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C’est pas nous, c’est eux !



C’est par cette phrase que l’on pourrait résumer le conseil municipal du 06 mai 2009.

Evidemment, il ne fallait pas aborder dans les questions diverses, celles qui fâchent, c'est-à-dire l’école…

Sentant vraiment de la lassitude dans les propos de l’adjoint délégué aux écoles, ce dernier s’est senti obligé de faire un mini compte rendu du dernier conseil d’école au cours duquel il n’avait pas été ménagé…

En abordant trois points clés sur l’école, on ressent bien que cette dernière devient le point sensible de certains conseillers municipaux et qu’elle n’est vraiment pas leur préoccupation première.

A renfort de slogan tel que « Arrêtez de dire que l’on ne fait rien pour l’école ! », il a avisé l’assistance sur quelques travaux réalisés au sein de l’institution, précisant tout de même que ces derniers faisaient suite au passage de la commission de contrôle sécurité…

Point 1 : La piscine.

En réponse à une question précise à propos d’une demande de subvention qui aurait permis à 4 classes d’aller à la piscine, il a été clairement répondu que la somme demandée (1300 € ) était trop chère pour nos chères têtes blondes… la mairie faisant déjà un effort (contraint) pour les CM2, puisque pour passer en 6ème, il est obligatoire de savoir nager…

Il a pourtant été rappelé que sur l’exercice budgétaire de 2008, des sommes non utilisées avaient été transférées et qu’il aurait été facile de faire un effort pour permettre de répondre favorablement à la demande du corps enseignant…

NON, ce sera définitivement non, donc pas de sous supplémentaires pour la piscine…
Idem concernant le remplacement des vélos et trottinettes de la maternelle qui ont été cassées lors d’une intrusion de « quelques jeunes hors temps scolaire ». Pourquoi aucune suite n’a été donnée à cette affaire alors que certains coupables auraient été identifiés ?

Point 2 : La suspicion :

Pas de piscine c’est acquis. Cependant comment un conseiller municipal, précisant qu’il ne fallait pas écrire dans le blog ce qu’elle ne veut pas dire, peut laisser planer une suspicion sur l’utilisation de la subvention allouée par la municipalité à la coopérative scolaire… Enfin si ce n’est pas ce qu’elle voulait dire, plusieurs personnes assistant à ce conseil ont compris le contraire…
Ce conseiller voulait juste prétendre que la municipalité ne savait pas à quoi sert l’argent qu’on donne à la coopérative scolaire et que si le corps enseignant voulait emmener les enfants à la piscine, il n’avait qu’à puiser dans les fonds de cette même coopérative…

De tels propos sont choquants tout comme la passivité d’une conseillère municipale, membre de l’équipe enseignante qui ne s’est pas exprimée… Comment peut-on laisser s’immiscer un doute de telle nature sans réagir ?...

A moins bien sûr, de penser que lorsqu’on fait partie d’une équipe on se doit systématiquement d’adhérer à tout…

Faisons confiance au corps enseignant sur sa gestion… et apportons lui tout notre soutien et notre solidarité face à de tels propos.

Point 3 : La cour d’école

La mairie avait prévue une réunion avec la commission constituée, on se souvient contre la volonté municipale, pour étudier les travaux à réaliser dans la cour.

D’après un conseiller municipal, les travaux prendront du retard car certains participants de cette commission ont refusé de participer à la réunion… Quand on vous le dit que « c’est pas eux… »

Seulement ce que l’on ne dit pas :

Effectivement une réunion est décidée autoritairement et arbitrairement par les conseillers municipaux à la suite d’un conseil d’école exceptionnel d’une durée estimée à maximum une demi-heure.
A midi, la mairie avise la directrice de l’école qu’une réunion du comité se tiendra au terme de ce conseil, concernant les devis de travaux pour la cour et qu’elle doit se débrouiller pour contacter tout le monde et les avertir…
De ce fait certains membres ont appris la convocation à 18 H pour 18 H 30 !
Ceci démontre la réelle volonté de la Mairie de faire fonctionner cette commission…
Le bon usage voudrait tout de même que les conseillers fassent preuve de respect et de politesse envers les membres qui ne sont pas issus du choix mairie… Une convocation en bonne et due forme ainsi qu’un délai de prévenance aurait été plus convenables…

Alors NON, ce n’est pas de la faute de la commission, si du retard est pris dans les travaux, c’est bien celle de certains représentants municipaux qui se croient au-dessus de tout le monde et pensent qu’on est à leur disposition…

EST-CE pour cette raison, que la subvention de 6000 € prévue à l’origine pour la cours d’école, se voit transférer à la Bibliothèque ?

 

Jean noël GROSJEAN

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