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  • 2000 SDF meurent en France chaque année

    Parmi les personnes décédées en 2014, 88% étaient des hommes morts en moyenne à l'âge de 49 ans...

    On attend des mesures d'exception!

    http://www.20minutes.fr/societe/1732315-20151117-sdf-plus-2000-morts-an-france

     

     

    VOUS N'ÊTES PAS SEULS !
     
    Chaque année, l'hiver installe une situation encore plus insupportable que d'habitude : des personnes vivent sans logement, ou dans des logements indignes.
    Le droit au logement, c'est un droit constitutionnel depuis 1946,
    un droit de l'homme universel depuis 1948.
    Condition essentielle pour vivre, mener une scolarité, trouver un travail, être en bonne santé... il serait interdit aux plus précaires, aux menacés d'expulsion, aux étrangers ?
    C'est une atteinte à leur dignité et à la justice sociale. Une atteinte aux droits fondamentaux.
     
    Pourtant, la solution est spectaculaire : Selon les chiffres 2012 de l'INSEE,
    Il existe à Nîmes plus de 7000 logements vacants.
    Il y a 800 logements sociaux vides à Nîmes.
    Il faut le faire savoir !
    Le sujet de la réquisition des logements doit être posé.
     
    Un logement vide, c'est inacceptable puisqu'il y a des gens mal logés ou des gens sans logements.
    Pour mener la lutte collective, et sans se substituer aux associations déjà présentes sur le terrain, nous voulons constituer un collectif « Droit au logement » avec vous qui êtes sans logement ou en logement provisoire ou précaire, insalubre, sous la menace d'une expulsion,... et des soutiens :
    Vous n'êtes pas seuls ! Ni pour lutter pour obtenir un logement décent, ni pour lutter pour plus de justice sociale.
     
    Soutiens, témoignages, discussions …
    nous, citoyens et associations porteurs de cette initiative, vous proposons
    une rencontre
    MERCREDI 25 NOVEMBRE À 20H00
    AU CENTRE PABLO NERUDA
    1 Place Hubert Rouger - Nîmes
    avec
    JEAN-BAPTISTE EYRAUD
    Co-fondateur et militant
    de Droit Au Logement
     
    Vers 19h00, près de l'entrée du Centre P. Néruda,
    une soupe chaude sera proposée avant le débat.
    Entrée libre.
     

  • La République, ses bâtisseurs et ses fossoyeurs…

     

     

    Si je n’étais pas professeur, si je n’avais pas vu ce matin le Directeur de l’école où je travaille s’adresser aux élèves en prenant sur les épaules cette responsabilité d’être, pour toute notre communauté scolaire, le représentant de la République, j’aurais sans doute pensé, comme beaucoup, qu’elle n’est plus – cette République - qu’ une vieille statue, un totem, que l’on acclame par intermittence, que l’on convoque aux décorations des corrompus et aux enterrements des innocents.

    Car, à l’heure où ses ennemis traditionnels les plus opiniâtres se sont permis de lui voler son nom, à l’heure où son président ne se tourne vers elle – à travers le parlement - que pour s’octroyer davantage de pouvoir et détourner jusqu’à la raison d’être de notre Constitution, à l’heure où des ministres de cette République, en voyage à l’étranger, insultent leurs compatriotes syndicalistes, à l’heure où le peuple est exposé à la violence d’une société qui ne répond plus qu’aux impératifs de l’actionnariat, à l'heure enfin ou le suffrage même s'est vidé de toute promesse, A cette heure donc, nous sentons bien que nous serons bientôt conviés à défiler sous des badges et que d’aucun diront opportunément:  "Regardez cette foule! c’est

    l’égalité la liberté la fraternité!"

    Mais nous savons bien que cette foule est un masque d'apparat et qu’elle cache une société où il est difficile de faire vivre ces valeurs de la République. Avant, donc, que le masque ne tombe - et il tombera car nous nous lasserons des slogans et des défilés à force de compter les morts - voyons ce que nous pouvons faire pour que ce qu’il cache aujourd’hui n’aie pas, demain, le visage hideux de la haine. J’emprunte la grandiloquence romantique d’un Victor Hugo car beaucoup de politiques aujourd’hui me semblent petits quand la République se nourrit de grandeur.

    Heureusement, quand, ce matin, le Directeur a parlé aux enfants de liberté, d’égalité et de fraternité, j’ai vu la République se bâtir et il y avait de la grandeur dans cette cérémonie. Cette cérémonie où le seul véritable mensonge ne fut dit que par l’impérieuse nécessité de laisser aux enfants leur enfance.

    Vendredi, Daech nous a frappés, et quand les petits fonctionnaires n’ont pas tremblé les autres ont fait vaciller tout l’édifice en voulant changer rien moins que la Constitution même de notre République. Beau cadeau pour des terroristes! Où donc est le courage, où donc est le travail à mener où donc est la grandeur dont la République a tant besoin?

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  • COP21, vous y croyez?

  • Maudite soit la guerre

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    A chanter demain au monument au mort

    Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé,
    On va r'prendre les tranchées,
    Notre place est si utile
    Que sans nous on prend la pile.
    Mais c'est bien fini, on en a assez,
    Personn' ne veut plus marcher,
    Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
    On dit adieu aux civ'lots.
    Même sans tambour, même sans trompette,
    On s'en va là haut en baissant la tête.

    Refrain
    Adieu la vie, adieu l'amour,
    Adieu toutes les femmes.
    C'est bien fini, c'est pour toujours,
    De cette guerre infâme.
    C'est à Craonne, sur le plateau,
    Qu'on doit laisser sa peau
    Car nous sommes tous condamnés
    C'est nous les sacrifiés !

    C'est malheureux d'voir sur les grands boul'vards
    Tous ces gros qui font leur foire ;
    Si pour eux la vie est rose,
    Pour nous c'est pas la mêm' chose.
    Au lieu de s'cacher, tous ces embusqués,
    F'raient mieux d'monter aux tranchées
    Pour défendr' leurs biens, car nous n'avons rien,
    Nous autr's, les pauvr's purotins.
    Tous les camarades sont enterrés là,
    Pour défendr' les biens de ces messieurs-là.

    au Refrain

    Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance,
    Pourtant on a l'espérance
    Que ce soir viendra la r'lève
    Que nous attendons sans trêve.
    Soudain, dans la nuit et dans le silence,
    On voit quelqu'un qui s'avance,
    C'est un officier de chasseurs à pied,
    Qui vient pour nous remplacer.
    Doucement dans l'ombre, sous la pluie qui tombe
    Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.

    Refrain
    Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront,
    Car c'est pour eux qu'on crève.
    Mais c'est fini, car les trouffions
    Vont tous se mettre en grève.
    Ce s'ra votre tour, messieurs les gros,
    De monter sur l'plateau,
    Car si vous voulez la guerre,
    Payez-la de votre peau !

    Exec_mutins_809f-6e3cd.png

    Et l'on mourrait aussi en chantant cela

    des ordres d'un officier d'active à l’abri dans son nid .

    Journal des tranchées du camarade Baudin

    http://www.atramenta.net/lire/journal-des-tranchees-du-camarade-baudin/52484

    C'est ça la guerre!