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vidéosurveillance

  • Notre communauté de communes : Une gestion saine mais pas bio et de la sécurité !

    Pas foule à l’assemblée organisée par la communauté de commune, les invitations ne seraient pas arrivées! C’est pourquoi, sans doute,  il manquait le maire de Codognan et celui de Gallargue. Bref une petite centaine de citoyens présent en comptant les machins vice présidents, maires des communes . Jean Baptiste Estève maire de Nage et président de la communauté de commune, nous a présenté l’état des lieux, compétences et finances de sa comcom. Une démonstration très scolaire où l’on apprenait que nous sortions du tunnel sur le plan financier, pour preuve un excédent en fonctionnement de 1 millions d’euro cette année. Bémol cependant, la petite enfance avait un déficit de compte de 1 millions d’euros alors que la police intercommunale, compétence facultative, nous coûtait environ 400 milles euros l’an et qu’un projet de central intercommunal de vidéosurveillance était toujours dans les startings bloc. Bref le redressement de notre communauté de commune servira à alimenter l’éternel délire sécuritaire cher à la droite , à l’extrême droite et à tous les élus en général qui ne sont là que pour se faire réélire. Les moutruches qui votent ont peur et aiment là matraque. Les pigeons préfèrent voler à l’étranger et échapper aux impôts qui serviraient à payer des crèches aux pauvres. Tel est la logique politique actuelle de notre pays, que la communauté de communes semble partager naturellement. Quelques propositions ont fusé dans la salle comme la possibilité d’un budget participatif alloués aux citoyens en échange de la prise en charge et l’optimisation du tri des revues pliés qui finissent dans les bac jaune et coûtent très chers à la collectivités. Ce fut NON ! J’ai pas entendu de mais. Une autre proposition concernait des repas bio dans les cantines scolaires, J’ai bien entendu là que le président ne croyait pas au bio et que donc ce serait NON.
    Bref en résumé une assemblée d’autosatisfaction sur la gestion de Mr le Président et un non systématique à chaque proposition de citoyens.
    Nous prenons note ... Merci quand même pour la peine de nous avoir invité même si ce n’était que pour ne rien dire, ni proposer rien d’original. J’ai pas dit révolutionnaire !
    Prochaine réunion publique où vous pourrez poser des questions c’est déjà ça ! En Janvier 2013.

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  • La vidéosurveillance s'invite à la communauté de commune

    « Affaire Police »
     Création d'un groupe de travail : centre de supervision urbain(CSU)

    Tel sont les termes du point 13 de l'ordre du jour du prochain conseil inter-communautaire.

    Il a été décidé de constituer un groupe de travail avec pour objectif de traiter du centre de supervision urbain(CSU)

    Tel sont les précisions qu'ont reçu les délégués et vice-présidents de la communauté de commune.

    Mais il n'est pas écrit en gros « Affaire vidéosurveillance », ni même vidéoprotection ! ( peut-être ont -t-ils déjà compris que personne n'était dupe de ce terme). Car c'est bien de cela qu'il va être débattu : La vidéosurveillance ! Les réunions de la communauté de communes sont très confidentielles, nos délégués et élus ne font guère de publicités et si l'on doit parler de vidéosurveillance peut-être vaut-il mieux ne pas employer ces mots, ne pas susciter de débat, ne pas faire de vagues, des fois que la presse ou des blogueurs s'en emparent ! Raté !

    • CSU , Centre De Supervision, Quésaquo ?

    La gendarmerie, auteur du nullissime diagnostic de sureté, commandité par notre mairie, l'explique très bien, précisant que le système de vidéosurveillance différée qu'elle préconise à Mus n'est pas optimal , elle propose alors dans leur rapport, je site :
    « Les moyens de la commune de Mus ne permettant un visionnage en temps réel, il serait à prévoir que le système soit ultérieurement raccordé à un centre de super vision urbain(intercommunal) pour éliminer ce point de vulnérabilité »
    Voilà ce qui a été proposé, il y a un mois, à Mus ( il y a quelques jours à Codognan) et, comme par hasard un mois plus tard, notre communauté de commune propose ce système. Qu'elle coordination ! J'ai rarement vu autant de rapidité et de réactivité de la part de nos élus . Ceux même qui ont laissé gonflé un déficit de deux millions d'euros pendant six ans et que le nouveau maire de Nage et président actuel de la communauté de commune a débusqué en un quart d'heure, vont en un mois, mettre en place les bases d'un centre de supervision de vidéosurvéillance. Ainsi va les décisions de nos élus : au gré des désirs de la gendarmerie et de la préfecture. Pas de concertation avec la population pour un système qui pose de sérieux problème éthique, et un cout exorbitant.
    Tanguy Legoff, sociologue( ni gendarme , ni marchand de caméras), auteur du seul rapport argumenté et indépendant au sujet de la vidéosurveillance nous donne les clefs du coup réel de la vidéosurveillance :
    (http://mus21.hautetfort.com/archive/2011/05/03/l-imposture-du-diagnostic-de-surete-systeme-de-videosurveill.html).
     Le cout préliminaire pour une commune pour environ 10 caméras, est de 80000 euros. Pour qu'un centre de supervision(intercommunal) soit un peu efficace, il faut compter un agent pour cinq écrans , si l'on se base sur 10 caméras par village( 8 sont prévus à MUS), cela fait 100 caméras pour nos dix villages soit 20 agents. Un agent bien formé revient à 28000 euros par an, soit pour 20 agents, 560000 euros / an pour notre communauté de commune déjà déficitaire et qui se paie le luxe d'être l'une des rares en France à posséder un police intercommunale. Cette dernière devra s'étoffer pour répondre aux sollicitations des agents et intervenir sur le terrain. Il ne faudra pas compter sur les effectifs de la gendarmerie qui fondent chaque année un peu plus. (La gendarmerie de Vauvert ne dispose que de 20 gendarmes disponibles pour le secteur). De combien de personnel faudra-t-il relever l'effectif de notre police intercommunale. Franchement, l'insécurité réelle ou même que ressenti, mérite-t-elle un tel sacrifice financier. Mais, peut-être, n'est-on plus à quelques millions d'euros près de déficit, le plus dur c'est les deux premiers millions ! Aprés...

    Comme à MUS tout doit être bouclé avant octobre pour bénéficier de 48% de subventions, sachant que la maintenance et les frais de fonctionnement de toute cette machinerie seront à cent pour cent à la charge de la communauté de commune. Toutes les communes et intercommunalités de France sont soumis à la même carotte budgétaire pour aller dans le sens de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy. Nos maires et délégués vont-ils y mordre ? Leurs choix ne se font-ils qu'en fonction des subventions de l'état. La réflexion éthique sur nos libertés individuelles, la réflexion sur l'efficacité réelle d'un tel système ne méritent-t-elle pas un peu de temps?

    Où est la démocratie dans tout cela ? Pourquoi n'organise-ton pas une assemblée générale des citoyens dans chaque commune pour informer, débattre puis décider. La réforme des collectivités va tendre vers le regroupement des petites communes, la disparition du département et la création de mégalopoles. Tout est fait pour éloigner le citoyen de son élu, tout est fait pour concentrer les pouvoirs à une oligarchie immuable, cumularde, dont la seule motivation est d'être réélu, pas de représenter ni d'exprimer la volonté du peuple et dont les seuls maitres mot sont richesses et compétitivités.
    Ainsi ,peu à peu, les gens désertent les urnes. Par bonheur, certains optent pour une démocratie réelle , sans leader , sans élus délégués, où toute les décisions sont prisent en assemblée générale où chacun peut s'exprimer, et s'organisent pour défendre : là leur école, là leur Poste, là les arbres de leur ville, là s'opposent au gaz de schiste, au nucléaire aux ondes électromagnétiques, là sur la puerta del sol en Espagne ,depuis bientôt un mois, s'indignent contre cette société du profit et de la compétitivité qui détruit la planète et qui laisse sur la touche des millions de gens, alors même qu'il n'y a jamais eu autant de richesses produites.
    Si les délégués et vice-président de la communauté de commune votent pour la création d'un centre de supervision de vidéosurveillance, sans réfléchir sur les conséquence éthique, ni sur le cout de maintenance qu'il va engendrer dans l'avenir et sans inviter la population à en débattre, ils commettrons un déni de démocratie.

    Alors Mussois et gens de la communauté de commune, INDIGNEZ VOUS à votre tour ! Vous n'avez pas à être filmé dans la rue parce-qu'une poignée d'élus en mal de réélection surfent sur la politique sécuritaire de la droite et de l'extrême droite . Surfent sur la peur. N'y a-t-il pas d'autre priorité en ces temps de crise, d'accroissement de la pauvreté, de réchauffement climatique, de réduction de la biodiversité, et d'alerte sanitaire sur l'accroissement des cancer du à la pollution  ? Et j'en oublie. A quand une cuisine intercommunale bio pour nos écoles ? À quand des espaces agricoles réservé à de jeunes agriculteurs voulant s'investir dans une culture respectueuse de l'environnement ? À quand de vrais espaces d'accueil pour nos ados gratuits et encadrés par des gens compétents, À quand la reprise des études surveillées dans les écoles et cette fois gratuites, À quand des crèches gratuites, À quand l'ouverture de classe de maternelles avec accueil dès l'age de 2 ans encadrées par des enseignants aguerris , plutôt que des jardins d'enfants au rabais ? Là encore, la liste des actions pour moins de pollutions et plus de solidarité, n'est pas exhaustives. S'il y a de l'argent pour des caméras, il peut y en avoir pour d'autres causes. Cette carence de solidarité couplé à la course à la compétitivité et à la consommation ne serait-elle pas, précisément, l'un des grandes causes de la délinquance ?

    Venez assister au prochain conseil intercommunal qui aura lieu:


    Jeudi 16 Juin à 18h30

    à Gallargue le Montueux,

    Maison de la communauté de commune

     

     

    Christian MARTIN

     

     Voici l'interwiew de  Georges Moreas ancien commissaire de police . Le son n'est pas fameux mais écoutez jusqu'au bout des 10 mn, il y  a matière à réflexion et ce monsieur n'est pas un affreux gauchiste!


    Videosurveillance : Georges Moreas aux débats du... par Boutault2008

  • Ne souriez pas, vous êtes filmés !

    Ne souriez pas, vous êtes filmés !
        Un vendredi soir, aux alentours de 18 heures. Le bus s'arrête à la station en bas du village de MUS, Gaspard en descend. Il a hâte de rentrer chez lui après une dure journée passée au collège. Même s'il lui tarde de retrouver Facebook sur son ordi, il ne marche pas trop vite car il sait qu'il est observé. A trois ou quatre mètres de hauteur, une caméra a été posée récemment, et d'ici à son domicile, il en croisera d'autres sur les huit que la Municipalité vient d'installer.
       Gaspard sait aussi que personne n'est derrière l'oculaire, -on n'est pas dans une grande cité ici-, donc pas de voyeur qui le suit pour détecter si son comportement est anormal et doit être signalé aux autorités. Mais le jeune homme a appris sur Internet que les personnes surveillées en priorité sont d'abord des hommes, puis des jeunes de moins de 30 ans et enfin des noirs. Et Gaspard est tout cela à la fois,même si sa peau est juste foncée, donc aucune chance d'être ignoré quand il se promène dans certaines villes. S'il visite un jour Nice par exemple, il se fera « tirer le portrait » un nombre incalculable de fois car le Maire en a installé près de 600. Au fait, combien de contrôleurs en permanence devant les écrans ? Un sacré paquet, suppose-t-il. Et ces contrôleurs, qui les contrôle? Bonne question, se dit-il en cheminant précautionneusement le long de l'avenue dépourvue de trottoirs et semblable à une piste d'envol tant les voitures accélèrent dans la descente.
        Mais marcher la tête baissée n'est pas très recommandé car cela voudrait dire qu'il a quelque chose à cacher, surtout qu'il a l'habitude de mettre sa cagoule pour se protéger du froid. Et ce geste est le signe révélateur qu'il pourrait faire partie de ces personnes peu recommandables qui n'ont pas la conscience tranquille. Alors, il marche le dos droit, les bras ballants, la figure impassible bien qu'il meure d'envie de faire un petit coucou en passant devant une deuxième caméra qui n'est peut-être qu'une vulgaire boîte en carton peinte en noir. Quoique, à 20 000 euros pièce d'après ce que lui a dit son paternel, on ne se moque pas, on respecte!
       Aïe !!! s'écrie-t-il soudain. En cheminant de cette façon, il n'a pas vu le magnifique trou qui défigure la chaussée. Ce trou-là, semblable à tous les autres qui pullulent dans ce village, combien faudrait-il d'argent pour les boucher? Dernière question qu'il se pose avant de rentrer chez lui: sécurité par la vidéo-surveillance ou par le revêtement de rues? Dans la vie, il faut faire des choix et à Mus, certaines personnes l'ont fait pour les autres sans leur demander leur avis. S'il s'était tordu la cheville, au moins il y aurait eu un témoin car la caméra, à condition qu'elle soit branchée bien sûr, aurait enregistré son accident et lundi, une bonne excuse pour ne pas aller en gym à l'école. A cette pensée, il ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire qui s'estompe vite quand il pense à ce qu'a écrit son prof au tableau:
    « Lundi, photo de classe. Ce week-end, ne vous entraînez pas à sourire, on doit vous reconnaître! »

    R. JAURETCHE

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