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  • Compte rendu du conseil du 25 Février

     

    Conseil municipal du 25 février

     

    La salle du conseil est chaque fois plus remplie. Ce conseil ne ressemble plus, depuis quelques mois, à une chambre d'enregistrement des décisions prise en commission. Il y a débat, oppositions controverses, bref il y a démocratie, car des mussois s'intéressent à la politique locale, 1 an après les élections. Pour moi le pari est gagné et le phénomène doit s'amplifier.

    Le débat de ce conseil a pris d'emblée une allure très polémique où quelques coups bas ont fusé.

    Le premier est d'avoir tronqué, dans le compte rendu du conseil précédent, mes interventions alors même qu'elles avaient été relevées correctement par la secrétaire de séance. Le conseil du 3 février se résumait donc à une liste de décision prise à la quasi-unanimité moins une voix ou deux. Alors que lors de ce conseil j'avais clairement exprimé ma position sur le choix du candidat du commerce et sur la solidarité à la communauté de commune.

    Ensuite Md la maire s'est faite très pédagogue, rappelant tout l'intérêt du commerce dans le village et rappelant l' historique et les étapes jusqu'au choix du candidat.

    Puis, non sans théâtralité, voilà qu'elle nous annonçait que MUS était devenu Chicago, ou OK CORRAL, que de mauvais plaisants avaient envoyé des appels anonymes aux candidats choisis, dont certain particulièrement odieux, car adressés à leur fille de 10 ans, afin de les dissuader de venir à MUS. Pour ces raisons, les candidats ont renoncé au commerce et porté plainte. Comme il fallait s'y attendre,notre maire a désigné les responsables , à mots à peine voilés, : les candidats déçus, MUS21 et son blog.

    Je pense avoir mis les choses au point à ce sujet en cour de conseil, bien que je sois  encore ulcéré que certains collègues, dans cette assemblée, aient pu penser que j'étais solidaire de ses actes lâches.

    MUS21 condamne totalement ces actions répréhensibles et nous espérons que toute la lumière sera faite à ce sujet.

    En revanche, notre position sur le choix du candidat n'a pas changé.

    Il y avait une candidate mussoise jeune, peut-être moins expérimentée, mais terriblement motivée et, depuis longtemps, décidée à ouvrir un commerce dans le village.

    La commission présidée par Md la maire a choisi un autre candidat, plus âgé, déjà gérant d'un commerce, apportant toutes les garantis comptables pour mener à bien sa tâche, toutes les garantis pour que l'affaire soit rentable et que la mairie récupère son loyer.

    Face à un choix exprimant la solidarité du village autour du commerce et d'une jeune gérante du cru et au chômage, la commission très influencée par un technicien de la chambre de commerce a préféré la sécurité comptable d'un candidat plus expérimenté où le facteur avance de fonds personnel a dû être le plus déterminant. Ce fut donc un choix froid et calculateur de DRH d'entreprise de l'agroalimentaire. Ce sont ces choix comptables, favorisant la rentabilité et l'expérience qui mettent sur la touche des millions de jeunes sur le marché de l'emploi.

    Pour résumer notre position, le succès du commerce ne viendra pas de plus ou moins d'expérience du gérant, mais de plus ou moins d'envie de la part de tous les mussois de se retrouver sur la place ensemble et échanger. La candidate mussoise en était la garantie par le réseau qu'elle avait déjà établi par ses connaissances et l'élan solidaire qu'elle aurait impulsée.

    Cela dit, il faut raison garder ,nous ne savons pas , aujourd'hui, après ces évènements regrettables, qui prendra ce commerce . Mais, quel qu'il soit, il peut-être assuré du soutient total de MUS21, nous n'appellerons jamais à un boycott du commerce comme j'ai pu le lire sur certain commentaires du blog. Notre but n'est certainement pas de torpiller la création du commerce, c' était l'une de nos propositions lors des élections municipales.

    Pour finir, je m'interroge sur l'amalgame facile entre les mots haineux qui auraient accompagné ce débat et la position de MUS21. Notre opinion à ce sujet a toujours était claire et argumenté. Les avis étaient légitimement tranchés dans le village d'un coté le choix comptable de l'autre le choix solidaire. Les dérapages ne sont-ils pas plutôt , la résultante d'une campagne électorale de la liste de md la maire,sans  discution publique, faussement apolitiques où le débat d'idée fut remplacé par du porte à porte et du clientélisme. Où les promesses données entre quatre yeux sont devenues, peut-être, de mauvaises surprises ?

     

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    CHRISTIAN MARTIN

     

     

     

     

     

     

     

     

  • L'alibi

    L’alibi.


    L’incompétence décomplexée. C’est l’étrange alibi que donnent les délégués intercommunautaires depuis quelques mois. Une prétention. Assumée et revendiquée. C’est, semble t-il, le meilleur moyen de se désolidariser de la politique menée par Mr Pourreau depuis maintenant trop longtemps. C’est un expert comptable qui a découvert le gouffre et, parce que c’est un professionnel de la finance, il a su le faire en trois jours. Les autres ne le pouvaient pas.
    Rappelons que la grande majorité des vice-présidents en est à son second mandat de délégué intercommunautaire. Mr Pourreau se félicitait, lors de sa nomination en tant que président de la communauté de communes Rhôny -Vistre-Vidourle (CCRVV), de ce que toutes les listes qui avait soutenu son action avaient largement été réélues, et que c’était un signe de la « qualité » de son action.

    Aujourd’hui, on fait le bilan (le vrai cette fois), de cette action quasi-unanime menée par la communauté de communes.
    - Les achats de nombreux bâtiments municipaux des communes de la CCRVV (totalement inutiles selon le maire de Mus) qui nous ont coûté une fortune. Pire même, puisque, par exemple, un bâtiment construit par une commune aux frais de ses citoyens, a été racheté par la communauté de communes… avec une nouvelle participation de ces mêmes citoyens. Et ce sont ces citoyens qu’on appelle au secours aujourd’hui ! Allons-y ! Payons une troisième fois !
    - Les transferts de compétences mal gérés, trop nombreux, et comprenant de nombreux emplois (dont certains ont déjà été supprimés, dans l’indifférence navrante du conseil intercommunautaire, mais c’est vrai que le non renouvellement d’un contrat à durée déterminée, ce n’est pas un licenciement.)
    On sacrifie les repas bio, on supprime des emplois, on augmente le prix des services, il y a tant de dégâts à rattraper…

    Aujourd’hui, ce n’est plus de « qualité » que nous entendons parler dans cette communauté de communes, mais de solidarité.

    La situation lamentable de sa section financière, qui présentait encore il y a peu un déficit chronique, et qui accuse une dette de plus de quinze millions d’euros nous font découvrir de véritables aberrations dans ce mécanisme obscur et refermé sur lui-même.
    A cette occasion, on nous a beaucoup parlé de solidarité à l’égard de l’ancien président.

    Mais récemment, il a été mis en accusation de façon véhémente dans une lettre co-signée par les vice-présidents de la communauté de communes. Cela ne les a pas empêché de lui assurer une place rémunérée et influente au sein du conseil intercommunautaire.
    Nous avons remarqué beaucoup de solidarité aussi entre les délégués intercommunautaires pour assurer le paiement de cette crise par les citoyens plutôt que d’envisager le moindre reversement d’indemnité - ne serait-ce que par décence - pour tenter de combler ce gouffre.
    Solidarité encore entre les communes quand on demande aux communes trop pauvres de verser un « impôt solidarité » à la communauté de communes de plus de 4 000 euros, ce qui ne nous garanti absolument pas que nous serons exemptés de taxe exceptionnelle pour l’année à venir). Et nous ne sommes pas dupes. Ces 4 000 euros, versé par Mus, ce sont les Mussois qui les paieront, puisqu’ils sont prélevés sur le budget municipal.

    De fait, cette façon de gérer la communauté de communes a surtout permis aux délégués intercommunautaires de faire passer des dettes et déficits de leur communes vers une institution plus lointaine.
    La communauté de commune, c’est notre Europe à nous… Leur alibi.
    Car on les voit venir, nos élus : tout ce qui vous arrivera sera de la faute de la communauté de communes (dont ils ont soutenu l’action, mais ça, ils ne le rappelleront pas).
    Rappelons que le, le 9 octobre 2008, M. Esteve précisait clairement que « ce furent des choix collectifs, des décisions collectives, qui ont engendré des déséquilibres qu’il faut corriger, et que l’honnêteté personnelle du président n’est pas discutable. » Le mot d’excuse du mois de décembre (lettre aux contribuable de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle) ressemble décidément trop à une tromperie.

    Enfin, lorsque le collectif « Mus21 » s’est inquiété de l’état des finances de la communauté de communes à travers la voix de son élu, M. Christian Martin, on nous a assuré que la situation était totalement maîtrisée. Peu de conseillers semblaient s’intéresser à la question.

    Nous ne sommes pas opposés aux taxes quand elles sont utiles, nous sommes partisans d’une fonction publique forte, proche des citoyens et accessible à tous, ce qui suppose une participation de chacun d’entre nous. Les efforts que nous demandent nos délégués intercommunautaires depuis plusieurs mois ne vont malheureusement pas du tout en ce sens Il ne s’agit que de rembourser des erreurs qui auraient pu être évitées avec plus de vigilance et d’implication de leur part dans les affaires de la communauté de communes.

    Antoine BOGARD

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    Les politiques grecs ne reconnaissent d'autre force que celle de la vertu. Ceux d'aujourd'hui ne vous parlent que de manufactures, de commerce, de finances, de richesses et de luxe même.   [Montesquieu]


  • Prochain conseil municipal Mercredi 25 fevrier à 18h30

     

     

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    Ordre du jour:

    • Avancement du projet de commerce
    • Présentation APD de la bibliothèque
    • personnel communal
    • Questions diverses

     

    Mais aussi ,

    Conseil intercommunal à Gallargue

    le Jeudi 26 fevrier à 18h30

  • Histoire d'une cour

     

     

    Il était une fois l'histoire d'une petite cour de village que vous ne trouverez ni dans un mas, ni même dans un château; elle n'est ni basse pour les poules(quoique parfois on s'y croirait) ni haute pour la justice ( les règlements de compte sont interdits), et surtout pas martiale, même si de temps en temps une voix autoritaire se fait entendre. Car vous l'avez peut-être deviné si vous habitez MUS, cette cour est tout simplement celle de récréation de l'école primaire « Les Amandiers ». Depuis quelques années, on en parle.

    D'abord juste dans les conseils d'école, ces réunions entre gens bien élevés,et tout aussi polis qui ne haussent que rarement le ton comme doivent le faire des responsables que sont les enseignants,les conseillers municipaux et les parents d'élèves. Puis un jour, une association de ces derniers l'a justement haussé, ce fameux ton. Pas trop au début, on pourrait parler de demi-ton s'il n'y avait eu un refus poli mais ferme de la part de la municipalité qui avait d'autres chats à fouetter, comme créer un rond-point ou installer un commerce de proximité. Alors cette association est passée au stade supérieur en faisant signer une pétition. C'est très à la mode, les pétitions! On pétitionne contre la suppression des RASED, contre la privatisation de la poste, pour la défense du service public,pour l'accueil des « 2ans » à la maternelle.... Malheureusement on sait en général ce que cela donne.

    Après les signatures, ce fut l'escalade: la manifestation. Bon d'accord, ce ne fut pas une manif classique avec des CRS en tenue de combat comme à Nîmes mais plutôt une confrontation entre des parents (peu nombreux d'après la police, pardon la mairie, en nombre conséquent d'après les organisateurs) et le premier représentant du village entouré de ses conseillers dont certains découvraient pour la première fois (c'est pas un pléonasme, ça?) le terrain de bataille- de bataille pour les enfants bien sûr vu le nombre de cailloux qu'ils peuvent s'envoyer. Car voilà le principal motif de discorde: cette cour est dangereuse pour les uns, inoffensive pour les autres. Alors quoi? Il faudrait peut-être la goudronner comme la majorité des cours d'école en France? Ou la garder telle qu'elle avec ses arbres aux racines qui parfois prennent l'air, son revêtement en terre battue qui laisse s'échapper quelques galets et son charme ô combien champêtre?

    Après un échange d'idées et une discussion que l'on qualifierait de franche et cordiale, un consensus fut trouvé. Que fait-on au gouvernement quand on ne sait justement pas trop quoi faire? On crée une commission. D'ici à ce qu'elle se réunisse, qu'elle décide quelque chose, qu'elle ponde un rapport que personne ne lira, de l'eau se sera écoulée sous le Neuf-Pont, pensaient certains. Et bien non,mauvaises langues, pas du tout. Le Rhôny a certes bien coulé mais la commission s'est tenue et a travaillé. Bon d'accord, pas de date prévue pour la prochaine réunion, pas de promesse écrite (sauf celle électorale, mais ça, c'est du passé) et bien entendu pas de chiffres. Surtout pas de chiffres inconsidérés, les politiciens vous le rabâcheront, on leur fait dire ce qu'on veut aux chiffres, vous n'avez qu'à prendre par exemple ceux du budget de la communauté de communes. Un début de compromis, une volonté de concilier les deux parties, une amorce d'accord, c'est déjà une avancée positive.

    Et maintenant que 2009 est arrivé, où en est-on? La cour accueille les élèves comme en 2008, comme en 2007, comme... L'interdiction de lancer tout objet contondant ou pas est maintenue, la trousse de secours est renouvelée en permanence mais n'oublions pas, c'est la crise!

    Alors, en ce qui concerne les dépenses, les investissements, les projets coûteux, on se calme! Mais promis, juré, on en reparlera de cette cour et peut-être qu'un jour , vous connaîtrez la fin de cette belle histoire.

     

    R.Jauretche

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