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MUS21 - Page 137

  • LA POSTE DE MUS FERMEE TEMPORAIREMENT

     

    LA POSTE DE MUS FERMEE TEMPORAIREMENT

     

    La Poste a décidé de ne pas remplacer notre guichetière pendant ses congés annuels, c’est pourquoi jusqu’au 22 août 2009, pour toutes nos opérations nous devrons nous déplacer dans un autre bureau à notre convenance...

    Remercions vivement les responsables de la Poste qui ont pris cette décision et qui ont oublié toutes celles et ceux qui n’ont pas de moyens de déplacement…

    Une fois de plus, le Maire et son Conseil Municipal ont fait preuve d’un mutisme consternant et accepté cette décision… Alors que dans d’autres communes du Département les élus ont dénoncé ces agissements et exigé de La Poste le remplacement des guichetiers absents…

    Avec la décision du Président de la République et de son Gouvernement de privatiser coûte que coûte La Poste, il y a de réelles inquiétudes pour la survie de notre bureau et nous devons rester mobilisés pour que cette fermeture estivale ne se transforme pas en fermeture définitive.

    Nous savons qu’il est habituel que les dirigeants fassent leurs mauvais coups pendant cette période d’été où les gens pensent plus aux vacances qu’à autre chose…

    La Poste est riche et autonome, il aurait été facile de trouver quelqu’un qui puisse assurer la continuité du service…

    Bel exemple de ce qui risque de nous arriver si nous n'y prenons garde...

    Avec ses restructurations actuelles, La Poste prépare sa privatisation et le transfert de l’Argent Public vers le domaine privé, afin de le redistribuer à quelques actionnaires bien pensant qui ne veulent que rentabilité et surtout pas d’un Service Public moderne.

    La Poste occupe une grande place dans la vie économique, politique, sociale et culturelle dans notre commune et doit demeurer un service public de proximité pour tous, dans le respect de la péréquation tarifaire* et dans la complémentarité de ses activités (courrier, colis, bureaux de poste, services financiers).

    La vocation du Service Public Postal est de répondre aux besoins de tous les usagers aussi bien dans les zones urbaines et rurales.

    C’est pourquoi nous restons attachés au maintien de notre bureau de Poste et que nous serons vigilants à sa réouverture dès le 24 août 2009.

     

    Jean-Noël GROSJEAN

    * La Péréquation tarifaire permet de payer un service le même prix quelque soit le lieu où l'on se trouve... Dans un service privé cette option n'est jamais garantie...

  • La poste ferme... pour deux semaines.

    La poste de Mus sera fermée deux des trois prochaines semaines. En cause? la décision de l'entreprise de ne pas remplacer la responsable du bureau.

    Nous sommes donc priés d'aller à Codognan en attendant.

    Mus continue à s'isoler...

  • L'école et la mairie



    Ça y est, ça recommence! Ou si vous préférez « Bis repetita »comme diraient les latinistes.
    Après l'histoire de la cour, voici maintenant l'histoire de la salle Mus Art' D. Vous vous souvenez certainement du premier épisode écrit en février 2009 et qui narrait les mésaventures de cet espace naturel dans l'école « Les Amandiers », sujet de polémiques passionnées genre: « Elle est belle ma cour avec ses arbres et sa terre battue! » qui s'opposait à « Elle est dangereuse cette cour avec ses cailloux et ses racines! »
    Quelques mois plus tard, après quelques péripéties et plusieurs devis, une commission mixte composée telle un certain apéritif d'un tiers d'enseignants, d'un tiers de parents d'élèves, d' un tiers de conseillers municipaux sans oublier un bon zeste de blog MUS21, avait réussi à établir un compromis consistant en une « bétonnisation » partielle pour résoudre ainsi le problème des inondations les jours de pluie et réduire la dangerosité de ladite cour. Ce compromis fut accepté par madame le Maire, ce qui lui évitera ainsi de venir surveiller les récréations ( voir le dernier bulletin municipal) et de dépenser trop grâce à ses amis bien placés qui ont sorti de leurs manches des subventions conséquentes pour couvrir les frais.
    Alors que tout ce petit monde concerné se félicitait mutuellement et préparait des discours de circonstance, les enseignants ont voulu passer une seconde couche comme on dit dans le bâtiment.
    Jouxtant cette future belle cour, faisant partie intégrante du groupe scolaire, se trouve Mus Art' D. Une grande salle qu'utilisent régulièrement les associations du village pour leurs réunions, la municipalité pour ses réceptions et l'école pour sa kermesse annuelle. Comme l'écrit si bien un des leurs, les instits sont ainsi faits: « Tu leur donnes la main, ils te prennent le bras. » Et ils ne te le rendent pas, pourrait-on ajouter! Comme leur préau est un peu juste question superficie et assez bruyant, ils pensaient pouvoir disposer de cette salle les jours de pluie pour des exercices de motricité indispensables (et obligatoires) au bien-être de leurs élèves. Ils en utilisent déjà une petite partie mais cela ne leur suffisait plus, d'où demande- respectueuse et polie- auprès du responsable municipal chargé des affaires scolaires lors d'un conseil d'école qui fut ce jour-là plutôt houleux.
    _ Non, répondit-il.
    _ Pourquoi? demandèrent-ils.
    _ Parce que!
    _ Mais pourquoi? insistèrent-ils soutenus par les parents présents.
    _Parce que … c'est politique!
    Effectivement, ce refus est politique puisque c'est le maire qui ne veut pas que les enseignants s'approprient cette pièce. Lors du dernier conseil municipal, le premier magistrat s'exclama avec des trémolos dans la voix et le regard noir :
    _ «  Non, ils n'auront pas cette salle! Déjà qu'avec les associations, on a assez de problèmes, alors avec les enseignants... et puis les enfants, je les connais, moi, ça salit tout, ça casse le matériel et ça oblige les femmes de ménage à faire des heures supplémentaires et c'est qui qui paye? Si vous voulez voter, on votera mais moi, je voterai NON ! Fin de la discussion. »
    Par conséquent, tant qu'elle sera en vie, pardon, tant qu'elle sera maire, elle dira: « Niet ». Et comme les autres conseillers, à l'exception d'un ou deux, voteront comme elle, ce n'est pas demain la veille que les péquelets mussois fouleront le sol de cette pièce, sauf le jour de leur spectacle et encore c'est parce que les parents (qui sont aussi des électeurs, ne l'oublions pas) les accompagnent.
    Mais certaines personnes gardent espoir, ne désarment pas, continuent et continueront à demander l'accès pour tous. Peut-être qu'un jour elles obtiendront satisfaction car suivant l'adage d'un écrivain:
    « On n'est jamais tout noir, on n'est jamais tout blanc, on est tout simplement porteur ou pas d'espoir. »

    R. JAURETCHE

  • Conseil municipal du 8 juillet 2009

    On avance !

     

    Ce conseil commence par une intervention du maire par rapport à l’ordre du jour. Le commerce ne sera pas abordé suite aux conseils de la chambre de répression des fraudes et à l’avocat de notre maire. Nous n’en saurons pas plus. Une vague histoire de délais est évoquée.

    Quelques points concernant la voirie sont ensuite évoqués. Le chemin de la Berboule sera goudronné, et le pourtour de la salle Mus’Art’D… va enfin être construit. Il permettra aux véhicules de circuler plus aisément, et prévoit des écoulements pour éviter les rétentions d’eau. Ces travaux seront subventionnés à 85%. (ce qui laisse une facture de 35 à 45 000 euros à la commune).

    La cour de l’école devrait être restaurée durant les vacances d’été. Les travaux – minimes – y seront réalisés fin juillet. Entre autres, le dénivelé qui coupe la cour en deux devrait être enfin sécurisé.

    M. Martin aborde ensuite un problème qui tient à cœur à notre collectif : les antennes du château d’eau. Il s’agit de demander la mise aux normes sanitaires recommandées par les scientifiques internationaux indépendants. Il faut savoir que les normes françaises sont incomparablement plus laxistes : si les normes recommandées sont de 0.6 volt / mètre, les normes autorisées en France sont de plus de 30 volts / mètre.

    La nocivité des ondes projetées n’étant plus sujette à discussion (plus personne n’accepte d’assurer la « non dangerosité » de ces ondes), il convient d’organiser au plus vite les technologies qui profitent de ces relais. Pour la santé de tous, et pour assurer le développement de ces technologie sur le territoire. Des villes comme Valence en Espagne, Salzbourg en Autriche – et même l’intégralité de la Toscane en Italie - ayant déjà adopté ces démarches, ce n’est qu’une question de volonté pour mettre le réseau de téléphonie Français à une normes acceptable de 0.6 volt / mètre.

    Le conseil a repoussé la délibération en septembre, inquiet du travail supplémentaire que cette démarche serait susceptible d’induire.

    Enfin, le plus drôle, la salle Mus’Art’D… et le groupe scolaire.

    Il faut savoir que de vilains petits êtres sales et méchants sont susceptibles de venir souiller notre belle salle municipale dès l’année prochaine. Le maire s’y opposera de toutes ses forces, mais il se pourrait qu’ils finissent par avoir le droit - au même titre que tous les autres Mussois - de disposer de la salle Mus’Art’D…

    « Ils », ce sont les enfants de Mus, durant le temps scolaire. Hors de question de leur ouvrir la totalité de la salle. Ils pourraient la salir, surtout s’il pleut. Même si une partie de la salle leur est déjà ouverte et qu’ils n’y ont jamais posé le moindre problème, la réponse est d’avance « non ! ».

    Des accusations hasardeuses sont lâchées : « ce ne sont pas des adultes qui arrachent les boîtiers d’alarme. » (sic) « Ça fera des problèmes avec les associations, il y a déjà tout le temps des problèmes ! » etc. etc. etc. 

    Puis on connaît les enseignants : on leur donne la main, ils prennent le bras. La preuve ? Après l’ouverture de la salle pour faire faire de la motricité aux élèves d’une classe, ils ont tout de suite réclamé un bureau, puis une étagère… de vrais parasites.

    A ceci près – mais encore faut-il vouloir le comprendre – que l’étagère était prévue pour le personnel RASED (quel rapport avec la motricité ?), pour mettre dans la B.C.D., partie intégrante de l’école. Que la table est régulièrement déplacée vers puis hors de la salle municipale…

    Comme parasite, on a fait plus efficace.

    Trêves de plaisanteries, rappelons que la subvention qui permettait la construction de cette salle était assujettie à une autorisation de l’inspection académique du Gard, qui a imposé une mise à disposition de cette salle pour l’école. Cette mise à disposition se résume aujourd’hui à deux ouvertures annuelles : la chorale de l’école, et la kermesse des élèves. Sans commentaire.

    Tous les conseillers ne partageant pas cette opinion, le point sera voté en septembre. Qui sait ce que cela donnera ?

     

    Bref. Notre maire reconnaît ne pas avancer. Nous pouvons, de notre côté, faire valoir un autre bilan. En effet, avec un seul conseiller, nous avons provoqué le débat sur les antennes du château d’eau, sur la communauté de communes (même si cette institution est toujours courageusement écartée des articles du journal municipal de Mus), sur la fermeture à venir de la poste de Mus, nous avons soutenu une approche de « proximité » du commerce à venir à Mus (ce qui nous a valu quelques mots doux dans le bulletin municipal), ainsi que les démarches du groupe scolaire pour l’utilisation des bâtiments municipaux, nous avons soutenu les parents d’élève et les enseignants pour faire refaire la cour de l’école,  nous avons montré les contradictions entre la politique dépensière de la municipalité (un rond-point inutile à 170 000 euros) et sa manie d’économiser des bouts de ficelle (refus d’acheter deux tricycles pour les enfants de maternelle)…

     

    Tant de propositions si constructives méritent-elles un traitement aussi lapidaire de la part de la majorité du conseil ?

     

     

    Antoine BOGARD