Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Réflexion aprés l'intervention des nervis de la Ligue du Sud au collège de Vergèze.

    Après les violences d'une ligue d’extrême droite en soutient au représentant FN du conseil général dans le conseil d'administration du collège de Vergèze.

    Une vidéo pour expliquer pourquoi il serait temps de se mobiliser avant que son clone dédiabolisé du FN prenne le pouvoir dans certaines régions.

     

  • Vergèze : Le FN protégé par les Identitaires de la Ligue du Midi

    fachoverg.jpg

    Vidéo réalisée ce lundi par les sympathisants de Nicolas Meizonnet 

    de piètres patriotes et d'authentiques fascistes


    La Ligue du Midi au secours du FN.

    Ce lundi 2 novembre, le réseau Raage appelait pour la troisième fois à un rassemblement de protestation devant le collège de Vergèze, à l occasion du conseil d’administration dans lequel siège un élu FN.
    Cette fois-ci, un comité d’accueil de choix était un rendez-vous : l’extrême droite est parvenue à trouver une quarantaine de personnes venues de plusieurs départements pour soutenir le Front National et son élu. Parmi eux, Richard Roudier et plusieurs membres de la Ligue du Midi. Autrement dit, la vieille garde du Bloc Identitaire (qui a scissionné en 2012 en « réseau identitaire »). Le FN essaye depuis quelques années de prendre ses distances avec les Identitaires, du moins en façade, afin de se montrer sous un jour plus présentable et de gagner une certaine légitimité « républicaine ». Et la responsabilité de la Présidence P.S. du Conseil Départemental est complètement engagée, car c’est le Parti Socialiste qui a donné mandat aux fascistes pour siéger officiellement dans les Conseils d’Administration. Par ce fait, le parti de François Hollande participe à la légitimation de Marine Le Pen, et à la progression des idées les plus réactionnaires et nauséabondes. Par calcul électoral… certainement

    Lundi soir, ce masque fragile de respectabilité est tombé : la simple présence de la Ligue du Midi en est une preuve, appuyée par des slogans sonnant comme des provocations haineuses: « il ne chante plus, Clément Meric » (insulte à la mémoire du jeune militant assassiné par des fascistes en 2013), « et ils sont où les antifas? » (Ils se reconnaissent donc bien eux-mêmes comme fascistes…), pour finir par lancer en partant: « les flics ne seront pas toujours la pour vous protéger, pédés! » (On appréciera l’insulte homophobe au passage. ) Les « flics » en question ont laissé les provocations s’accumuler, jusqu’à la tentative de nous subtiliser la banderole, qu’un des manifestants pro-FN est allé embarquer sous l’ œil débonnaire des gendarmes. Il a fallu qu’un membre du Raage aille la lui arracher – et se retrouve plaqué au sol par les forces de l’ordre.

    Bref, le FN avait battu un rappel large à la droite de sa droite, perdant peut être patience face à notre vigilance avec laquelle ils doivent désormais compter.

    RAAGE 30 – Contact : raage.gard(a)gmail.com

  • Le danger du F. N. qui entre dans les écoles, réunion publique à Vauvert

    fachoverg.jpg

    Vidéo réalisée ce lundi par les sympathisants de Nicolas Meizonnet 

    de piètres patriotes et d'authentiques fascistes

     Suite à l’article du mardi 3 novembre concernant la manifestation contre la présence d’un élu FN au CA du collège de Vergèze. Nous souhaitons rétablir certains faits.

    Nous étions en effet une dizaine à manifester ce lundi . Les pro FN gonflés par une cohorte de militants identitaires de la Ligue du Sud, étaient une quarantaine. Nous avons enduré des invectives de ce groupe, qui auraient pu être légitimes venant d’un parti qui se dit républicain et défend son élu. Mais ce sont des menaces directes et surtout des propos racistes et ouvertement homophobes que nous avons essuyés, ainsi que des chants haineux se réjouissant du meurtre de Clément Méric jeune militant antifasciste assassiné en 2013 par des néonazis.

    Autant de propos qui justifient notre opposition au FN et notre présence. Considérant qu’un parti raciste n’a pas sa place dans l’Éducation nationale, qui plus est dans notre région où peut-être un tiers des élèves sont d’origine dite immigrée, et que cette présence n’est pas de nature à apaiser les tensions communautaristes.

    La banderole que nous avions amenée est restée sagement enroulée et rangée. Nul parmi nous n’a envisagé de la dérouler face à ces agressions et par souci d’apaisement.

    Si vous considérez que tout est rentré dans l’ordre, nous sommes en droit de nous demander de quel ordre parlez-vous. Cela n’a pas l’air d’être celui de la République démocratique qui garantit le droit à manifester librement et sans crainte ses opinions.

     

    Réunion publique
     
    demain,  jeudi 5 novembre à 18 heures,
     
               Salle Frédéric Mistral 
    (à côté de la salle Bizet indiquée par des panneaux).
     
    Projection  du  reportage   : "Main Brune sur la ville".
     
    Débat  :    Le danger du   F. N.  qui  entre dans les écoles,
                   Que fait-il déjà de nocif dans les municipalités.
     

                                    Venez nombreux !

     

  • Collège de Vergèze(Gard) le conseiller FN avec ses nervis identitaires

    Réponse à l'article du Midi Libre

    Monsieur

    Je lis dans votre journal ceci :

    « lls  étaient une  bonne  dizaine à  manifester  devant les  grilles du collège  de  Vergèze, lundi soir,  pour  protester  contre la  présence  au  conseil d'administration du conseiller départemental  FN Nicolas Meizonnet.  Cette  fois-ci,  une vingtaine  de  soutiens  à  l'élu frontiste  (dont  son père  et des membres  de  la  Ligue  du  Midi) étaient  également  présents. Entre  les  deux  groupes,  les gendarmes  veillaient  au  grain. Ils  ont  du d'ailleurs intervenir lorsqu'une  échauffourée d'une quinzaine  de  secondes est  survenue, Un manifestant opposé  au FN a tenté d'enlever une  banderole après  quelques invectives  du camp  d'en  face.  Tout  est rapidement  rentré  dans l'ordre. »

    Nous étions bien dix (13 exactement). Ils n’étaient pas une vingtaine mais bien 40. Le « rapport de force » en est légèrement modifié, si c’est une façon d’égaliser les camps et la menace, elle est réussie.

    Que papa soit là pour soutenir son petit, c’est touchant. Mettre en parallèle cette paternelle protection et la présence de membres de divers groupuscules d’extrême droite, venus pour en découdre, est étonnant.

    Que les gendarmes aient veillés au grain est exact. La menace était ouvertement d’un seul côté et très claire. Ils nous ont protégés, il faut le dire ainsi.

    La banderole était à nous, sagement enroulée et rangée. Nul parmi nous n’a envisagé de la dérouler, de peur d’envenimer les choses. Ni de l’enlever, c’est absurde. Est-ce une coquille ?

    Les invectives sont venues des membres de la Ligue du Sud : PD, saloperie gauchiste et autres…Ces gens se sont réjouis ouvertement et en chantant que Clément Méric, militant anti-fascistes tabassé à mort, « ait été buté » par leurs amis parisiens. Nous sommes restés silencieux tout du long, n’applaudissant qu’une fois, par dérision, après un discours particulièrement virulent d’un excité portant un casque intégral à la main.

    Si vous considérez que tout est rentré dans l’ordre, nous sommes en droit de nous demander de quel ordre parlez-vous. Cela n’a pas l’air d’être celui de la république démocratique qui garantit le droit à manifester librement et sans craintes ses opinions.

    Si vous considérez qu’un parti raciste a sa place dans l’Education Nationale, qui plus est dans notre région ou peut-être un tiers des élèves sont d’origine dite immigrée, et que cette présence soit de nature à apaiser les tensions communautaristes, libre à vous.

    Si vous considérez que des gens d’un parti notoirement connu pour ses affinités fascistes, voire nazies, et ce au plus haut niveau de sa hiérarchie, sont aptes à former de futurs bons républicains respectueux de leurs concitoyens, c’est aussi votre droit.

    Nous, nous sommes en droit de nous demander si de tels articles, tendancieux jusque dans leurs moindres nuances, ne sont pas de nature à dénaturer gravement le processus démocratique dont se réclame à grand cri le Front National, processus qu’on ne cesse de nous opposer quand nous tentons d’éclairer sur la nature exacte de ce parti. Ils sont élus, certes, mais si c’est sur la base d’une telle désinformation, comment s’en étonner ? Vous participez ainsi clairement à la spirale de haine qui sape inéluctablement ce qui reste de notre démocratie. C’est votre responsabilité.

    Des indignés présents