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  • Que d'eau, que d'eau !!!

    Que d'eau, que d'eau !!!
    Ayant assisté au conseil municipal du 3 octobre (sauf la dernière partie intitulée « lynchage »), j'ai failli verser une larme lors de l'exposé du monsieur de la SDEI alias la Lyonnaise des eaux alias Suez.

    Rendez-vous compte, j'ai appris que 500 000 m3 sont pompés par an à Mus et Codognan pour être aussitôt reversés dans le sous-sol sans passer par un quelconque compteur. Avec une telle quantité, la région devrait normalement être couverte de gazon à rendre jaloux un Anglais. Malheureusement, ce n'est pas le cas de MUS qui est considéré comme un village « non-fuyant », ce que je confirme vu l'état de ma pelouse au mois d'août!

    Où va donc cette eau? Mystère!

    Puis ce monsieur de SUEZ environnement (qui manie mieux l'oral qu'un ordinateur) a peiné tout le monde en précisant que sa société perdait de l'argent en nous faisant payer le mètre-cube moins de 3 euros. De retour chez moi, je me suis alors précipité sur Internet et là, le chiffre d'affaire de cette société m'a rassuré. Juste 2 800 000 000 €, soit près de 3 milliards. Les actionnaires peuvent dormir tranquilles, sauf s'ils se rendent compte que dans un petit coin de France...

    N'empêche, d'ici à ce qu'il y ait l'an prochain une légère augmentation, j'ai donc décidé de ravaler ma larme car c'est de l'eau, mon eau à moi que je réserve pour une autre occasion!


    René JAURETCHE

  • Conseil municipal du 3 octobre (suite) le lynchage.

     

    Le lynchage organisé

     

    Eh! bien! Ce mardi 3 octobre est à marquer d'une pierre blanche. Mes collègues du conseil municipal m'avaient préparé un petit traquenard sympa pour les questions diverses.

    Notre premier adjoint, Mr F..., tout d'abord, m'a menacé de porter plainte parce que j'avais dit qu'il n'avait pas participé à la votation citoyenne pour la sauvegarde de la poste sur un article du blog . Il semblerait donc, selon ses dire, qu'il ait voté ailleurs. Donc, je corrige, Mr F... qui n'avait pas signé la pétition pour le maintien de la poste de MUS, comme une majorité de ses collègues du conseil, a voté pour la sauvegarde des services publics et de la poste quelque part en France. Je pense qu'il sera satisfait de la correction que je fais à cet article. Il remarquera que je respecte son droit de réponse, il pouvait même, s'il le voulait, laisser un commentaire pour démentir mes propos le jour même de la parution.

    Cependant, satisfais ou pas, s'il veut porter plainte ,je suis à sa disposition. En effet, le journal municipal, auquel il participe directement ou indirectement, m'a diffamé pour autre chose de bien plus grave et je vous renvoie à cet article du blog : http://mus21.hautetfort.com/archive/2009/05/20/le-journal-municipal.html.

    N'étant pas procédurier, je n'ai pas porté plainte ni menacé personne à ce sujet.

    Rappelez vous aussi, les propos diffamatoires l'an dernier, sur ce même journal, à l'égard de Marie Laurence Laboury  pour lesquels elle avait demandé un droit de réponse, jamais accordé.

    Le blog est un exemple dont le journal municipal pourrait s'inspirer. Mieux, si monsieur F... ou toute autre personne du conseil ou du village veulent publier un article, ils le peuvent!

    Alors chiche qui commence !

     

    Là, ne s'est pas arrêté le lynchage, l'article sur la nomination du couple de gérants par la commission d'appel d'offres a fortement déplu à notre mairesse. Je la cite :

    « il ne s'appelle pas Boutefeux, j'ai jamais dit ça en conseil . En plus, ce n'est pas gentil!Si vous aviez fait un tel dessin à vos débuts professionnels dans le village vous auriez dégagé »

    Alors là, je confirme ils ne s'appellent pas Boutefeux, ils ne viennent pas de nos ex colonies, la commission d'appel d'offres ne se déguise pas en adepte du kukuklanx. Je ne suis pas gentil non plus ! L'essentiel de mes patients ne sont pas Mussois. Il se trouve que mes qualités professionnelles sont aussi appréciées à Vergeze, Aigues Vives et Codognan . Je n'ai jamais joué au docteur ni au notable. Je suis atypique et je n'ai jamais eu à regretter mon authenticité.

     

    Cela dit,je change le dessin.

    J'avertis le public sensible et peu averti à l'humour:

    il ne s'agit pas d'un portrait, mais d'une caricature qui rend compte du choix d'une commission qui a préférée parmi trois dossiers, dont un mussois, un couple de quelque part qui, sans l'ombre d'un doute pour cette commission, était le meilleur choix. Comme cette commission n'a pas expliqué ce choix, nous imaginons ses préférences et nous fantasmons. Cela est la rançon de tout secret ou mystère.

     

    Voilà! j'ai averti, donc je révèle le portrait imaginé en remplacement de la famille Boutefeux.

     

    VOICI LA FAMILLE Tarpé!

     

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    Enfin, je me dois de redevenir sérieux.

     

    En plein lynchage , l'on m'a reproché d'être opposant systématique et de faire de la politique, alors que mes collègues vertueux ne travaillaient que dans l'intérêt du village. Je signale simplement que le seul projet achevé depuis le début du mandat de la nouvelle municipalité est la réfection de la cour de l'école. Je pense y avoir apporté ma petite contribution.

    J'aimerai que l'on me cite qui , en dehors de Mme la mairesse et de ses adjoints, a apporté des propositions. Le commerce est l'idée de qui ? La bibliothèque est l'idée de de qui ?

    Rien dans cette municipalité ne se fait de manière collégiale.

    En revanche, je fais de la politique! C'est bien vrai!Membre d'un mouvement antilibéral qui s'appelle les Alternatifs. J'ai fait campagne pour José Bové aux présidentielles, écrivant une lettre au conseil municipal pour qu'il apporte sa signature à cette candidature. Je ne l'ai jamais  caché .

    Mais le conseil municipal actuel qui a voté presque unanimement pour Mme la mairesse comme Grand Électeur aux sénatoriales, ne fait pas de politique et ne savais sans doute pas qu'elle serait la suppléante de Mr Fournier sénateur maire UMP de Nîmes.

     

    Pour résumer, sur le blog de MUS21 on peut écrire, commenter ,connaître le nom des rédacteurs et leurs opinions.

    Sur le journal municipal, on lit des articles à caractère diffamatoire, non signés sans droits de réponse.

    Non, vraiment, je n'ai de leçon à recevoir de personne en matière d'éthique et d'honnêteté politique. A ce titre, vous n'avez pas fini de lire le blog et de m'entendre en conseil municipal . Même à quatorze contre un ,je reste là , libre et je ne lâcherai rien durant les années qui restent de mon mandat de conseiller municipal .

    À bon entendeur salut.

    Christian MARTIN

     

     

  • SCANDALEUX !!!‎

    L’attitude d’un adjoint, en fin de conseil municipal est scandaleuse !

     

             Hier soir, à la fin du conseil municipal, j’ai assisté à une tentative de lynchage du seul élu de l’opposition… Ce dernier ayant même fait l’objet de menace d’un dépôt de plainte…

     

             Coup de gueule d’un élu de la majorité ? Non ce n’est pas l’impression que cela laisse au vu de ce qui s’est passé. Cela ressemble beaucoup plus à un coup monté et orchestré, madame le maire exhibant soudain de ses affaires, un extrait du blog MUS21. Le hasard fait parfois bien les choses mais là, il ne faut pas exagérer…

     

             Quel crime odieux ou de lèse-majesté cet élu a-t-il donc commis pour déclencher une telle furie ? Rien !... Ou presque rien… Si ce n’est d’avoir écrit dans son blog, suite à la votation citoyenne sur la défense de la Poste ceci : « Ni notre mairesse, ni ses adjoints n’ont participé au scrutin… » ;

     

             Cette affirmation est vraie concernant le bureau de vote organisé devant la mairie de MUS, et on ne comprend pas pourquoi aujourd’hui, cet élu affirme avoir voté ailleurs…

     

             Les mêmes qui disaient hier, ne jamais aller sur le blog car cela ne les intéressaient pas et qui demandaient de la sérénité, sont les premiers aujourd’hui a cracher leur haine…

     

             En clair, même si vous n’êtes pas d’accord, taisez-vous et faites comme si de rien n’était !!! Bel exemple de démocratie dans une société soi-disant libérale !!!

     

           Bel hommage à Croquignol !!!

     

     

    Jean-Noël GROSJEAN

  • Compte rendu du conseil de mardi 3 octobre (première partie)

     

    Les conseil municipaux passent tant bien que mal dans cette assemblée de plus en plus clairsemée, nous étions 11 et 6 citoyens spectateurs dans la salle.

    Je vais commencer par le rapport de Mr L...qui contrôle l'affermage de la gestion de l'eau par la SDEI filiale de la lyonnaise des eaux elle même appartenant au groupe SUEZ. Il faut savoir que trois grands groupes se partagent le marché juteux de l'eau en France : la SAUR, VEOLIA, et SUEZ. Autant dire que la concurrence est très limité. Le contrat qui nous lie à la SDEI court jusqu'en 2014.

    De ce rapports j'ai retenu cela:

    • Sur 1 millions de m3 d'eau qui sont pompés, seulement la moitié arrivent à nos compteurs. Mus fait figure de bon élève avec un indice de perte à 25%.

    Canalisation au 272 rue de la grande terre en 2007. ça pissait partout!

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    • Petassage de la SDEI
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    • Il y aurait eu une diminution de la consommation entre 2007 et 2008 de 18% (possible effet de l'amélioration des comportements ?)

     

    • L'amélioration du réseau qui perd de partout revient a la commune, en revanche le retrait des canalisation en plomb revient à la SDEI qui devra avoir réalisé tous ces traveaux d'ici 2014.

     

    • Entre 2007 et 2008 le prix de l'eau a augmenté de 3% alors que la SDEI serait déficitaire sur le secteur de 92000 euro . Bizarre ce n'est pas le genre de la maison SUEZ de travailler à perte.) La pratique a montré des irrégularité dans la gestion de ces entreprises qui comme véolia à Paris où des syndicats du comité d’entreprise évoquaient il y a quelques années une possible surfacturation des charges de personnel : + 270 % sur les factures ! Interpellée sur ce sujet, la direction de Véolia refuse toujours de répondre. Suez n'est pas en reste dans ces tricheries faisant payer un abonnement pour l'entretient des compteurs qu'ils ne vérifient jamais, prévu pour une durée de vie de 14 ans , ils les remplacent souvent bien au delà .

    Quand au nouveau compteur a distance outre leur prix qui sera plus cher, ils ne seront pas là pour repérer les fuites , mais pour réduire le personnel et faire de nouveau profits.

     

    Nous ne savons pas lire nos factures d'eau pas plus que nous ne pouvons contrôler la réalité des chiffres d'affaire de SUEZ.

    En revanche le salaire du PDG de SUEZ est de 1 016 667 € mensuel.

    Salaire Gerard Mestrallet

     

     

     

    Pour finir je vous invite à lire cet interwiev qui illustre bien la vigilance que l'on doit avoir avec le fermage privé de l'eau:

    Expert-comptable, Patrick du Fau de Lamothe s’est fait une réputation en tant qu’expert de Transcub, l’association qui a dénoncé les profits élevés de la Lyonnaise des eaux à Bordeaux. Il est aujourd’hui consultant spécialisé pour les collectivités locales.

    des abus à en juger par les baisses de prix actuelles,
    les délégataires ont réalisé des marges très élevées qui n’apparaissent
    pas dans les rapports annuels.


    Comment expliquez vous ce paradoxe ?


    Patrick du Fau de Lamothe
    : Les comptes rendus financiers annuels remis à la collectivité locale
    par les délégataires répondent à la méthode de présentation mise au
    point par la FP2E, leur syndicat professionnel, mais non aux règles du
    plan comptable général.
    Cette méthode a un effet, si ce n’est un but, opacifier
    les comptes. Quand j’effectue une expertise, j’épluche la comptabilité du délégataire, je modifie la présentation et l’évaluationdes charges en adoptant les normes comptables officielles.
    C’est la seule façon de connaître la réalité financière du contrat.


    Justement, quelle est cette réalité ?


    P. F. L. : Les délégataires ont fait des marges considérables jusqu’à présent.
    Il y a un décalage énorme entre les charges réelles supportées et le tarif pratiqué.
    À obligations identiques, voire renforcées, un maire peut négocier - 20 à - 30 %. Même si les investissements à réaliser sont lourds, les marges sont telles, dans ce secteur, qu’on peut se mettre aux nouvelles normes sans augmenter le prix de l’eau.


    Quels sont les mécanismes qui ont permis de tels profits ?


    P. F. L. : Les contrats ont été rédigés par les délégataires,
    ils incluent tous une clause d’indexation du prix de l’eau. Elle se
    base sur l’évolution de plusieurs indices très inflationnistes
    qui évoluent beaucoup plus vite que les charges. Il y a d’autres
    constantes, comme les taux d’intérêt élevés, de l’ordre de 10 à 12 %. Il y
    a aussi les droits d’entrée, illégaux, reconvertis en redevance d’occupation
    répercutée sur les factures.
    La loi sur l’eau de 2006 a prévu de la limiter mais le décret d’application
    n’est toujours pas paru.
    Et, en général, il n’existe pas de comptes prévisionnels dans les contrats. Sur vingt ou trente ans, le suivi est donc impossible pour la
    collectivité locale.


    Que conseillezvous à un élu qui veut négocier une baisse du prix de l’eau ?


    P. F. L. : Il doit connaître les comptes du service.
    La loi prévoit que la vérification se fait chaque année chez le délégataire,
    qui est tenu de présenter tous les documents nécessaires au contrôle. Le code
    général des collectivités territoriales impose cette vérification mais elle est
    rarement effectuée. Les élus se contentent du rapport annuel, c’est très
    insuffisant. Ce contrôle financier doit devenir systématique.


    Qu’apprend un maire lors d’un contrôle ?


    P. F. L. : D’abord de combien la collectivité locale s’est fait avoir ! Surtout,
    c’est le seul moyen de négocier dans un rapport de forces rééquilibré,
    grâce à la connaissance des vrais coûts supportés par le délégataire.


    Un contrat bien négocié, c’est quoi ?


    P. F. L. : Une durée limitée, une présentation des comptes selon les règles
    comptables officielles, des comptes d’exploitation prévisionnels pour chaque exercice
    du contrat, une clause d’indexation du prix égale au plus à l’inflation, une marge limitée
    à quelques pour cent puisque le délégataire exerce avec une visibilité forte sur huit à douze ans,
    sans concurrence et souvent sans capital en jeu. Peu de secteurs bénéficient de conditions
    aussi favorables.

     

    Ceux qui ont assisté à la présentation de Mr L....(fort sympatique au demeurant) devant une assemblée de conseillers municipaux beats ,comprendront.