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F -Billet d'humeur - Page 19

  • Le journal municipal

     

     

     

    Le journal de Mme la mairesse est sorti. Un journal de propagande, ou de campagne électorale(on se demande pourquoi!), avec un brin d'office du tourisme .

    Bien sûr, pas de signatures dans ce journal dont l'article principal insinue que le collectif MUS21 et moi-même sommes les instigateurs d'une machination contre le commerçant, choisi par une commission qui n'a jamais été définie en conseil municipal et qui relevait d'une procédure illégale. Des accusations diffamatoires sur ma personne, sur mon mode d'exercice , mon secrétariat, portée par l'intermédiaire de la lettre du candidat démissionnaire. Rien sur mes réflexions et arguments que j'ai portés en conseil municipal pour expliquer mon désaccord  avec ce choix.

    J'ai pu avoir une conversation téléphonique avec ce candidat, sur laquelle je n'ai jamais voulu communiquer, désirant rester sur le plan du débat d'idée, mais, compte tenu de la méthode employée dans ce journal, je vais en donner un compte rendu .

    Ce monsieur très sympathique ,au demeurant, m'a expliqué, qu'il avait beaucoup perdu d'argent dans cette affaire, ayant engagé un comptable pour chiffrer son transfert à MUS, qu'il avait donné beaucoup de son temps pour trouver un appartement dans le secteur, qu'il se considérait à juste titre la première victime de cette histoire. Jamais la mairesse ne lui avait avoué qu'une candidate Mussoise portait ce projet de commerce depuis longtemps. Il ne savait pas que Mme la mairesse l'avait dissuadée d'ouvrir l'ancienne boulangerie .

    À l'issue de cette communication, j'ai senti de la part du candidat choisi et meurtri, beaucoup d'amertume envers l'équipe dirigeante de MUS. Je précise que cet entretien est resté courtois, et que ce monsieur n'a jamais montré d'animosité à l'égard du collectif MUS21.

    Le reste du journal se résume à un tissu de contre-vérité ou d'absurdités flagrantes que le vais énumérer:

    - Pour le budget équilibré signalons  un emprunt de 220 000 milles euro, tout de même!

    -Pour le bilan pédagogique de l'école, probablement écrit par notre conseillère municipale enseignante, rien ne rend compte du climat et des revendications du conseil d'école auquel je participe.

    -La subvention au RASED préalablement rejeté par le conseil a été remise au budget grâce à nos actions.

    -Le mobilier remplacé, acheté à bas prix chez IKEA absolument pas aux normes pour une école.

    -L'aménagement de la cour de l'école et le ratissage réalisé sous la pression des parents d'élèves et des normes de sécurités.

    -La sortie piscine refusée à certaines classes, car « trop chère », alors que le budget fonctionnement est excédentaire de 36000 euros.

     

    -Bien sur, les soirées littéraires et musicales de Md la mairesse, sa bibliothèque dont on n'a pas fini d'en apprendre sur le cout de fonctionnement à venir, son rond point là bas! en bas! Au fin fond de l'impasse des Brésines.

    -Enfin, rien comme de coutume sur notre communauté de commune déficitaire dont Mme la mairesse est vice présidente.

     

    -Je finirais par ce qu'il n'y a pas: le droit de réponse que Md Laboury avait sollicité à la suite des propos diffamatoires tenus à son égard, dans ce même journal, il y a quelques mois.

     

    Vraiment triste journal pour qui s' intéresse un peu à la vie citoyenne de ce village.

     

    Christian MARTIN

     

     

  • La poste: fermeture programmée pendant les congés d'été

    La Poste est une entreprise qui exerce principalement pour le compte de la collectivité quatre missions de service public :

    - Le service universel postal qui permet à chaque entreprise et chaque personne physique d’accéder facilement sur l’ensemble du territoire à ces services d’une qualité déterminée, de bénéficier, à des tarifs abordables et régulés par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, d’une collecte et d’une distribution six jours sur sept ;

    - Le service public de la presse qui permet aux éditeurs de presse de bénéficier de tarifs privilégiés pour une prestation de service postal dont la qualité est définie et contrôlée et à chaque lecteur de recevoir à son domicile, sur le territoire national, les journaux auxquels il s’est abonné ;

    - La mission d’accessibilité bancaire enfin qui offre au plus grand nombre de personnes, y compris celles aux revenus plus modestes, la possibilité de bénéficier aux guichets de La Poste d’une prestation de domiciliation de ses revenus, de retrait d’argent liquide et d’émission de titre de paiement ;

    - La mission d’aménagement du territoire qui permet de maintenir sur tout le territoire, y compris les zones les moins denses, un niveau très important d’accessibilité aux services postaux.

    Ces quatre principales missions, dans leur diversité, sont au cœur de la vie quotidienne de leurs bénéficiaires sur l’ensemble du territoire et contribuent au maintien et à l’amélioration des liens sociaux caractéristiques de la société française. Elles constituent un facteur de cohésion sociale et territoriale.

    Elles sont par ailleurs constitutives de l’identité profonde de La Poste et inspirent le comportement d’entreprise citoyenne de celle-ci, y compris dans ses domaines d’activité purement commerciaux.

    En avisant la Mairie, de la fermeture ponctuelle du bureau de Poste suite aux congés de la Guichetière, la Poste s’assoit purement et simplement sur les fondements même du Service Public.

     

    Aujourd’hui madame le Maire avise ses conseillers municipaux de cette décision et tente de les rassurer, puisqu’elle aurait l’engagement de deux cadres de la Poste pour une réouverture du bureau dès la fin des congés…

    Cependant, d’autres possibilités existent et devraient être étudiées telles que :

    - Avec le budget colossal de la Poste, les bénéfices dégagés, l’Entreprise a les moyens aussi de créer un emploi, même saisonnier pour assurer l’ouverture de notre bureau en période estivale… sans chercher loin, il y a surement une mussoise ou un mussois qui est prêt à s’investir ;

    - La Poste est tenue par ses obligations de Service Public et madame le Maire a la possibilité d’exiger la continuité du Service Public.

    On peut toujours rêver pour que la municipalité fasse la moindre démarche dans ce sens…

    Surtout lorsque l’on sait que le conseil municipal est quasi unanime sur la fermeture des Services Publics jugés non rentables et d’accord pour que l’argent public soit distribué à des intérêts privés par l’intermédiaire d’actionnaires…


    Jean-Noël GROSJEAN

    http://mus21.hautetfort.com/conseil-municipal/


  • Un nouveau chagrin d'école

    ecole.jpgUn nouveau « chagrin d'école »? (1)

    Vous connaissez la dernière du ministre de l' Education Nationale ? Si votre enfant fréquente l'école « les Amandiers », vous avez trouvé facilement la réponse. Il a institué une évaluation des élèves du CM2 en plein mois de janvier. Comme dernier cadeau de Noël, il y a mieux. Mais attention, ce n'est pas l'examen d'entrée en 6° qu'ont connu les anciens, non, juste des tests pour savoir ce que les enfants de cette classe ont assimilé-ou pas- à six mois de la fin de ce cycle...même si les sujets n'ont pas été encore étudiés! C'est vrai que les enseignants ne font jamais de contrôles, de bilans, de compositions pour parler toujours aux vieux de la vieille et qu'ils ont besoin d'une épreuve nationale pour établir un constat de réussites ou d'échecs de leurs élèves avant le passage au collège.
    Mais cette initiative « originale » n'est pas la première de M. Darcos.
    D'abord, on commence par reclasser les instits du RASED (Réseau d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté), prétextant qu'ils ne servent plus à rien, et on continue par réduire le nombre d'enseignants dans le primaire (6 000 au moins), d' où des classes qui peuvent atteindre le chiffre de 28 à 30 élèves (29,2 en moyenne du CP au CM2 dans une école voisine pour l'an prochain s'il n'y a pas d'ouverture).
    Puis on évoque l'idée de ne plus scolariser les péquelets de 2 ans et si tout va bien (façon de parler!), on envisage de supprimer carrément la maternelle sauf la grande section. C'est vrai que payer des « bac +5 » pour changer des couches et surveiller les siestes (dixit le ministre!), c'est du gaspillage. Ce qui est faux car pour être admis à l'école, il faut être propre. Et que fera-t-on de tous ces petits qui ne pourront aller dans des crèches ou des garderies faute de places et/ou de moyens financiers? Ne vous inquiétez pas, les grands pontes du ministère y ont pensé et ont décidé la création de jardins d'éveil où un personnel (quelle qualification?) coûtant bien moins cher s'occupera d'eux. Pour leur faire faire on ne sait quelles activités, à part un petit somme l'après-midi bien sûr. Les grands de la dernière année de maternelle, eux, auront du boulot en perspective puisqu'ils devront apprendre à lire et même devront pratiquement savoir lire en juin, puisque cette classe deviendra un CP déguisé, un CP1 quoi! (2). Quid du rôle des ATSEM ( Agent territorial spécialisé en maternelle)? Ces dames auront intérêt à se recycler très vite de même que les AVS (Auxiliaire de vie scolaire) si précieuses pour aider les enfants handicapés mais qui sont menacées elles aussi de disparition.
    On pourrait aussi parler de la suppression prochaine des écoles de formation des maîtres (les IUFM) car les professeurs sortiront des universités pour aller directement dans les classes sans avoir effectué le moindre stage.
    Enfin, on ne peut pas passer sous silence le fameux logiciel « base élèves » imposé aux directeurs d'école où des questions plutôt indiscrètes sont demandées aux parents, genre nationalité, pays d'origine, langue parlée à la maison, année d'arrivée en France, catégorie sociale...dont les réponses sont consultables par les autorités, les inspections, la mairie et qui encore? Autrefois, de mon temps, on leur demandait juste l'adresse, les numéros de téléphone, l'état de santé, des renseignements on ne peut plus banals (et non pas banaux d'après les instits!) Pourquoi de tels changements voulus par ce ministre? Officiellement pour améliorer le système éducatif et pour faire remonter le rang de la France dans le classement mondial des évaluations internationales . Mais en réalité, on en doute.
    Si l'on prend l'exemple de l'école de MUS, voilà ce qui risque d'arriver dans quelques années:
    D'abord des petites économies grâce aux subventions qui ne seront plus versées au RASED (mais çà, la commune a déjà pris les devants en ne leur donnant pas d'argent pour acheter du matériel justement spécialisé alors que l'année est loin d'être finie et qu'un nombre conséquent d'élèves en profitait)(3)
    Des économies encore mais plus importantes car le budget alloué pour les affaires scolaires diminuera fortement par suite de suppressions des classes de TPS, PS et peut-être la MS ( Toute Petite, Petite et Moyenne Sections) soit entre 20 et 30 élèves en 2009.
    Des économies toujours car si l'école des Amandiers n'avait plus que 3 ou 4 classes, elle devrait obligatoirement intégrer un établissement public d'enseignement primaire (EPEP), c'est à dire se regrouper avec une ou plusieurs écoles voisines avec toutes les conséquences que cela implique.
    Pour être juste, il y aura quand même des dépenses nouvelles pour financer ces fameux jardins d'éveil à moins que ce soit à la charge des familles...
    Désormais,on n'entendra plus certains conseillers municipaux (pas tous, il faut le reconnaître) se plaindre sans arrêt que: « L'école, ça coûte cher!»
    Entièrement vraie cette remarque, la directrice et ses collègues sont toujours à demander des sous à la mairie. Un jour, c'est pour acheter des étagères, un autre jour, c'est pour remplacer des stores cassés ou pire des livres qui ne sont plus adaptés aux programmes parce que ceux-ci changent pratiquement tous les ans, (même si pour cette fois les enseignants n'y sont pour rien, chaque ministre voulant laisser son « empreinte » dans les manuels scolaires). On ne parle pas évidemment du revêtement de la cour, sujet trop délicat pour être abordé ici.
    Alors, cette école de demain, c'est-à-dire celle voulue par nos dirigeants actuels, vous pensez qu'elle sera mieux que celle d'aujourd'hui? Bien sûr qu'elle doit changer, s'adapter aux réalités modernes, bien sûr que des réformes pour l'améliorer sont nécessaires et que les enseignants doivent continuer à se former. Mais le but de l'école, est-ce uniquement une question d'argent? A t-on parlé dans ces lignes de pédagogie, d'éducation (sans majuscule)? Et le mot « enfant », a-t-il été cité une fois?

    René JAURETCHE, ancien directeur d'école, actuellement Délégué Départemental de l' Education Nationale



    1- Titre d'un ouvrage de Daniel PENNAC
    2- Lettre de André OUZOULIAS, professeur à l'IUFM de Versailles
    3 La CNIL a imposé la suppression de nombreuses questions
    4-La Mairie pourrait changer d'avis suite à la demande de Mme l' Inspectrice

  • Histoire d'une cour

     

     

    Il était une fois l'histoire d'une petite cour de village que vous ne trouverez ni dans un mas, ni même dans un château; elle n'est ni basse pour les poules(quoique parfois on s'y croirait) ni haute pour la justice ( les règlements de compte sont interdits), et surtout pas martiale, même si de temps en temps une voix autoritaire se fait entendre. Car vous l'avez peut-être deviné si vous habitez MUS, cette cour est tout simplement celle de récréation de l'école primaire « Les Amandiers ». Depuis quelques années, on en parle.

    D'abord juste dans les conseils d'école, ces réunions entre gens bien élevés,et tout aussi polis qui ne haussent que rarement le ton comme doivent le faire des responsables que sont les enseignants,les conseillers municipaux et les parents d'élèves. Puis un jour, une association de ces derniers l'a justement haussé, ce fameux ton. Pas trop au début, on pourrait parler de demi-ton s'il n'y avait eu un refus poli mais ferme de la part de la municipalité qui avait d'autres chats à fouetter, comme créer un rond-point ou installer un commerce de proximité. Alors cette association est passée au stade supérieur en faisant signer une pétition. C'est très à la mode, les pétitions! On pétitionne contre la suppression des RASED, contre la privatisation de la poste, pour la défense du service public,pour l'accueil des « 2ans » à la maternelle.... Malheureusement on sait en général ce que cela donne.

    Après les signatures, ce fut l'escalade: la manifestation. Bon d'accord, ce ne fut pas une manif classique avec des CRS en tenue de combat comme à Nîmes mais plutôt une confrontation entre des parents (peu nombreux d'après la police, pardon la mairie, en nombre conséquent d'après les organisateurs) et le premier représentant du village entouré de ses conseillers dont certains découvraient pour la première fois (c'est pas un pléonasme, ça?) le terrain de bataille- de bataille pour les enfants bien sûr vu le nombre de cailloux qu'ils peuvent s'envoyer. Car voilà le principal motif de discorde: cette cour est dangereuse pour les uns, inoffensive pour les autres. Alors quoi? Il faudrait peut-être la goudronner comme la majorité des cours d'école en France? Ou la garder telle qu'elle avec ses arbres aux racines qui parfois prennent l'air, son revêtement en terre battue qui laisse s'échapper quelques galets et son charme ô combien champêtre?

    Après un échange d'idées et une discussion que l'on qualifierait de franche et cordiale, un consensus fut trouvé. Que fait-on au gouvernement quand on ne sait justement pas trop quoi faire? On crée une commission. D'ici à ce qu'elle se réunisse, qu'elle décide quelque chose, qu'elle ponde un rapport que personne ne lira, de l'eau se sera écoulée sous le Neuf-Pont, pensaient certains. Et bien non,mauvaises langues, pas du tout. Le Rhôny a certes bien coulé mais la commission s'est tenue et a travaillé. Bon d'accord, pas de date prévue pour la prochaine réunion, pas de promesse écrite (sauf celle électorale, mais ça, c'est du passé) et bien entendu pas de chiffres. Surtout pas de chiffres inconsidérés, les politiciens vous le rabâcheront, on leur fait dire ce qu'on veut aux chiffres, vous n'avez qu'à prendre par exemple ceux du budget de la communauté de communes. Un début de compromis, une volonté de concilier les deux parties, une amorce d'accord, c'est déjà une avancée positive.

    Et maintenant que 2009 est arrivé, où en est-on? La cour accueille les élèves comme en 2008, comme en 2007, comme... L'interdiction de lancer tout objet contondant ou pas est maintenue, la trousse de secours est renouvelée en permanence mais n'oublions pas, c'est la crise!

    Alors, en ce qui concerne les dépenses, les investissements, les projets coûteux, on se calme! Mais promis, juré, on en reparlera de cette cour et peut-être qu'un jour , vous connaîtrez la fin de cette belle histoire.

     

    R.Jauretche

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