Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

I-Intercommunalité - Page 4

  • On prend presque les mêmes et on continue

     

    esteve pôureau.jpg

    Ce conseil intercommunautaire du 15 janvier 2009 était bien terne. Il faut dire que la mise en place des commissions de travail est une tâche fastidieuse. Il s’agit, à travers de nombreux votes, de nommer les rapporteurs des commissions et leurs membres.

    Qu’en retiendrons nous ?

    D’abord que ce conseil semble complètement irréaliste comparé aux évènements dénoncés dans la « lettre aux administrés de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle » co-signée par les dix vice-présidents, que nous appelons « mot d’excuse ».

    Il y a quelques mois, nos maires justifiaient le vote d’un budget décrié, présenté comme bancal par un « devoir de confiance » envers le pouvoir en place. « Quand on soutient une politique, on en vote le budget » nous expliquait-on en conseil municipal à Mus. Les yeux fermés semble-t-il.

    Ce mot d’excuse nous indiquait donc que l’ancien président de la communauté de communes aurait trompé le conseil à plusieurs reprises, cachant des courriers de la préfecture, de la trésorerie de Vergèze, ouvrant des lignes de trésorerie à l’insu des délégués, etc. Nous l’avons dit dans un autre article, la charge est sidérante.

    En fait, plutôt que de chercher une tromperie, il semble plus judicieux de soupçonner là une faillite collective des délégués de la communauté de communes. Ceux-ci semblent en effet avoir été incapables de suivre et comprendre les tenants et aboutissants de la politique de M Pourreau, et incapables de percevoir les dérives qui auraient pu être évitées s’il y avait eu une réelle réflexion sur la politique menée par l’ancien président.

    Pourquoi ?

    Parce que M. Esteve, le nouveau président, martèle à chaque conseil intercommunautaire qu’il ne lui a fallu que trois jours après sa prise de fonction pour prendre la mesure du problème.

    Parce que l’élection de l’ancien président de la communauté de communes au poste de « vice-président » de la communauté de communes après avoir été « renversé » par une action collective des délégués est surprenante.

    Parce que l’élection de l’ancien président de la communauté de communes au poste de « président rapporteur de la commission des transferts de compétences » de la communauté de communes est surprenante après que M. Estève ait expliqué pendant plusieurs mois que les transferts de compétences incohérents de l’ancien président étaient à l’origine de la situation financière désastreuse de la communauté de communes.

    Nous pensons surtout que cette situation aurait pu être évitée grâce à un réel travail de fond, un investissement plus grand de nos délégués dans les affaires de la communauté de communes, comme le demande régulièrement M. Estève.

    Maintenant, il faudra se tourner vers la relance de la machine. Avec des dettes colossales à combler, il faudra des solutions radicales. La première solution proposée par M. Estève est la recherche de terrains potentiellement exploitables pour y installer des emplois (et « rapporter de la taxe professionnelle »). Nous attendons de voir s’il s’agira de réelles créations d’emplois, ou de simples délocalisations.

    La réflexion actuelle du conseil intercommunautaire doit rapidement se porter sur les solutions qui permettraient de rendre à nouveau la communauté de communes opérationnelle.

    Ajoutons que la lettre d’excuses ne semble pas avoir été distribuée de façon équitable selon les communes. En effet, certaines personnes de Gallargues semblent n’avoir rien reçu. Nous en proposons donc une copie ici.

    M. Pourreau, en la commentant, - et avant d’être interrompu par M. Estève - a laissé entendre qu’une réponse à ce mot d’excuse serait publiée. Soyez assurés que nous ferons alors en sorte de nous la procurer et de vous faire part de nos remarques et critiques.

    Antoine BOGARD

     

  • C’est lui qui a commencé !

     

    Lui, ce serait Mr POURREAU, ancien président de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle, récemment remplacé par Mr ESTEVE. C’est ce que nous pouvons comprendre après la lecture du « mot d’excuse » -aussi appelé « lettre aux administrés de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle », que nous avons reçu dans nos boites à lettres cette semaine. Signée par le nouveau président, Mr ESTEVE, son premier vice-président et les huit autres vice-présidents, cette lettre sonne comme une réponse un peu grotesque à la crise financière que la communauté de communes subit depuis quelques années, connue depuis quelques mois, et dont nous profiterons encore quelques années, pour ne pas dire des décennies.

     

    Contrairement à ce que nous avons entendu ici ou là, au gré des conseils municipaux, aucun vice-président n’a eu la moindre solidarité pour l’ancien président de la communauté de commune, Mr POURREAU.

     

    Il est responsable de tous nos maux, il a tout caché à ses zélés vice-présidents, les courriers de la préfecture, de la trésorerie de Vergèze… Il a même ouvert de façon déraisonnée des lignes de trésorerie pour financer sa politique. La charge est à peine croyable, et c’est l’implication des vice-présidents dans les affaires de la communauté de communes qui parait bien légère. En effet, les lignes de trésorerie sont votées, surtout quand il s’agit de sommes telles qu’elles apparaissent dans le mot d’excuse. Elles sont donc connues de tous les délégués. Rappelons que la grande majorité des vice-présidents n’en est pas à son premier mandat.

     

    Mr ESTEVE (dont c’est le premier mandat) rappelle qu’il ne lui a fallu que trois jours après sa prise de fonction pour comprendre le problème.

     

    Nous prenons de la même manière la mesure de l’endettement réel de la communauté de communes : nous sommes loin des 650 000 euros que nous dénoncions pendant la campagne

     

    pour les municipales, que le maire de Mus jugeait « aisé à rattraper », et « loin d’être catastrophique », et qui étaient le seul souci de la communauté de communes, ou encore du million et demi d’euros qui « fuyait » des caisses de la communauté de communes chaque année. Des 5 autres millions d’euros d’emprunts que nous apprenions durant l’été, remboursables en plusieurs décennies.

     

    C’est, selon ce mot d’excuse, plus de 17 millions d’euros qui manquent au budget ! Des chiffres qui donnent le vertige ! Et qui sont même plus élevés que le budget annuel de la communauté de communes ! Certains emprunts nous suivront jusqu’en 2050 !

     

    C’est déplorable, mais quels que soient les prochains élus délégués à la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle, il n’y aura rien à faire pour changer de politique. Les prochaines équipes de délégués ne pourront que se concentrer sur le remboursement de ces dettes.

    Cet « outil formidable » qu'est la communauté de communes, comme nous dit la lettre d’excuse, est donc endetté et rendu quasiment inutilisable

    pour longtemps.

     

    Reste à savoir en quoi cet outil est formidable. Depuis sa création, le prix de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a explosé. Les tarifs des cantines ont augmenté cet été. Un peu partout, on se rend compte que les communes n’ont plus les moyens d’entretenir leur voirie. Seules les dettes semblent avoir été mutualisées entre les communes.

     

    Cette communauté de communes ressemble davantage à un alibi pour donner une indemnité d’élu supplémentaire qui permet de dépasser les montants maximaux fixés pour les maires et leurs adjoints.

     

    Dix vice-présidents qui renoncent à leurs indemnités de fonction, ce serait plus de 100 000 euros économisés par an !

      Antoine BOGARD  

     

  • Les chaises musicales...

    dopd212.jpg

     

    Les chaises musicales...

     

    Connaissez-vous ce jeu où, à chaque tour de jeu, les joueurs doivent s'asseoir sur des chaises de moins en moins nombreuses sous peine d'être écartés du jeu? Nos délégués à la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle ont, ce lundi, quelque peu réinventé les règles de ce jeu ancestral: on tourne autour de la place, mais on n'enlève pas de chaise, on n'élimine personne. Du coup, le profond remaniement attendu après la démission de Mr POURREAU de la présidence de la communauté de communes ressemble plus à un soufflé raté qu'à la révolution espérée de la politique de cette communauté de communes. Ainsi, Mr POURREAU et Mr ESTEVE changent de chaise (on s'y attendait si peu...) et Mr EYMARD et Mr REY font de même. Simples permutations, pas de révolution.

     

    Rien ne change dans le pire des mondes, d'autant plus que Mr ESTEVE semblait avoir déjà pris les commandes du conseil intercommunautaire. Il s'agissait donc, semble t-il, plus de redistribuer les indemnités (le président touche plus que le vice-président, 2500 euros, contre 900). Notons que le nombre de vice-présidents reste fixé à neuf, dans la continuité de la mesure exceptionnelle d'août dernier: on nous assure cependant que cela n'engendre aucun coût supplémentaire pour nous, car le salaire de ce neuvième vice-président est financé par une diminution de l'indemnité du président.

     

    C'est donc le résultat de cette crise financière, qui n'a absolument rien à voir avec la crise mondiale actuelle, rappelons le, et qui nous a coûté une augmentation de plus de 50% de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.

     

    Cette crise est le résultat du trop grand nombre de services "transférés" à la communauté de communes.

     

    Nos inquiétudes sont donc de savoir si des personnes qui sont restées de marbre face à un fiasco de plusieurs années sont les plus indiquées pour soutenir, critiquer et aider le nouveau président. Lequel président a clairement indiqué la couleur en fin de conseil intercommunautaire le mois dernier: soutenir la "création de richesses! de richesses! de richesses!" Reste à savoir si cette "création de richesses" est compatible avec la priorité la plus élémentaire du service publique: être accessible à tous pour le coût le plus raisonnable possible, là où, de fait, les services privés considèrent les marchés comme peu ou pas rentables.

     

    Car si le coût de ces services (entre autres crèches et cantines scolaires, enlèvement des déchets) continue de flamber, il y aura de quoi s'interroger sur la raison d'être même de cette communauté de communes, et ce ne sera plus une simple crise de confiance envers les dirigeants de nos villes et villages.

     

    Signalons enfin que la communauté de communes à été incapable de trouver une société pour l'enlèvement du verre. Du coup, elle a signé un avenant de 75 000 euros avec une entreprise pour assurer le service jusqu'en avril. C'est un prix exorbitant quand on sait que certaines communes étaient payées pour donner leur verre il y a encore quelques années.

     

    Pour finir sur une note un peu plus légère, voici la liste de l'ancien bureau de la communauté de communes, suivie du nouveau bureau. Le but du jeu est de trouver le nombre de différences entre ces deux listes. Amusez-vous bien!

     

    Ancien bureau:

    René POURREAU, Président, Maire de Gallargues-le-Montueux

    Christian EYMARD, 1er Vice-Président, Maire d'Uchaud

    Les autres membres du bureau sont:

    René BALANA, Vice-Président, Maire de Vergèze

    Pilar CHALEYSSIN, Vice-Président, Maire d'Aubais

    Jean Baptiste ESTEVE, Vice-Président, Maire de Nages et Solorgues

    Marc FOUCON, Vice-Président, Maire de Boissières

    Michel JULIEN, Vice-Président, Maire de Codognan

    Jean-Claude LAFONT, Vice-Président, Conseiller Municipal de Nages et Solorgues

    Jean-François LAURENT, Vice-Président, Maire de Vestric et Candiac

    Vivette LOPEZ, Vice-Président, Maire de Mus

    Jacky REY, Vice-Président, Maire d'Aigues-Vives

     

    Nouveau bureau:

    Jean Baptiste ESTEVE, Président, Maire de Nages et Solorgues

    Jacky REY, 1er Vice-Président, Maire d'Aigues-Vives

    Les autres membres du bureau sont:

    René BALANA, Vice-Président, Maire de Vergèze

    Pilar CHALEYSSIN, Vice-Président, Maire d'Aubais

    Christian EYMARD, Vice-Président, Maire d'Uchaud

    Marc FOUCON, Vice-Président, Maire de Boissières

    Michel JULIEN, Vice-Président, Maire de Codognan

    Jean-Claude LAFONT, Vice-Président, Conseiller Municipal de Nages et Solorgues

    Jean-François LAURENT, Vice-Président, Maire de Vestric et Candiac

    Vivette LOPEZ, Vice-Président, Maire de Mus

    René POURREAU, Vice-Président, Maire de Gallargues-le-Montueux

     

    Antoine BOGARD

     

     

     

     

  • Conseil intercommunautaire du 10 décembre 2008:

     

    Conseil intercommunautaire du 10 décembre 2008: Ils profiteront aussi de la crise intercommunautaire!


    “Ils”, ce sont les enfants de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle, qui n’auront pas droit, une année de plus, aux repas plus sains -dits “bios”- dans les cantines des écoles publiques qui dépendent de la communauté de communes. L’option “repas bios” présente dans le nouveau contrat signé entre le traiteur et la communauté de communes a été mise de côté pour raisons financières.

    Ce serait en effet aux familles de supporter le surcoût occasionné, à raison de plus d’un euro par repas, que refuse d’assumer la communauté de communes, en raison de la crise financière qu’elle traverse.La demande semble malgré tout de plus en plus pressante de la part des parents d’élèves. Et la création de cuisines communes a été évoquée du bout des lèvres par une déléguée intercommunale, qui reconnaissait la rentabilité qui découlerait à terme d’un tel investissement (a fortiori insurmontable dans la situation actuelle de la communauté de communes).

    Rappelons que le passage vers une nourriture “bio” dans nos cantines ne dépend que d’une volonté politique de soutenir cette démarche.


    Que retenir d’autres de ce conseil tantôt misérable, tantôt rassurant?


    Misérable quand dix minutes sont utilisées pour déplacer un euro d’un chapitre financier à un autre, pour faire des “arrondis”.

    Rassurant quand on constate le réveil de certains délégués, déterminés à ne plus rien laisser au hasard, ou à ne plus rien abandonner à la “confiance du président du conseil”. Les questions furent nombreuses, sur de nombreux sujets, les appels d’offres semblent mieux suivis, mieux maîtrisés.

    Il reste que Mr Estève, Vice président, rapporteur de la commission des finances, a publiquement regretté le flagrant manque d’investissement des délégué intercommunaux dans les affaires de la communauté de communes. (Notons à ce propos que Mus n’était représenté que par un délégué suppléant, sur les deux possibles).


    Enfin, Mr Pourreau a définitivement fixé sa démission du poste de président de la communauté de communes au lundi 22 décembre à 18h30. Nous connaîtrons ce jour le nom du prochain président de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle.

    Cependant, au vu du nombre de lapsus et d’actes manqués venant de Mr Estève, il y a fort à parier qu’il est assez convaincu de ses chances de succéder à Mr Pourreau. Les réelles interrogations sont plus au niveau des vices présidences (donc du bureau). Y aura t-il à ce niveau le moindre changement? Réponse le 22 décembre, jour où nous saurons qui assumera le fiasco des dernière années de fonctionnement de la communauté de communes.


    Antoine BOGARD