Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

école

  • CONSEIL MUNICIPAL DU 1ER SEPTEMBRE 2009

     

     

     

    Ce fut un conseil très intéressant sur quatre points de l'ordre du jour.

     

    • Commençons par le commerce:

    Nous avons appris le nom du couple qui prendra en charge le commerce municipal. C'est à peu près tout ce que nous avons appris.

    À ma question :sur quels critères de sélections ? Pas de réponse

    Combien de dossiers ? Trois, sans autre commentaire.

    La mystérieuse commission d'appel d'offres, ou plutôt jury secret, a choisi ce couple sur des critères inconnus, parmi trois dossiers. Aucun des conseillers présents n'a posé de questions, ils ont voté sans sourcilier, d'un bloc, en toute confiance aveugle sur le choix de cette commission, présidée par leur mairesse. Je n'ai bien sur pas voté,ce choix qui n'avait pour seul but  que d 'écarter la candidate mussoise une nouvelle fois et, bien sur, toucher rapidement la subvention du conseil général.

    Toutes ces manœuvres ne m'empêchent pas de saluer sincèrement les futurs gérants qui ne sont en rien responsables de la gestion opaque de la mairie. Espérons seulement qu'ils sauront se démarquer du poids des grandes enseignes de l'agroalimentaire qui s'approprient les commerces de proximités pour écouler leur produit et leurs marques, augmentant leur emprise sur la consommation par une débauche d'emballages et  de  mal bouffe. Espérons qu'ils sauront favoriser des produits issus de l'agriculture biologique locale, donnant ainsi une originalité à leur exercice.

     

    COMMISSION OCCULTE2.jpg
    • Le rapport du SIVOM, plus précisément le budget de la gestion des ordures ménagères.

    Le grand point à retenir est une nouvelle augmentation de la TEOM, en 2010.

    Comment pourrait-il en être autrement dans le pays d'Europe qui reste le seul à prévoir la construction de nouveaux incinérateurs. Le pays d'Europe où 43% des déchets vont à l'incinérateur,(Allemagne 23 %, Autriche 10%). L'explication est simple , la France est aussi le pays d'Europe où il y a le plus de super hypermarchés par habitant, donc surconsommation et sur production d'emballage, SUEZ et VEOLIA se chargent de construire de nouveaux incinérateurs, véritable machine à polluer durablement,tout en se faisant passer pour les champions du développement durable et de la protection de l 'environnement . La machine est bien rodée, juteuse en profit. Mais aussi, horrible machine à tuer à retardement. L'institut de veille sanitaire a présenté une étude accablante sur l'incinération des déchets, confirmant que la population vivant à proximité d'incinérateur d'ordures ménagères est exposée à un risque accru de cancer.

    La facture annuelle de l'incinérateur de LUNEL VIEL s'élève à 714 134 euros pour notre communauté de communes, en Allemagne elle serait de 357 000 euros, en Autriche de 178 500 euros. Là bas, on trie, on mégote pas sur les passages d'enlèvement des déchets triés, on ne compte pas les conteneurs de trie sélectifs, on met pas 6 mois pour décider de trier papier et revues à part. On informe, on motive et on facilite le trie .En disant cela, je ne fais pas l'apologie d'une quelconque idéologie, l'Autriche, comme l'Allemagne ne sont pas aux mains d'une gauche révolutionnaire et radicale que je sache.

    Un incinérateur a besoin de déchets non triés pour se justifier et être rentable, le SIVOM se charge de l'alimenter par sa gestion lamentable des ordures, tout juste bon à sortir un journal de propagande et à nous culpabiliser pour notre incivisme en matière de trie, sans donner plus de moyens pour cela.

     

    • Je passerai vite sur la mise en place d'une soirée antillaise, j'en ris mais je trouve l'idée sympathique. Je l'ai voté avant d'apprendre que le prix d'entrée serait de 35 euros. Les fêtes ont des vertus, elles favorisent le lien social. À 35 euros la place, cette fête ne va pas favoriser le lien social entre smicards du village. Peu de nos amis antillais du LKP pourraient se payer une telle soirée. Je n'aurai pas dû voter cela. Toutes mes excuses, à ceux qui souffrent de la crise et des menaces qui pèsent sur leur emploi.

     

    • Le clou de la soirée fut, pour moi à la fin, après les questions diverses, où l'un des membres de l'assistance a demandé de poser une question au conseil municipal. Notre mairesse a accepté. Nous l'en remercions.

    Ce monsieur habite sur la montée rouge et il se plaint de la dangerosité de la rue où, sans visibilité et en descente, les véhicules abordent  à trop vive allure cette rue. Les lendemains de grosse pluie, la rue est envahie par de volumineux galets charriés par les eaux depuis le haut de la colline, cela aggravant les risques d'accident, car les pierres fusent et mettent en dangers des enfants qui attendent le bus. Madame la mairesse a signalé que le car ne devait pas s'arrêter là, car il n'y avait pas d'arrêt, que le passage et l'itinéraire des cars dans la commune ne dépendaient pas d'elle mais du conseil général, que l'aménagement de la rue pour ralentir les véhicules revenait à la DDE. Je faisais remarquer que la continuation du trottoir réalisé par la commune de VERGEZE, résoudrait le problème de sécurisation de la montée rouge. Madame la mairesse, nous a dit que cela couterait trop cher, car mettre un trottoir imposerait de résoudre le problème d'écoulement des eaux de pluie. Autrement dit le trottoir résoudrait à la fois le problème de circulation  sur cet axe, et l'écoulement des eaux de pluie.

    Voilà un un projet intéressant ! Cela fait des années que des maisons au bas de la montée rouge sont inondées lors de gros orages, des années que la dangerosité pour les piétons sur cet axe est signalée. Et nous n'avons pas d'argent pour continuer le trottoir ?

    À qui profite la musicienne? Aux voitures.Ce n'est pas un axe piéton très utilisé et pourtant il est surdimensionné.

    Combien a couté la musicienne ? 200000 euros, plus peut-être.

    Combien coute le rond point inutile dont les travaux vont commencer le 9 septembre ? 180000 euros.

    Combien coute la bibliothèque ? 170000 euros.

    À combien s'élève l'emprunt contracter par la commune ? 220000 euros.

    Des choix ont été faits, a-t-on interrogé les mussois ?

    Aujourd'hui nous savons publiquement, par l'intervention de citoyens qui ont assisté au conseil et pu prendre la parole, que la montée rouge peut-être le prochain projet d'amélioration de la voirie du village. Une pétition va probablement circuler, et les habitants de ce quartier vont se mobiliser, nous les soutenons.

    Rappelez-vous, toute proportion gardée, que la réhabilitation de la cour de l'école s'est réalisée sous l'impulsion des parents d'élèves et de l'APE. Ce n'était pas une priorité de la mairie(cf le bulletin municipal de l'an dernier). Les grands projets pour le village doivent se réaliser après consultation de la population, pas naitre de l'initiative exclusive d'élus. C'est le sens de toute mon action au sein de ce conseil.

    Merci, donc aux mussois qui ont assisté au dernier conseil et à Mme la mairesse qui leur a accordé ce « quart d'heure citoyen »

     

    • Pour finir, une date à retenir: le 12 novembre notre conseil intercommunal communique au théâtre de Vergèze. Excellente initiative!

     

    Christian MARTIN

  • La surprise!



    Enfin une bonne nouvelle à vous annoncer, la cour de l'école va être rénovée ! Cela se fera cet été !

    La dernière réunion de la commission paritaire après avoir examiné les différentes solutions sur place et les devis, c'est entendu sur un projet de rénovation. Et, divine surprise, Mr blanc conseiller municipal et Mr Béchard notre premier adjoint nous ont appris que les travaux commenceraient cet été. Bien sur, tout cela sera discuté en conseil municipal, mais je pense que cette proposition sera retenue par mes collègues du conseil.


    Il faut rappeler que cette commission paritaire est née en juin 2008, suite à une série de chutes dans la cour , dont une qui aurait pu avoir des conséquences graves. Il faut se rappeler avec quelle désinvolture notre mairesse avait traité ce sujet, tenant des propos diffamatoires dans son journal,envers une parente d'élève dont la fille avait été victime d'une chute avec traumatisme crânien et qui avait du porter plainte contre la mairie, responsable de l'état de cette cour. Sous la pression des parents d'élèves et grâce au soutien de notre collectif, la mairesse avait fini par accepter le principe d'une commission paritaire composée de parents d'élèves, d'enseignants, et de conseillers municipaux, ayant pour mission d'étudier une solution financièrement raisonnable pour la réfection de cette cour.


    Le devis retenu s'élève à 3 800 euros, soit une paille en rapport au cout du rond-point (170 000 euros), du commerce (130 000) et de la bibliothèque (180 000 euros).

    Voilà un exemple, s'il en fallait, que la population d'un village peut prendre en main et porter un projet à terme,même face à l'hostilité du premier élu, pour peu qu'elle se mobilise et s'implique dans la vie citoyenne du village. La première victoire de la démocratie active à MUS sera donc la rénovation de la cour de notre école, un service public! Tout un symbole .


    Christian MARTIN

     

     

  • C’est pas nous, c’est eux !



    C’est par cette phrase que l’on pourrait résumer le conseil municipal du 06 mai 2009.

    Evidemment, il ne fallait pas aborder dans les questions diverses, celles qui fâchent, c'est-à-dire l’école…

    Sentant vraiment de la lassitude dans les propos de l’adjoint délégué aux écoles, ce dernier s’est senti obligé de faire un mini compte rendu du dernier conseil d’école au cours duquel il n’avait pas été ménagé…

    En abordant trois points clés sur l’école, on ressent bien que cette dernière devient le point sensible de certains conseillers municipaux et qu’elle n’est vraiment pas leur préoccupation première.

    A renfort de slogan tel que « Arrêtez de dire que l’on ne fait rien pour l’école ! », il a avisé l’assistance sur quelques travaux réalisés au sein de l’institution, précisant tout de même que ces derniers faisaient suite au passage de la commission de contrôle sécurité…

    Point 1 : La piscine.

    En réponse à une question précise à propos d’une demande de subvention qui aurait permis à 4 classes d’aller à la piscine, il a été clairement répondu que la somme demandée (1300 € ) était trop chère pour nos chères têtes blondes… la mairie faisant déjà un effort (contraint) pour les CM2, puisque pour passer en 6ème, il est obligatoire de savoir nager…

    Il a pourtant été rappelé que sur l’exercice budgétaire de 2008, des sommes non utilisées avaient été transférées et qu’il aurait été facile de faire un effort pour permettre de répondre favorablement à la demande du corps enseignant…

    NON, ce sera définitivement non, donc pas de sous supplémentaires pour la piscine…
    Idem concernant le remplacement des vélos et trottinettes de la maternelle qui ont été cassées lors d’une intrusion de « quelques jeunes hors temps scolaire ». Pourquoi aucune suite n’a été donnée à cette affaire alors que certains coupables auraient été identifiés ?

    Point 2 : La suspicion :

    Pas de piscine c’est acquis. Cependant comment un conseiller municipal, précisant qu’il ne fallait pas écrire dans le blog ce qu’elle ne veut pas dire, peut laisser planer une suspicion sur l’utilisation de la subvention allouée par la municipalité à la coopérative scolaire… Enfin si ce n’est pas ce qu’elle voulait dire, plusieurs personnes assistant à ce conseil ont compris le contraire…
    Ce conseiller voulait juste prétendre que la municipalité ne savait pas à quoi sert l’argent qu’on donne à la coopérative scolaire et que si le corps enseignant voulait emmener les enfants à la piscine, il n’avait qu’à puiser dans les fonds de cette même coopérative…

    De tels propos sont choquants tout comme la passivité d’une conseillère municipale, membre de l’équipe enseignante qui ne s’est pas exprimée… Comment peut-on laisser s’immiscer un doute de telle nature sans réagir ?...

    A moins bien sûr, de penser que lorsqu’on fait partie d’une équipe on se doit systématiquement d’adhérer à tout…

    Faisons confiance au corps enseignant sur sa gestion… et apportons lui tout notre soutien et notre solidarité face à de tels propos.

    Point 3 : La cour d’école

    La mairie avait prévue une réunion avec la commission constituée, on se souvient contre la volonté municipale, pour étudier les travaux à réaliser dans la cour.

    D’après un conseiller municipal, les travaux prendront du retard car certains participants de cette commission ont refusé de participer à la réunion… Quand on vous le dit que « c’est pas eux… »

    Seulement ce que l’on ne dit pas :

    Effectivement une réunion est décidée autoritairement et arbitrairement par les conseillers municipaux à la suite d’un conseil d’école exceptionnel d’une durée estimée à maximum une demi-heure.
    A midi, la mairie avise la directrice de l’école qu’une réunion du comité se tiendra au terme de ce conseil, concernant les devis de travaux pour la cour et qu’elle doit se débrouiller pour contacter tout le monde et les avertir…
    De ce fait certains membres ont appris la convocation à 18 H pour 18 H 30 !
    Ceci démontre la réelle volonté de la Mairie de faire fonctionner cette commission…
    Le bon usage voudrait tout de même que les conseillers fassent preuve de respect et de politesse envers les membres qui ne sont pas issus du choix mairie… Une convocation en bonne et due forme ainsi qu’un délai de prévenance aurait été plus convenables…

    Alors NON, ce n’est pas de la faute de la commission, si du retard est pris dans les travaux, c’est bien celle de certains représentants municipaux qui se croient au-dessus de tout le monde et pensent qu’on est à leur disposition…

    EST-CE pour cette raison, que la subvention de 6000 € prévue à l’origine pour la cours d’école, se voit transférer à la Bibliothèque ?

     

    Jean noël GROSJEAN

  • Histoire d'une cour

     

     

    Il était une fois l'histoire d'une petite cour de village que vous ne trouverez ni dans un mas, ni même dans un château; elle n'est ni basse pour les poules(quoique parfois on s'y croirait) ni haute pour la justice ( les règlements de compte sont interdits), et surtout pas martiale, même si de temps en temps une voix autoritaire se fait entendre. Car vous l'avez peut-être deviné si vous habitez MUS, cette cour est tout simplement celle de récréation de l'école primaire « Les Amandiers ». Depuis quelques années, on en parle.

    D'abord juste dans les conseils d'école, ces réunions entre gens bien élevés,et tout aussi polis qui ne haussent que rarement le ton comme doivent le faire des responsables que sont les enseignants,les conseillers municipaux et les parents d'élèves. Puis un jour, une association de ces derniers l'a justement haussé, ce fameux ton. Pas trop au début, on pourrait parler de demi-ton s'il n'y avait eu un refus poli mais ferme de la part de la municipalité qui avait d'autres chats à fouetter, comme créer un rond-point ou installer un commerce de proximité. Alors cette association est passée au stade supérieur en faisant signer une pétition. C'est très à la mode, les pétitions! On pétitionne contre la suppression des RASED, contre la privatisation de la poste, pour la défense du service public,pour l'accueil des « 2ans » à la maternelle.... Malheureusement on sait en général ce que cela donne.

    Après les signatures, ce fut l'escalade: la manifestation. Bon d'accord, ce ne fut pas une manif classique avec des CRS en tenue de combat comme à Nîmes mais plutôt une confrontation entre des parents (peu nombreux d'après la police, pardon la mairie, en nombre conséquent d'après les organisateurs) et le premier représentant du village entouré de ses conseillers dont certains découvraient pour la première fois (c'est pas un pléonasme, ça?) le terrain de bataille- de bataille pour les enfants bien sûr vu le nombre de cailloux qu'ils peuvent s'envoyer. Car voilà le principal motif de discorde: cette cour est dangereuse pour les uns, inoffensive pour les autres. Alors quoi? Il faudrait peut-être la goudronner comme la majorité des cours d'école en France? Ou la garder telle qu'elle avec ses arbres aux racines qui parfois prennent l'air, son revêtement en terre battue qui laisse s'échapper quelques galets et son charme ô combien champêtre?

    Après un échange d'idées et une discussion que l'on qualifierait de franche et cordiale, un consensus fut trouvé. Que fait-on au gouvernement quand on ne sait justement pas trop quoi faire? On crée une commission. D'ici à ce qu'elle se réunisse, qu'elle décide quelque chose, qu'elle ponde un rapport que personne ne lira, de l'eau se sera écoulée sous le Neuf-Pont, pensaient certains. Et bien non,mauvaises langues, pas du tout. Le Rhôny a certes bien coulé mais la commission s'est tenue et a travaillé. Bon d'accord, pas de date prévue pour la prochaine réunion, pas de promesse écrite (sauf celle électorale, mais ça, c'est du passé) et bien entendu pas de chiffres. Surtout pas de chiffres inconsidérés, les politiciens vous le rabâcheront, on leur fait dire ce qu'on veut aux chiffres, vous n'avez qu'à prendre par exemple ceux du budget de la communauté de communes. Un début de compromis, une volonté de concilier les deux parties, une amorce d'accord, c'est déjà une avancée positive.

    Et maintenant que 2009 est arrivé, où en est-on? La cour accueille les élèves comme en 2008, comme en 2007, comme... L'interdiction de lancer tout objet contondant ou pas est maintenue, la trousse de secours est renouvelée en permanence mais n'oublions pas, c'est la crise!

    Alors, en ce qui concerne les dépenses, les investissements, les projets coûteux, on se calme! Mais promis, juré, on en reparlera de cette cour et peut-être qu'un jour , vous connaîtrez la fin de cette belle histoire.

     

    R.Jauretche

    jaur.jpg