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Conseil municipal du 8 juillet 2009

On avance !

 

Ce conseil commence par une intervention du maire par rapport à l’ordre du jour. Le commerce ne sera pas abordé suite aux conseils de la chambre de répression des fraudes et à l’avocat de notre maire. Nous n’en saurons pas plus. Une vague histoire de délais est évoquée.

Quelques points concernant la voirie sont ensuite évoqués. Le chemin de la Berboule sera goudronné, et le pourtour de la salle Mus’Art’D… va enfin être construit. Il permettra aux véhicules de circuler plus aisément, et prévoit des écoulements pour éviter les rétentions d’eau. Ces travaux seront subventionnés à 85%. (ce qui laisse une facture de 35 à 45 000 euros à la commune).

La cour de l’école devrait être restaurée durant les vacances d’été. Les travaux – minimes – y seront réalisés fin juillet. Entre autres, le dénivelé qui coupe la cour en deux devrait être enfin sécurisé.

M. Martin aborde ensuite un problème qui tient à cœur à notre collectif : les antennes du château d’eau. Il s’agit de demander la mise aux normes sanitaires recommandées par les scientifiques internationaux indépendants. Il faut savoir que les normes françaises sont incomparablement plus laxistes : si les normes recommandées sont de 0.6 volt / mètre, les normes autorisées en France sont de plus de 30 volts / mètre.

La nocivité des ondes projetées n’étant plus sujette à discussion (plus personne n’accepte d’assurer la « non dangerosité » de ces ondes), il convient d’organiser au plus vite les technologies qui profitent de ces relais. Pour la santé de tous, et pour assurer le développement de ces technologie sur le territoire. Des villes comme Valence en Espagne, Salzbourg en Autriche – et même l’intégralité de la Toscane en Italie - ayant déjà adopté ces démarches, ce n’est qu’une question de volonté pour mettre le réseau de téléphonie Français à une normes acceptable de 0.6 volt / mètre.

Le conseil a repoussé la délibération en septembre, inquiet du travail supplémentaire que cette démarche serait susceptible d’induire.

Enfin, le plus drôle, la salle Mus’Art’D… et le groupe scolaire.

Il faut savoir que de vilains petits êtres sales et méchants sont susceptibles de venir souiller notre belle salle municipale dès l’année prochaine. Le maire s’y opposera de toutes ses forces, mais il se pourrait qu’ils finissent par avoir le droit - au même titre que tous les autres Mussois - de disposer de la salle Mus’Art’D…

« Ils », ce sont les enfants de Mus, durant le temps scolaire. Hors de question de leur ouvrir la totalité de la salle. Ils pourraient la salir, surtout s’il pleut. Même si une partie de la salle leur est déjà ouverte et qu’ils n’y ont jamais posé le moindre problème, la réponse est d’avance « non ! ».

Des accusations hasardeuses sont lâchées : « ce ne sont pas des adultes qui arrachent les boîtiers d’alarme. » (sic) « Ça fera des problèmes avec les associations, il y a déjà tout le temps des problèmes ! » etc. etc. etc. 

Puis on connaît les enseignants : on leur donne la main, ils prennent le bras. La preuve ? Après l’ouverture de la salle pour faire faire de la motricité aux élèves d’une classe, ils ont tout de suite réclamé un bureau, puis une étagère… de vrais parasites.

A ceci près – mais encore faut-il vouloir le comprendre – que l’étagère était prévue pour le personnel RASED (quel rapport avec la motricité ?), pour mettre dans la B.C.D., partie intégrante de l’école. Que la table est régulièrement déplacée vers puis hors de la salle municipale…

Comme parasite, on a fait plus efficace.

Trêves de plaisanteries, rappelons que la subvention qui permettait la construction de cette salle était assujettie à une autorisation de l’inspection académique du Gard, qui a imposé une mise à disposition de cette salle pour l’école. Cette mise à disposition se résume aujourd’hui à deux ouvertures annuelles : la chorale de l’école, et la kermesse des élèves. Sans commentaire.

Tous les conseillers ne partageant pas cette opinion, le point sera voté en septembre. Qui sait ce que cela donnera ?

 

Bref. Notre maire reconnaît ne pas avancer. Nous pouvons, de notre côté, faire valoir un autre bilan. En effet, avec un seul conseiller, nous avons provoqué le débat sur les antennes du château d’eau, sur la communauté de communes (même si cette institution est toujours courageusement écartée des articles du journal municipal de Mus), sur la fermeture à venir de la poste de Mus, nous avons soutenu une approche de « proximité » du commerce à venir à Mus (ce qui nous a valu quelques mots doux dans le bulletin municipal), ainsi que les démarches du groupe scolaire pour l’utilisation des bâtiments municipaux, nous avons soutenu les parents d’élève et les enseignants pour faire refaire la cour de l’école,  nous avons montré les contradictions entre la politique dépensière de la municipalité (un rond-point inutile à 170 000 euros) et sa manie d’économiser des bouts de ficelle (refus d’acheter deux tricycles pour les enfants de maternelle)…

 

Tant de propositions si constructives méritent-elles un traitement aussi lapidaire de la part de la majorité du conseil ?

 

 

Antoine BOGARD

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