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  • Nos enfants nous accuseront

    Vendredi j'étais invité par Mr BALANA maire de Vergeze et Patrick BONTON conseiller général,à la projection du film nos enfants nous accuseront. Un film pointant du doigt le risque sanitaire des pesticides et autres produits utilisés aujourd'hui dans l'agriculture tradionnelle. Ce film a été tourné dans la commune de Barjac, où son maire a décidé d'instituer une alimentation bio dans les écoles du village.

    Heureux maire qui n'est pas soumis aux "bienfaits" d'une communauté de commune vorace, et qui peut prendre en main les orientations  des cantines de son village! C'est un film émouvant où l'on peut apprécier le pouvoir de l'éducation dans les écoles pour combattre la malbouffe. ( Potager scolaire, implication de tous les acteurs et professionnels de l'alimentation pour apprendre aux enfants à mieux manger. On voit au fil d'une année les changements de mentalité des villageois sur l'alimentation. Le film a été suivi d'un débat avec le maire de BARJAC. Il faut tout d'abord saluer cette initiative du maire de Vergeze, bien isolée dans ce conseil intercommunal où semble -t-il le souci fut d'accroitre ses compétences dans des directions discutables , comme la police intercommunale, au détriment de la santé dans les assiettes de nos écoliers. Mr Balana nous a expliqué qu’Aigues Vives possède sa propre cantine scolaire, Vergeze et uchaud pourraient facilement en avoir une. Il ne manque à présent que la volonté politique de la communauté des communes, bien sûr, plombée par son déficit et l'apathie de la majorité des élus face aux grands problèmes environnementaux et sanitaires de notre planète.

    Le maire de Vergeze nous dit qu'il faut avancer par petites touches, le problème c'est que le risque avance à pas de géant. Le maire de BARJAC nous dit que c'est à nous citoyens de prendre en main ce problème. C'est ce que nous avons fait pas plus tard que samedi en participant à la mise sur  pied avec le SEL(système d'échange local) d'Aigues Vives, d'une AMAP(Associations pour le Maintien d'une Agriculture paysanne)

    Nous devons prendre les choses en main très vite avant que nos enfants nous accusent sur nos communes. Interpellons nos élus en conseil municipal et conseil intercommunautaire. Le temps presse. Les initiatives citoyennes pour les AMAP ou des coopératives bio doivent être relayées par des initiatives de politiques locales. Rencontre citoyenne et MUS21 vont s'y atteler.

    Des dates importantes pour concrétiser notre action:

    Pour ceux qui n'ont pas vu le film:Samedi 21 mars film " nos enfants nous accuseront" au cinéma de vergeze 16 h 45

    http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/

    Christian MARTIN


    Le prochain conseil intercommunal aura lieu le jeudi 26 mars à 18 h 30

    Samedi 28 mars une table est organisée par rencontre citoyenne sur le marché de Vergeze à 10 h. Toutes les associations citoyennes peuvent s'y associer et venir boire un café pour discuter. MUS21 y sera.

    Si vous êtes intéressés, vous pouvez me joindre sur cette adresse : christian.martin51@wanadoo.fr

  • Des dates à retenir

    Des dates en vrac à retenir !

    Jeudi 19 mars grève et journée nationnale d'actions parceque l'impact de la crise et le traitement que le gouvernement lui donne ne sera pas sans conséquences sur MUS et le bassin d'emploi Vistre Rhony Vidourle.

    Samedi 21 mars film " nos enfants nous accuseront" au cinéma de vergeze 16 h 45

    http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/


    Le prochain conseil intercommunal aura lieu le Jeudi 26 mars à 18 h 30

    Samedi 28 mars table organisée par rencontre citoyenne sur le marché de Vergeze à 10 h. Toutes les associations citoyennes peuvent s'y associer et venir boire un café pour discuter. MUS21 y sera.


     

     

  • Un nouveau chagrin d'école

    ecole.jpgUn nouveau « chagrin d'école »? (1)

    Vous connaissez la dernière du ministre de l' Education Nationale ? Si votre enfant fréquente l'école « les Amandiers », vous avez trouvé facilement la réponse. Il a institué une évaluation des élèves du CM2 en plein mois de janvier. Comme dernier cadeau de Noël, il y a mieux. Mais attention, ce n'est pas l'examen d'entrée en 6° qu'ont connu les anciens, non, juste des tests pour savoir ce que les enfants de cette classe ont assimilé-ou pas- à six mois de la fin de ce cycle...même si les sujets n'ont pas été encore étudiés! C'est vrai que les enseignants ne font jamais de contrôles, de bilans, de compositions pour parler toujours aux vieux de la vieille et qu'ils ont besoin d'une épreuve nationale pour établir un constat de réussites ou d'échecs de leurs élèves avant le passage au collège.
    Mais cette initiative « originale » n'est pas la première de M. Darcos.
    D'abord, on commence par reclasser les instits du RASED (Réseau d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté), prétextant qu'ils ne servent plus à rien, et on continue par réduire le nombre d'enseignants dans le primaire (6 000 au moins), d' où des classes qui peuvent atteindre le chiffre de 28 à 30 élèves (29,2 en moyenne du CP au CM2 dans une école voisine pour l'an prochain s'il n'y a pas d'ouverture).
    Puis on évoque l'idée de ne plus scolariser les péquelets de 2 ans et si tout va bien (façon de parler!), on envisage de supprimer carrément la maternelle sauf la grande section. C'est vrai que payer des « bac +5 » pour changer des couches et surveiller les siestes (dixit le ministre!), c'est du gaspillage. Ce qui est faux car pour être admis à l'école, il faut être propre. Et que fera-t-on de tous ces petits qui ne pourront aller dans des crèches ou des garderies faute de places et/ou de moyens financiers? Ne vous inquiétez pas, les grands pontes du ministère y ont pensé et ont décidé la création de jardins d'éveil où un personnel (quelle qualification?) coûtant bien moins cher s'occupera d'eux. Pour leur faire faire on ne sait quelles activités, à part un petit somme l'après-midi bien sûr. Les grands de la dernière année de maternelle, eux, auront du boulot en perspective puisqu'ils devront apprendre à lire et même devront pratiquement savoir lire en juin, puisque cette classe deviendra un CP déguisé, un CP1 quoi! (2). Quid du rôle des ATSEM ( Agent territorial spécialisé en maternelle)? Ces dames auront intérêt à se recycler très vite de même que les AVS (Auxiliaire de vie scolaire) si précieuses pour aider les enfants handicapés mais qui sont menacées elles aussi de disparition.
    On pourrait aussi parler de la suppression prochaine des écoles de formation des maîtres (les IUFM) car les professeurs sortiront des universités pour aller directement dans les classes sans avoir effectué le moindre stage.
    Enfin, on ne peut pas passer sous silence le fameux logiciel « base élèves » imposé aux directeurs d'école où des questions plutôt indiscrètes sont demandées aux parents, genre nationalité, pays d'origine, langue parlée à la maison, année d'arrivée en France, catégorie sociale...dont les réponses sont consultables par les autorités, les inspections, la mairie et qui encore? Autrefois, de mon temps, on leur demandait juste l'adresse, les numéros de téléphone, l'état de santé, des renseignements on ne peut plus banals (et non pas banaux d'après les instits!) Pourquoi de tels changements voulus par ce ministre? Officiellement pour améliorer le système éducatif et pour faire remonter le rang de la France dans le classement mondial des évaluations internationales . Mais en réalité, on en doute.
    Si l'on prend l'exemple de l'école de MUS, voilà ce qui risque d'arriver dans quelques années:
    D'abord des petites économies grâce aux subventions qui ne seront plus versées au RASED (mais çà, la commune a déjà pris les devants en ne leur donnant pas d'argent pour acheter du matériel justement spécialisé alors que l'année est loin d'être finie et qu'un nombre conséquent d'élèves en profitait)(3)
    Des économies encore mais plus importantes car le budget alloué pour les affaires scolaires diminuera fortement par suite de suppressions des classes de TPS, PS et peut-être la MS ( Toute Petite, Petite et Moyenne Sections) soit entre 20 et 30 élèves en 2009.
    Des économies toujours car si l'école des Amandiers n'avait plus que 3 ou 4 classes, elle devrait obligatoirement intégrer un établissement public d'enseignement primaire (EPEP), c'est à dire se regrouper avec une ou plusieurs écoles voisines avec toutes les conséquences que cela implique.
    Pour être juste, il y aura quand même des dépenses nouvelles pour financer ces fameux jardins d'éveil à moins que ce soit à la charge des familles...
    Désormais,on n'entendra plus certains conseillers municipaux (pas tous, il faut le reconnaître) se plaindre sans arrêt que: « L'école, ça coûte cher!»
    Entièrement vraie cette remarque, la directrice et ses collègues sont toujours à demander des sous à la mairie. Un jour, c'est pour acheter des étagères, un autre jour, c'est pour remplacer des stores cassés ou pire des livres qui ne sont plus adaptés aux programmes parce que ceux-ci changent pratiquement tous les ans, (même si pour cette fois les enseignants n'y sont pour rien, chaque ministre voulant laisser son « empreinte » dans les manuels scolaires). On ne parle pas évidemment du revêtement de la cour, sujet trop délicat pour être abordé ici.
    Alors, cette école de demain, c'est-à-dire celle voulue par nos dirigeants actuels, vous pensez qu'elle sera mieux que celle d'aujourd'hui? Bien sûr qu'elle doit changer, s'adapter aux réalités modernes, bien sûr que des réformes pour l'améliorer sont nécessaires et que les enseignants doivent continuer à se former. Mais le but de l'école, est-ce uniquement une question d'argent? A t-on parlé dans ces lignes de pédagogie, d'éducation (sans majuscule)? Et le mot « enfant », a-t-il été cité une fois?

    René JAURETCHE, ancien directeur d'école, actuellement Délégué Départemental de l' Education Nationale



    1- Titre d'un ouvrage de Daniel PENNAC
    2- Lettre de André OUZOULIAS, professeur à l'IUFM de Versailles
    3 La CNIL a imposé la suppression de nombreuses questions
    4-La Mairie pourrait changer d'avis suite à la demande de Mme l' Inspectrice

  • Conseil intercommunal du jeudi 26 février.

    Conseil intercommunal du jeudi 26 février.

    La crise financière de notre petite communauté de communes est entrée dans les mœurs, plus personne ne fait semblant d’être choqué par les histoires de finance de la communauté de communes.

    A l’ordre du jour, le président essaie de nous expliquer ce qu’il s’est passé avant son arrivée : de nombreux déficits de fonctionnement de la communauté de communes, jamais compensés. La traduction serait que la communauté de communes continuait de construire et d’investir, alors qu’elle n’avait déjà plus les moyens de payer ses salariés et qu’elle faisait fonctionner ses services à perte. Aussi, des dépenses trop importantes auraient été placées dans la section fonctionnement du budget intercommunautaire… ce qui empêche par la suite de récupérer la T.V.A. et qui équivaut à une augmentation de près de 20% de certaines factures.

    Aucune malversation, donc, contrairement à ce que laissait sous-entendre le mot d’excuse signé par les dix anciens vice-présidents. M. Estève a confirmé que toutes les dépenses et tous les budgets avaient été soumis à l’approbation du conseil. La faute est donc définitivement collective.

    Il a par la suite exposé les trois méthodes qu’il retient pour renflouer le déficit de la communauté de communes.
    -Premièrement, le paiement par toutes les communes de la communauté de communes d’une « taxe solidarité », en fait un prélèvement sur des dotations de compensation de la taxe professionnelle. En effet, les communes ne prélèvent plus cette taxe, c’est la communauté de communes qui la perçoit. Cette compensation sert donc à « amortir » les pertes des communes. Notons qu’une commune comme Mus n’apporte presque pas de taxe professionnelle. La commune de Mus est donc appelée a payer à partir de son budget principal la fameuse taxe solidarité.
    -Ensuite, si cela ne suffit pas (ou si l’idée avait été rejetée), une taxe exceptionnelle serait mise en place. Elle aurait pour but de renflouer en un ou
    deux ans les finances de la communauté de communes. Celle-ci se concrétiserait par une forte augmentation des taxes foncières et de la taxe d’habitation. Inutile en plus d’espérer les voir baisser dans la foulée.
    -Enfin, dernier recours, la mise sous tutelle de la communauté de communes. Solution peu souhaitable selon nos délégués. A se demander ce qui pourrait être pire que la période de restriction dans laquelle nous entrons. Le président a peut-être apporté une réponse à ce point en précisant que les délégués intercommunaux passeraient vraiment pour des « rigolos » s’ils devaient en arriver là… à moins qu’ils n’aient pas attendu…

    Aussi, les mauvaises nouvelles continuent à affluer : le prix du rachat du papier, qui permet de baisser le prix de l’enlèvement des ordures ménagères, s’est totalement écroulé. Il a perdu près de 90% de sa valeur. C’est une manne financière importante qui s’échappe.

    Pour finir sur une note optimiste, un projet novateur a été présenté par les élus de Boissières. Il s’agit d’un parc de plus de vingt hectares de panneaux photovoltaïques, proposé par Electricité de France – énergies nouvelles. Celui-ci serait en mesure de produire de l’électricité pour près de 5000 foyers, en polluant un minimum. Ce projet serait placé dans une zone de garrigue basse, donc très peu de destruction de forêt, et pourra être entièrement démonté si la commune ne souhaite pas reconduire le bail.
    Ce projet produirait de la taxe professionnelle pour notre communauté de communes, qui en a bien besoin, grâce à la location des terrains de Boissières. Et en espérant que la suppression de celle-ci, annoncée par le Président de la République, ne concerne pas ce type de projet. Car ce n’est pas une éventuelle « taxe carbone » qui rendra ce type de projet attractif pour les communes.
    La suppression de la taxe professionnelle deviendrait alors un frein au développement durable.

    Antoine BOGARD