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MUS21 - Page 109

  • George Frêche est mort.

    George Frêche souvenir...

     

       George Frêche est mort, paix à son âme diront certains. Ce décès de l'homme politique le plus important de la région ne peut me laisser indifférent parce qu'il symbolise l'essence même de mon combat. D'autant plus symbolique que ce Frankenstein de la démocratie représentative était issu de la gauche.

       Pendant 33 ans cet homme régna sans partage sur la ville de Montpellier puis en 2004 sur la région. C'est le pur produit de cette forme de démocratie qui consiste à élire quasiment à vie des hommes parfois des femmes. Leur pérennité au pouvoir s'explique par le réseau sans cesse croissant, je dirai même exponentiel, qu'ils tissent au fil des années, dispensant leurs bonnes grasses et leur sympathie au fil des rencontres, entre un rosé et une agape, entre un bon mot, parfois de goût douteux, et un éclat de rire. Ainsi se constitue un filet de connaissances disparates qui peut réunir parfois des extrêmes. Le monstre électoral se construit ainsi, devenant alors inamovible. Il se donne un profil de bâtisseur en impulsant des réalisations pharaoniques alors même que sa région est la plus pauvre de France.

       Des frêches, il y en a des centaines en France à la tête là d'une mairie, là d'une communauté de commune, là d'un conseil général, cumulant les fonctions de députés ou de sénateurs. Qu'ils s'appellent Frêche, Jean Paul Fournier ou Balkany, ces monstres que distille notre système électoral, gangrènent la démocratie. Ils parviennent à se faire élire sur une vaguelette de votant d'à peine 50 % parfois, comme pour les régionales, en activant leur réseau d'influence. Ce ne sont plus des Présidents que l'on élit, mais des barons ou des rois. Ce n'est plus de la démocratie, le jeu est biaisé et les gens, de plus en plus nombreux, qui le réalisent ne vont plus voter.

       Dans mon combat au sein du conseil, je peux pester contre un rond-point que je juge inutile, une bibliothèque que je juge malvenue, ou sur le mode de désignation des gérants d'un commerce tout cela n'a pas grande importance à mes yeux. La seule conviction que je veux promouvoir est l'introduction du débat citoyen à tous les étages de fonctionnement de la mairie, une intrusion permanente dans les affaires du village. Promouvoir plus qu'une influence, mais l'action au cœur même de l'institution. Cela s'appelle la démocratie active. Promouvoir la participation aux conseils municipaux, avec un quart d'heure citoyen où chacun peut s'exprimer en début de conseil et non à la fin, introduisant le débat au cœur même de l'assemblée, des pétitions ouvrant un point à l'ordre du jour au conseil, le référendum d'initiative populaire pour les grands projets comme une bibliothèque ou un rond-point par exemple.

       Bref, des outils simples de démocratie pour mettre tout élu devant ses responsabilités de représentant du peuple, pas d'un réseau d'amis. Bien sur mes convictions politiques me conduisent à aller plus loin dans le sens de cette intrusion citoyenne permanente. Pas de cumul des mandats, pas de renouvellement de mandat, possibilité d'interrompre le mandat d'un élu par référendum. Autant de propositions qui débarrasseraient la vie politique de ces petits ou grands rois inamovibles aux pouvoirs exorbitants comme le fut George Frêche.

     

    Christian MARTIN

     

     

  • C'était il y a une semaine .

    MUS21 à la pointe de l'info, vous le savez tous, devez vous faire un compte rendu de l'inauguration du rond point  qui a eu lieu vendredi dernier. Le grandiose de cette manifestation, avec ses invités de marques devait être rendu au travers d'une super production.

    Je vous laisse donc regarder MINI KHEOPS A MINIMUS

     

  • Reponse de grincheux au journal municipal : Dans le merveilleux pays des bisoumus.

     

    Le journal municipal de MUS est sorti. Ce beau journal en papier glacé, organe officiel de Mme la maire, nous annonce enfin, et c'est une surprise, que l'automne vient d'arriver ! C'est ainsi au royaume mussois des bisounours. Le journal d'autocongratulations annoncera l'hiver puis le printemps et devinez quoi après. C'est ainsi au royaume merveilleux des bisoumus.

    Mon Dieu qu'il est agréable de se construire une bibliothèque parce qu'on aime les livres, de s'organiser un festival de musique classique, de harpe et de jazz parce qu'on aime la musique. Heureusement qu'elle n'aime pas la bourrée! Au royaume des bisoumus, on aime tous ce qu'aime la mairesse, même les petits ronds points, avec dessus une petite capitelle et dans la capitelle 7 petites chaises avec 7... HEu, non, excusez-moi, je me suis trompé de royaume, celui-là est très vilain, il y a des sorcières et des pommes empoisonnées. Quoique, chez les bisoumus, il y a un horrible conseiller qui dit toujours non à la gentille mairesse. Hou ! hou! Le vilain ! Au royaume des bisoumus, on dit hou ! Hou ! Quand on fait de la peine à la merveilleuse première dame du village. Les onze bisouconseillers qui lui sont restés fidèles frappent toujours dans leurs mains et ne lèvent jamais le doigt parce qu'au bisouconseil on s'aime et tout le monde aime le bisouconseil.

    Parfois l'horrible conseiller se dit qu'il doit être agréable de se faire passer pour une princesse, se faire élire par le conseil en oie blanche et sortir du poulailler des sénatoriales toute bleu UMP.

    Le vilain petit conseiller est rouge depuis le début, il n'a même pas honte de le cacher, le fourbe !

    Il se dit parfois dans un élan de bonté qu'il aimerait accepter les subventions d'un sénateur tout bleu, même condamné pour prise illégale d’intérêt. Qu'il aimerait croire que l'on peut être vice-présidente de la communauté de commune depuis bientôt dix ans, voter toutes les décisions qui ont conduit à un déficit abyssal ainsi qu'à un budget d'austérité frappant les plus pauvres, et n'être en rien responsable.

    Mon Dieu ! qu'il aimerait voter un budget bisoumus excédentaire de 60000 euros en fonctionnement et ne pas avoir honte de refuser de payer des sorties piscine de l'école, trois vélos, une subvention de 250 euros au RASED et le complément des transports scolaire pour le collège ! Mais, il est trop méchant, trop rouge et même pas bleu.

    Au royaume des bisoumus, on n’aime pas l'école. Mais on aime les pichous. Quand ils sont grands, ils boivent, ils fument et font du bruit. Ils ne devraient jamais grandir ! Peter vient nous défendre contre le méchant crochet !

    Hoou ! Le vilain petit conseiller rouge et teigneux, qui défend la poste et les services publics, ces trucs inutiles qui ne rapportent rien.

    Hou, hou ! Le vilain, il dit aux gens de se prendre en main, de signer des pétitions s'ils veulent que l'on répare leur rue, d'assister aux conseils municipaux rien que pour embêter, c'est pas juste !

    Au pays des bisoumus , on n’aime pas quand on ne pense pas en rond ou en vase clos. On n’aime pas les gros mots comme démocratie, débat, assemblée générale, quart d'heure citoyen, référendum d'initiative populaire ou pétition. Vous savez quoi ? Il paraît que le grincheux, il manifeste contre la réforme des retraites, et qu'il y avait plein d'autres grincheux dans les rues avec des drapeaux rouges, même pas bleu !

    Au pays des bisoumus on est pour la paix du cœur et des esprits...Alors, chantons !

     

    Un jour, mon Prince viendra,
    Un jour, on s'aimera,
    Dans son château, heureux, s'en allant
    Goûter le bonheur qui nous attend !

    Quand le printemps, un jour,
    Ranimera l'amour,
    Les oiseaux chanteront,
    Les cloches sonneront,
    L'union de nos coeurs,
    Un jour ... …..............

     

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    Christian MARTIN