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tranferts de compétence

  • On prend presque les mêmes et on continue

     

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    Ce conseil intercommunautaire du 15 janvier 2009 était bien terne. Il faut dire que la mise en place des commissions de travail est une tâche fastidieuse. Il s’agit, à travers de nombreux votes, de nommer les rapporteurs des commissions et leurs membres.

    Qu’en retiendrons nous ?

    D’abord que ce conseil semble complètement irréaliste comparé aux évènements dénoncés dans la « lettre aux administrés de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle » co-signée par les dix vice-présidents, que nous appelons « mot d’excuse ».

    Il y a quelques mois, nos maires justifiaient le vote d’un budget décrié, présenté comme bancal par un « devoir de confiance » envers le pouvoir en place. « Quand on soutient une politique, on en vote le budget » nous expliquait-on en conseil municipal à Mus. Les yeux fermés semble-t-il.

    Ce mot d’excuse nous indiquait donc que l’ancien président de la communauté de communes aurait trompé le conseil à plusieurs reprises, cachant des courriers de la préfecture, de la trésorerie de Vergèze, ouvrant des lignes de trésorerie à l’insu des délégués, etc. Nous l’avons dit dans un autre article, la charge est sidérante.

    En fait, plutôt que de chercher une tromperie, il semble plus judicieux de soupçonner là une faillite collective des délégués de la communauté de communes. Ceux-ci semblent en effet avoir été incapables de suivre et comprendre les tenants et aboutissants de la politique de M Pourreau, et incapables de percevoir les dérives qui auraient pu être évitées s’il y avait eu une réelle réflexion sur la politique menée par l’ancien président.

    Pourquoi ?

    Parce que M. Esteve, le nouveau président, martèle à chaque conseil intercommunautaire qu’il ne lui a fallu que trois jours après sa prise de fonction pour prendre la mesure du problème.

    Parce que l’élection de l’ancien président de la communauté de communes au poste de « vice-président » de la communauté de communes après avoir été « renversé » par une action collective des délégués est surprenante.

    Parce que l’élection de l’ancien président de la communauté de communes au poste de « président rapporteur de la commission des transferts de compétences » de la communauté de communes est surprenante après que M. Estève ait expliqué pendant plusieurs mois que les transferts de compétences incohérents de l’ancien président étaient à l’origine de la situation financière désastreuse de la communauté de communes.

    Nous pensons surtout que cette situation aurait pu être évitée grâce à un réel travail de fond, un investissement plus grand de nos délégués dans les affaires de la communauté de communes, comme le demande régulièrement M. Estève.

    Maintenant, il faudra se tourner vers la relance de la machine. Avec des dettes colossales à combler, il faudra des solutions radicales. La première solution proposée par M. Estève est la recherche de terrains potentiellement exploitables pour y installer des emplois (et « rapporter de la taxe professionnelle »). Nous attendons de voir s’il s’agira de réelles créations d’emplois, ou de simples délocalisations.

    La réflexion actuelle du conseil intercommunautaire doit rapidement se porter sur les solutions qui permettraient de rendre à nouveau la communauté de communes opérationnelle.

    Ajoutons que la lettre d’excuses ne semble pas avoir été distribuée de façon équitable selon les communes. En effet, certaines personnes de Gallargues semblent n’avoir rien reçu. Nous en proposons donc une copie ici.

    M. Pourreau, en la commentant, - et avant d’être interrompu par M. Estève - a laissé entendre qu’une réponse à ce mot d’excuse serait publiée. Soyez assurés que nous ferons alors en sorte de nous la procurer et de vous faire part de nos remarques et critiques.

    Antoine BOGARD