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communauté de communes

  • Compte rendu du conseil communautaire du 8 octobre 2009.

    Un conseil de reprise finalement assez banal pour la communauté de communes. Au programme, le remplacement d’un délégué dans l’équipe d’élus, l’achat de masques et de gel « anti-grippe A », quelques dettes non recouvrées (pour un montant de 3000 €), et la confirmation de la participation au régime général de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) pour les entreprises situées sur le sol de la communauté de communes (qui permet de recevoir plus de taxes, puisque celle-ci dépend surtout de la surface du terrain, et pas du tout de la quantité de déchets …ménagers ( !) produits, ce qui est très avantageux pour la communauté de communes, mais parfois problématique pour les entreprises, qui se retrouvent parfois avec des sommes pour le moins… extravagantes à payer).

    Le plus intéressant est finalement le nouvel effort que nous allons devoir faire pour faire face au déficit de la communauté de communes : diminuer le nombre de levées des ordures hebdomadaires – grâce à un principe de « bonus » qui récompensera les foyers qui utilisent le moins le ramassage des ordures ménagères. Quel intérêt à priori – mis à part le plaisir de la contrainte ? Aucun :

    En quoi sortir les poubelles une fois par semaine changera quoi que ce soit au nombre de levées (l’un des principaux enjeux pour le nouveau bureau de la communauté de communes avant d’envisager une stabilisation du taux de la TEOM), si les citoyens n’ont pas un jour imposé ? ce qui n’est pas dans le projet. Une personne pourrait choisir un jour, son voisin un autre, les deux recevraient un « bonus », la communauté de communes devrait maintenir les deux tournées, et nous aurions toujours à payer cette tournée malgré tout.

    La prochaine fois, le passage du bac à ordure en plastique solide, au sac à ordure. On va rire. Ceux qui cachent des carcasses de poulet dans la poubelle jaune seront vite démasqués.

    Antoine BOGARD

  • communauté de communes

    Prochain conseil communautaire

    le jeudi 25 à 18h30

    au siège de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle

    2 avenue de la Fontanisse

    à Gallargues-le-montueux

  • Conseil communautaire du 14 Mai 2009

    Il est bien difficile actuellement d’arriver à savoir quand se déroulent les conseils communautaires. L’information de la part des communes est quasi inexistante : la preuve, le dernier bulletin municipal de Mus, où pas une ligne n’est consacrée à cette institution en quasi-faillite qui gère une grande part de notre commune.

     

    C’est pour cette raison qu’une information permanente doit être assurée autour de cette institution, et que les conseillers municipaux doivent, plus que jamais, demander à être informés des décisions prises par ce conseil qui, depuis sa création, a considérablement réduit leur pouvoir.

     

    Durant le vote du budget de l’année 2008, le 26 mars 2009, le président de la communauté de communes nous prévenait : la situation devient si problématique qu’il envisageait déjà d’abandonner certaines compétences de la communauté de communes. Sans donner plus de détails.

     

    Nous craignons à présent qu’il s’agisse là des compétences liées à la petite enfance : cantines, garderies, etc. qui semblent être un « boulet » pour la communauté de communes et pour les communes…

    En effet, nous nous souvenons les efforts qu’il a fallu déployer en 2008 pour interpeller l’attention du conseil municipal sur l’état de la cour d’école de Mus.

    Vergèze accueille en ce moment un nouveau quartier : « la Malacorade ». Plusieurs dizaines de familles arrivent. Aucune extension de l’école n’est prévue…

    Pour justifier le refus des cantines « bio », il y a des clichés tout prêts :

    « On aura beau faire du « bio », les enfants se précipiteront à « MacDo » à la sortie de l’école. »

    « J’aimerais voir un toubib qui confirmera que manger « bio » préserve la santé des enfants »… (Qu’en pense Christian Martin ?)

     

    Cette fois-ci, ce sont les études organisées après les cours dans les écoles primaires de certaines communes qui sont visées. Celles-ci sont facturées 7,50 euros par semaine et par enfant, et coûtent 15 euros à la communauté de communes. Sur le budget, cela représente un coût de 15 000 euros annuels. Loin d’être insurmontable dans un budget de 15 millions d’euros, cette facture gêne quand même nos délégués : de deux choses l’une : ou les études sont facturées 15 euros / semaine / enfant (ce qui serait le prix du « service »), soit les études sont supprimées. Une seule déléguée a pris la parole et s’est interrogée sur cette stratégie. D’autant plus que ces mêmes délégués venaient de voter une vieille facture de plus de 10 000 euros pour planter des pins parasols plutôt que des pins d’Alep sur un rond-point.

     

    Plus largement, c’est l’idée que certains de nos élus semblent se faire de l’éducation qui pose problème. C’est même un débat national, mais qui montre dans notre cas toutes ses implications locales.

    Le président de la communauté de communes considère souvent les questions d’éducation  comme des services rendus, qui supposent une facturation exacte des prestations, alors que l’éducation a toujours été considérée comme un investissement à long terme.

    Dans le premier cas, seuls ceux qui en ont les moyens peuvent profiter de tous les mécanismes mis en place pour aider les enfants.

    Dans le second, tout est mis en place pour aider tous les enfants sans distinction. C’est (théoriquement) le principe de l’éducation nationale publique. Seulement, les collectivités locales ont, nous le voyons bien, leur mot à dire, et là, les inégalités apparaissent.

    En passant le prix des études de 7,50 euros à 15 euros, combien de familles ne pourront plus les payer ?

     

    Et tout cela se décide à Gallargues.

     

    Ajoutons aussi que les parents ayant des enfants au collège de Vergèze manifestaient le samedi 4 avril : le collège est surchargé, les enfants sont entassés dans des préfabriqués car les salles de classe manquent, et personne n’arrive à faire avancer le projet de collège de Gallargues.

     

    Ce n’est plus de l’éducation, c’est de l’élevage.

     

    Antoine BOGARD