Le journal municipal
Le journal de Mme la mairesse est sorti. Un journal de propagande, ou de campagne électorale(on se demande pourquoi!), avec un brin d'office du tourisme .
Bien sûr, pas de signatures dans ce journal dont l'article principal insinue que le collectif MUS21 et moi-même sommes les instigateurs d'une machination contre le commerçant, choisi par une commission qui n'a jamais été définie en conseil municipal et qui relevait d'une procédure illégale. Des accusations diffamatoires sur ma personne, sur mon mode d'exercice , mon secrétariat, portée par l'intermédiaire de la lettre du candidat démissionnaire. Rien sur mes réflexions et arguments que j'ai portés en conseil municipal pour expliquer mon désaccord avec ce choix.
J'ai pu avoir une conversation téléphonique avec ce candidat, sur laquelle je n'ai jamais voulu communiquer, désirant rester sur le plan du débat d'idée, mais, compte tenu de la méthode employée dans ce journal, je vais en donner un compte rendu .
Ce monsieur très sympathique ,au demeurant, m'a expliqué, qu'il avait beaucoup perdu d'argent dans cette affaire, ayant engagé un comptable pour chiffrer son transfert à MUS, qu'il avait donné beaucoup de son temps pour trouver un appartement dans le secteur, qu'il se considérait à juste titre la première victime de cette histoire. Jamais la mairesse ne lui avait avoué qu'une candidate Mussoise portait ce projet de commerce depuis longtemps. Il ne savait pas que Mme la mairesse l'avait dissuadée d'ouvrir l'ancienne boulangerie .
À l'issue de cette communication, j'ai senti de la part du candidat choisi et meurtri, beaucoup d'amertume envers l'équipe dirigeante de MUS. Je précise que cet entretien est resté courtois, et que ce monsieur n'a jamais montré d'animosité à l'égard du collectif MUS21.
Le reste du journal se résume à un tissu de contre-vérité ou d'absurdités flagrantes que le vais énumérer:
- Pour le budget équilibré signalons un emprunt de 220 000 milles euro, tout de même!
-Pour le bilan pédagogique de l'école, probablement écrit par notre conseillère municipale enseignante, rien ne rend compte du climat et des revendications du conseil d'école auquel je participe.
-La subvention au RASED préalablement rejeté par le conseil a été remise au budget grâce à nos actions.
-Le mobilier remplacé, acheté à bas prix chez IKEA absolument pas aux normes pour une école.
-L'aménagement de la cour de l'école et le ratissage réalisé sous la pression des parents d'élèves et des normes de sécurités.
-La sortie piscine refusée à certaines classes, car « trop chère », alors que le budget fonctionnement est excédentaire de 36000 euros.
-Bien sur, les soirées littéraires et musicales de Md la mairesse, sa bibliothèque dont on n'a pas fini d'en apprendre sur le cout de fonctionnement à venir, son rond point là bas! en bas! Au fin fond de l'impasse des Brésines.
-Enfin, rien comme de coutume sur notre communauté de commune déficitaire dont Mme la mairesse est vice présidente.
-Je finirais par ce qu'il n'y a pas: le droit de réponse que Md Laboury avait sollicité à la suite des propos diffamatoires tenus à son égard, dans ce même journal, il y a quelques mois.
Vraiment triste journal pour qui s' intéresse un peu à la vie citoyenne de ce village.
Christian MARTIN