70 Indignés seront embarqués en toute illégalité. L'ambassade d'Espagne a dû même intervenir et demander des comptes.Toutes les personnes interpellés ou présentées en comparution immédiate seront relâchées par manque d'élément à leur charge. Les atteintes à l'ordre public ou  à la sécurité intérieure n'ont pas été retenus par le juge!


    Les "Indignés" evacués manu militari de la Place... par Nouvelobs

     

     

     

     

    Les Indignés ont reprit leur route ce matin. Le 15 octobre, ils convergeront de toute l'Europe vers Bruxelles, mais ces souvenirs resteront gravés dans la mémoire de mes amis espagnols et j'ai honte. J'ai personnellement du mal à voir ces images ayant côtoyé ces jeunes, lors de leur passage à Nîmes, il y a quelque semaines, et pendant la manifestation de samedi .Je me devais de témoigner.

    Christian MARTIN (conseiller municipal de MUS)

     

    Explication sur le mouvement des Indignés

     

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    Déclaration universelle des droits de l'homme

    Article 19

    Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

    Article 20

    1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.

    2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

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    Discutions sur la nécessité de déclarer une réunion publique aux autorités municipale ou préfectorale

    Les instruments régionaux et internationaux protègent certains droits fondamentaux relatifs aux libertés d'association et de réunion.

    a) Droit de réunion et d'association pacifique
    Ceci est le droit de réunion pacifique. Nul ne doit être privé de ce droit sauf en cas de danger pour la sécurité nationale ou l'ordre public. Le droit à la réunion violente n'est pas garanti. Pourtant, les normes internationales limitent le recours à la force par les autorités pour contrôler les réunions pacifiques ou non-pacifiques. Les normes internationales exigent que les représentants des services chargés de faire respecter la loi se servent de force comme dernier recours, en proportion à la menace posée par l'assemblée, et de manière à minimiser les dommages ou les blessures.

     

  • Troy Davis...

    Troy Davis a attendu quatre heures son exécution

    Troy Davis (DR)Troy Davis devait être exécuté à 19 heures (1 heure du matin à Paris). Une -demi heure plus tard, on apprenait que la Cour suprême avait demandé un délai. Il était alors toujours dans la chaise, sanglé, dans le pénitencier de Jackson (Géorgie), attendant.

    Finalement, quatre heures après, la Cour a décidé de laisser le processus suivre son cours : Troy Davis, 42 ans, est mort d'une injection létale à 11h08 (5h08 à Paris).

    C'est la quatrième fois que son exécution était repoussée, cette fois-ci un peu moins longtemps que précédemment. En 2008, son exécution avait été suspendue deux heures avant l'heure prévue.

    Mais cette nuit, la cruauté de ce système judiciaire a atteint son comble. Comme si la Cour suprême disait : « Attendez un peu, on réfléchit… OK, c'est bon les gars, vous pouvez y aller. » Ce n'est pas un cas isolé, c'est déjà arrivé plusieurs fois.

    A la différence d'autres condamnés actuellement dans le couloir de la mort, Troy Davis ne verra pas l'abolition de la peine capitale aux Etats-Unis.

    La disparition de celle-ci est pourtant en bon chemin. On n'exécute déjà presque plus dans les Etats du Nord des Etats-Unis. Et depuis 2008, le nombre d'exécutions par an est passé sous le chiffre de 40, contre près de 100 en 1999.

    La peine de mort aux Etats-Unis (Death Penalty Information Center/US Justice Department statistics).

    Bien des éléments jettent un doute sur la culpabilité de Troy Davis. Il a toujours nié le crime dont on l'accuse : avoir en 1989 tué un policier (blanc). Ses derniers mots ont été pour la famille de ce policier, Marc MacPhail :

    « Je n'ai pas personnellement tué votre fils, votre père et votre frère. Je suis innocent. »

    Il a appelé à poursuivre l'enquête pour un jour faire la vérité. Son avocat a constaté un « lynchage légalisé ».

    Dessin de Na! sur l'exécution de Troy Davis.

    Photos et illustration : Troy Davis ; la peine de mort aux Etats-Unis (Death Penalty Information Center/US Justice Department statistics) ; dessin de Na ! sur l'exécution de Troy Davis.