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  • La solidarité et désobéissance continue ! Une marche de Nice à NDDL passera par MUS !


    http://zad.nadir.org/spip.php?article745

     

    LE GROUPE TRYO ÉTAIT HIERS SUR LA ZAD

     

     

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    Fil d’infos

    17h10  : Pas plus des infos que ça apart que la zone semble une enorme fourmilière, ça bouge dans tout les senses, ça bricole et malgre les barrages, du matos arrive quand même. Points barrages autour de la Zad, parfois tenu depuis 7 jours 24/24 (carrefour Fosses noires/chemin de suez ) Paye ton Ayraultporc...

    INFO : La Zad sur le bon coin :D

    INFO : Nos amis Toulousains en pleine action de soutien en ce moment même (16h) à la marie de la ville rose place du capitole. Le batiment est occupé et 2 banderoles ont été déployées ! - TRop fort les copains et copines !!!

    - 16h05 : L’Héli est la, il doit halluciner, joli bordelle par terre :D

    Appel à témoins et à solidarité concernant les arrestations du lundi 26 novembre sur la ZAD

    Pour écrire à la personne emprisonnée :

    Centre pénitentiaire de Nantes Quartier Maison d’Arrêt M. TARDIF Cyril Ecroun° 57360 Rue de la Mainguais 44300 NANTES

    Courage coupain, on pense a toi !!

    Brique par brique, mur par mur, détruisons toutes les prisons

    - 15h36 : Circulation - autour de la Zad, notamment Ardillières et carrefour Fosses noires/chemin de suez mais aussi sur des autres point d’arrivé barrages filtrante avec fouille des voitures. Ils cherchent suivant de matos de construction. Qui veut venir amener de matos fait mieux nous apppeler avant sur le telephone de l’acceuil ou nous contacter par mail

    - 14h10 : 9 camions de gardes mobiles ont été aperçus à Curette (commune de Grandchamps) en direction de la ZAD, vers l’endroit où des fouilles archéologiques ont eu lieu en début de semaine.

    - 12h50 : au croisement Moulin de Rohanne (entre la route des Fosses Noires/chemin de Suez et la D81) les flics ont arrêté un véhicule transportant du matériel. Il a maintenant pu repartir, mais faut savoir qu’il semble que les flics bloquent les arrivée de matos vers la Chataigne.

    - 12h10 : on nous informe de la présence d’un camion de flics au croisement de la route du Liminbout avec celle du Chêne des Perrières à Vigneux - comme d’habitude quoi...

    - 11h30 : le soleil brille et fait doucement fondre la gelée blanche, la journée semble tranquille, les chantiers, l’aménagement des campements, etc. continuent.

    A ceux qui viennent sur place : merci de vous garer tous du même côté de la D81 (Ardillères - Vache-Rit - Rolandière - Moulin de Rohanna) sinon c’est le bordel et on peut plus passer !

    4h10 : 9 camions de gardes mobiles ont été aperçus à Curette (commune de Grandchamps) en direction de la ZAD, vers l’endroit où des fouilles archéologiques ont eu lieu en début de semaine.

    12h50 : au croisement Moulin de Rohanne (entre la route des Fosses Noires/chemin de Suez et la D81) les flics ont arrêté un véhicule transportant du matériel. Il a maintenant pu repartir, mais faut savoir qu’il semble que les flics bloquent les arrivée de matos vers la Chataigne.

    12h10 : on nous informe de la présence d’un camion de flics au croisement de la route du Liminbout avec celle du Chêne des Perrières à Vigneux - comme d’habitude quoi...

    11h30 : le soleil brille et fait doucement fondre la gelée blanche, la journée semble tranquille, les chantiers, l’aménagement des campements, etc. continuent.

    14h10 : on nous informe de la présence d’un camion de flics au croisement de la route du Liminbout avec celle du Chêne des Perrières à Vigneux - comme d’habitude quoi...

    11h30 : le soleil brille et fait doucement fondre la gelée blanche, la journée semble tranquille, les chantiers, l’aménagement des campements, etc. continuent.

    A ceux qui viennent sur place : merci de vous garer tous du même côté de la D81 (Ardillères - Vache-Rit - Rolandière - Moulin de Rohanna) sinon c’est le bordel et on peut plus passer !

    9h : A part les contrôles évoqués précédemment, pas de nouvelles...

    6h30 : Il y a un barrage filtrant aux Ardillères sur la D81 pour les véhicules qui rentrent sur la ZAD. C’est probablemet le cas sur d’autres accès à la ZAD.

    7h : Y’a aussi les flics au carrefour au bout du chemin de Suez (comme d’habitude quoi). Ils laissent passer les gens à pied.

     

     

    http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/n-d-des-landes-polemique-sur-les-blesses-30-11-2012-1925168.php

    Notre-Dame-des-Landes. Polémique sur les blessés

    30 novembre 2012 -

    Deux opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame- des-Landes (44) blessés dans les affrontements du week-end dernier, selon les autorités. Plus decent, selon les opposants. Qui croire? Certaines blessures constatées posent aussi la question des armes utilisées par les forces de l'ordre.

     

    Une centaine d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes blessés en un week-end! C'est ce qu'affirment les opposants, notamment sur leur principal site web, Zone à défendre (zad.nadir.org). «Si l'on prend en compte les demandes de prises en charge par les services de secours, nous ne comptabilisons que trois blessés lors du week-end (*)», assure, de son côté, la préfecture de Loire-Atlantique. Un médecin, Stéphanie L., qui est intervenu sur le site, ce week-end-là, dresse un tout autre constat. 

    Trente-et-un blessés selon un médecin

    Dans une lettre justement adressée au préfet, cette professionnelle de santé détaille les blessures relevées sur 31 patients. «Je ne fais ici que la liste des plus grièvement blessés, insiste-t-elle. Il semble que l'on dénombre une centaine de blessés durant ces deuxjours». Nous avons pu retrouver ce médecin, qui confirme ses propos. Sur le chiffre de cent blessés, elle est cependant plus mesurée. «C'est le chiffre que l'on m'a rapporté. Pour ma part, je n'ai évoqué que les blessés que j'ai été amenée à soigner». Dans sa lettre, le médecin attire également l'attention du préfet sur «la gravité des blessures infligées par l'utilisation des armes des forces de l'ordre, et cela en dehors de toute considération partisane». Sur les 31 blessés soignés, douze auraient été touchés par «des tirs de Flash-Ball», qui ont occasionné des «traumatismes» (bras, mains, jambes, thorax) et quelques «probables lésions et fractures» (mâchoire, poumons, foie, côtes). Toujours selon ce médecin, huit autres personnes auraient été blessées par des éclats de «bombes assourdissantes». Le médecin affirme, photos à l'appui, avoir retiré «des débris de 0,5 à 1cm de diamètre, d'aspect métallique ou plastique très rigides et coupants (...) qui ont pénétré profondément dans les chairs». Ces blessures laissent perplexe un officier de gendarmerie mobile que nous avons pu joindre hier: «Je ne mets pas en doute ce que dit ce médecin mais, à part certaines balles, aucune de nos munitions n'est prévue pour pénétrer dans les chairs». 

    Grenades en cause 

    Les blessures constatées pourraient éventuellement correspondre à l'usage de «grenades de désencerclement». Leur explosion (165 décibels, soit presque autant que le bruit de la fusée Ariane au décollage) libère 18projectiles de caoutchouc. Les autres grenades utilisées sont explosives (vous êtes sonné), ou mi-explosives mi-lacrymogènes (poudre invisible très irritante). Le recours à ces armes n'intervient, sauf urgence, qu'après plusieurs sommations, lorsque les autres techniques de dissuasion et le recours aux autres armes -tonfa (bâton de protection à poignée latérale; matraque), gaz lacrymogènes classiques, éventuel canon à eau -, ont échoué. Dans ces situations déjà très dégradées, les gendarmes mobiles peuvent également utiliser des balles de défense (Flash-Ball amélioré permettant d'asséner l'équivalent d'un uppercut de boxeur jusqu'à 50m de distance) et des balles Bliniz (qui se déforment à l'impact). Au-delà, ultime recours, l'usage d'armes à feu est possible, en légitime défense. Mais la réponse de ces forces de maintien de l'ordre est «toujours graduée et proportionnée», allant crescendo. Elle varie aussi «selon l'urgence, le rapport de forces, l'environnement» (foule, groupes isolés, espace,etc.)... et la volonté politique. 

    * Et un blessé parmi les forces de l'ordre qui ont dû faire face à des opposants parfois armés de frondes, cocktails molotov et autres projectiles.

    • Hervé Chambonnièr

    Détail du certificat adressé au prefet par une collègue  médecin généraliste 

    en date du 27 Novembre sur le blog

     pétition : Notre Dame des Landes, la Loi, rien que la Loi,

    mais toute la Loi.

     

  • Des comités de soutien dans toute la France, de plus en plus de monde prêt à monter à Nantes!

     http://www.liberation.fr/societe/2012/11/29/notre-dame-des-landes-resistance-mode-d-emploi_863931

    Notre-Dame-des-Landes : résistance, mode d'emploi

    29 novembre 2012 à 15:43
    Sur le site de Notre-Dame-des-Landes.
    Sur le site de Notre-Dame-des-Landes. (Photos Reuters et DR)
    REPORTAGE Ils sont plusieurs centaines de militants à squatter les bois et les champs sur le site du futur aéroport. «Libération» est allé voir comment s'organise sur place l'action militante et la vie quotidienne.
    Par SYLVAIN MOUILLARD Envoyé spécial à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique)

    «Opération Astérix». C’est ainsi que les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL) ont baptisé leur action de résistance depuis six semaines. Une réponse ironique à «l’opération César» lancée par les forces de l’ordre, qui tentent – pour l’instant en vain – de détruire les installations illégales et de faire place nette avant d'éventuels premiers coups de pioche. Cette guérilla bocagère se joue entre bois et champs, les pieds dans la boue.

     

    Ses acteurs sont éclectiques : riverains et agriculteurs, réunis au sein de l’Acipa (1), principale association d’opposants, «squatteurs» — pour certains installés là depuis cinq ans —, et une foule de nouveaux arrivants. Altermondialistes, autonomes... on leur a collés toutes sortes d'étiquettes. Les rassembler en un seul dénominateur est délicat. Certains espèrent mettre en pratique une autre façon de vivre, avec deux mots d’ordre : autogestion et autosubsistance. Il y a aussi les sympathisants curieux, qui viennent apporter leur soutien – matériel ou physique – au mouvement. Enfin, on retrouve une minorité adepte du coup de poing avec les forces de l’ordre.

    Le résultat est là : plusieurs centaines de personnes en permanence sur un site de 1 600 hectares, qui font face à presque autant de gendarmes et CRS. Après les violents affrontements de la semaine dernière, la situation semble s'être apaisée. Alors que le gouvernement temporise avec sa «commission du dialogue», les squatteurs, eux, répètent qu’ils ont bien l’intention de prendre racine. Pour tenir le terrain, et éviter la reprise des expulsions et le début des travaux. Comment s’organisent-ils ? Explications.

    La logistique

    A la permanence de l’Acipa, une carte résume l'état d’esprit des opposants : tirée de la bande dessinée Astérix, elle représente un camp retranché – Notre-Dame-des-Landes – face aux légions de l’Etat et de Vinci, futur constructeur et opérateur du site. Le petit local situé à quelques pas de la mairie de Notre-Dame-des-Landes est la plaque tournante de la mobilisation. Le matin, c’est là qu’on fait le point sur les barrages routiers des forces de l’ordre. On y renseigne les sympathisants, oriente les volontaires. Comme James, chauffeur routier âgé d’une trentaine d’années, qui dit avoir «lâché son boulot» pour «donner un coup de main». «J’ai apporté un pull chaud, des paires de chaussettes, explique-t-il. Je fais mon possible pour aider.»

    A VOIR AUSSI : Notre diaporama sur deux ans de contestation

    La nourriture et le matériel sont stockés dans le hangar d’un militant, à quelques kilomètres de là. Ils sont ensuite déposés à la Vache Rit, le QG des «zadistes» (2), un bâtiment agricole prêté. On y trouve de tout, ou presque. Une cantine, une friperie, des caisses de médicaments. C’est là que les premiers soins – extraction des éclats de flash-ball et sutures – ont été prodigués après les affrontements contre les forces de l’ordre, par deux médecins soutenant le mouvement. Un tableau sert de point d’information, avec notamment tous les numéros de téléphone utiles. Quelques sonos crachotent de la musique. On tend l’oreille, et on entend une voix dispenser un tas de conseils pratiques et juridiques en cas d’opposition avec les policiers. C’est «Radio Klaxon», la station des «zadistes». Les militants ont piraté la fréquence autoroutière de Vinci (107.7). «Il suffit d’avoir quelques compétences techniques pour monter un émetteur, éclaire un militant.Ensuite, il faut juste de l'énergie pour tenir les ondes.»

    De l’autre côté de la route, à la Rolandière, un camp de tentes et de caravanes a été monté, et semble en mesure d’accueillir plusieurs centaines de personnes. Le reste des troupes est hébergé dans le bois de la Châtaigneraie. On y accède par le chemin de Suez, quand les gardes mobiles sont bien lunés. Dans le cas contraire, il faut couper à travers champs. Au milieu de deux clairières, des cabanes de bois et de torchis reconstruites à l’issue de la grande manifestation du 17 novembre. L’ensemble est ceint d’un cordon d’une quarantaine de tracteurs, censés protéger les lieux des pelleteuses de la gendarmerie. Le week-end dernier, leur incursion pour saisir du matériel a laissé l’endroit dévasté : souches éventrées, sol retourné... les «zadistes» s’affairent désormais pour nettoyer la place.

    La vie quotidienne

    Combien y a-t-il de squatteurs dans le périmètre du futur aéroport ? Plusieurs centaines ? «Nous mêmes, on a du mal à se compter», reconnaît notre guide, un barbu à dreadlocks qui souhaite se faire appeler Camille, comme tous ses camarades. De l’avis général, les interventions policières des dernières semaines ont renforcé la mobilisation. Les «zadistes», malgré la pluie, le froid et l’hiver qui arrive, ne comptent pas quitter les lieux. «On a de quoi s’abriter, confie Camille. Ce qui compte, c’est l’isolation des cabanes. Or, ici, ce n’est pas compliqué. On a de la paille, et il suffit de creuser 20 centimètres pour trouver de l’argile. Tout cela fait un très bon isolant.»

    A la Châtaigneraie, le 26 novembre 2012 (Photo Stéphane Mahé. Reuters)

    A la Châtaigneraie, les cabanes-dortoirs, édifiées avec l’aide d’artisans qualifiés, ont chacune leurs fenêtres et même du chauffage. «On avait récupéré des poêles dans les maisons qui allaient être détruites, raconte Camille. Si on venait à en manquer, il suffirait de lancer un appel. En 24 heures, je suis sûr qu’on en récupère dix.» Entre les châtaigniers, on trouve aussi une «manufacture», qui sert à stocker le matériel de construction, une cuisine collective, des toilettes sèches, et le petit dernier, un bar-guinguette.

    La solidarité

    Habitués des contre-sommets altermondialistes, les «zadistes» s’appuient sur leurs propres réseaux de soutien, «en autonomie». Mais ils comptent aussi sur les solidarités locales. Les premiers squatteurs sont arrivés à NDDL il y a cinq ans. Une longévité qui leur a permis de tisser des liens avec les gens du coin. «On tient quasi-uniquement avec les dons, relate Camille. Lors de la manif du 17 novembre, on avait demandé des chaussettes chaudes, on en a récupéré 300 !» Le jour même, les participants s’attellent à la construction des cabanes. «Ce chantier a été un moment de partage de connaissances, les gens ont appris sur le tas», se souvient le «zadiste».

    A LIRE AUSSI : Notre-Dame-des-Landes, tribus en guerre

    Marie, riveraine, habite à quelques mètres du camp de tentes de la Rolandière. Aux squatteurs, elle offre des douches, sa connexion Internet, voire des tournées de machine à laver. «Si besoin, des copines me dépannent en venant prendre du linge», raconte-t-elle. En retour, certains jeunes «filent un coup de main aux paysans quand ils ont besoin d’aide sur leur exploitation». Camille, lui, espère aller plus loin : «D’ici quelques mois, on voudrait ressemer les terres rachetées par AGO [Aéroport du Grand-Ouest, la filiale de Vinci chargée du chantier, ndlr] et qui sont laissées en friche, avec le soutien des paysans.»

    Un fonctionnement alternatif

    Sur la ZAD, les décisions sont prises «horizontalement», après un débat collectif, souvent le soir. Deux fois par semaine, tous les militants répartis sur le site se réunissent aussi à la Vache Rit pour un «moment de rencontre»«On n’a pas de comité directeur, éclaire Camille. On fonctionne avec plusieurs commissions, mais il n’y a pas besoin que tout le monde soit au courant de tout. Personne ne rend de comptes à personne.»Pour lui, la Châtaigneraie est un «lieu collectif d’organisation, plus large que de simples logements pour les zadistes»«On ne lutte pas seulement contre l’aéroport mais contre la logique capitaliste qui donne la priorité aux sociétés privées plutôt qu’aux terres agricoles», déroule-t-il.

    Outre l’autogestion, les «zadistes» pronent l’auto-subsistance et l'échange de compétences. Pendant longtemps, ils ont exploité un potager d’1,5 hectare avec l’aide des paysans locaux. Le lieu est désormais inexploitable, ravagé par les grenades lacrymogènes des forces de l’ordre. Mais «on compte bien relancer un potager, c’est clair», souffle Camille. Une«chèvrerie» permettait également de produire du fromage. La boulangerie, elle, fonctionne toujours, et fournit du pain deux fois par semaine. «On a un marché à prix libre tous les lundis et jeudis, détaille Camille. Mine de rien, on vit toujours dans un système capitaliste. La farine a un coût. Mais ceux qui n’ont pas les moyens peuvent se nourrir gratuitement.» Le jeune homme conclut : «Si le projet d’aéroport est abandonné, l’avenir des lieux sera décidé collectivement avec les paysans locaux.»

    Des ateliers bricolage (fabrication d'éoliennes, de fours) sont également organisés. Au milieu de la Châtaigneraie, rebaptisée «Châtaigne» en AG par les «zadistes», une jeune fille tape comme une forcenée sur des clous :«Depuis que je suis là, j’ai appris à faire du bardage, on m’a inculquée des notions de charpente.»

    Les forces de l’ordre

    La Châtaigneraie a des airs de Fort Knox. Pour y accéder, il faut passer plusieurs «barricades», amas de tôles, de paille, et de bois. Chacune est «gardée» par des militants, talkies-walkies à l’oreille. Un moyen de ralentir les forces de l’ordre si celles-ci cherchaient à investir les lieux pour détruire les cabanes. «Une barrière défendue tiendra toujours plus longtemps», souligne Camille. Les militants sont à la recherche d’essence pour enflammer leurs palissades en cas d’assaut. Le long du chemin de Suez, des chicanes et des tranchées ont été mis en place, afin de ralentir les véhicules de destruction.

    Une barricade dans un chemin forestier (photo Stéphane Mahé. Reuters)

    Quand on déambule sur le site, il n’est pas rare de tomber nez à nez avec un «zadiste» cagoulé. Une dissimulation indispensable, selon eux. «Il ne faut pas oublier que nos constructions sont illégales.» Une légère atmosphère de paranoïa flotte sur les lieux, les rumeurs vont bon train. Des types jouent à cache-cache derrière les haies, certains refusent de parler aux journalistes sous l’oeil de leurs camarades. «C’est mal vu, on risque d'être pris pour des indics», juge l’un d’entre eux. L’homme, qui se fait appeler Jules, dit appartenir à la mouvance de «l’ultra gauche». «On n’est pas là pour s'établir, mais pour résister à la répression policière.» Il évoque la présence, sur place, d’un «atelier de fabrication de lance-pierres», avant de corriger : «On ne cherche pas la baston pour la baston, on ne veut pas tomber dans ce piège.»

    Quoi qu’il en soit, les militants, rompus aux mouvements alter, restent très méfiants. Dans le local de l’Acipa, à Notre-Dame-des-Landes, une affichette annonce la couleur : «Souvenez-vous des «grandes oreilles (...). Enlevez les piles de votre téléphone (...). La cinquième colonne vous surveille.» Les cartes d'état-major distribuées représentent les check points policiers avec... une tête de mort (voir ci-dessous). Camille le reconnaît, «il est évident que des flics en civil ont infiltré le mouvement. On essaye que cela ne devienne pas trop pesant. Mais on évite quand même de laisser des gens qu’on ne connaît pas trop s’approcher des radios». Un autre militant abonde :«Notre résistance dépendra de notre force et de celle des gendarmes. Il faut voir jusqu'à quel niveau de violence les flics sont prêts à aller.»

    Cliquez ici pour voir le plan en plus grand

    La presse

    Autre sujet de débat, les journalistes. Dans les différents lieux occupés par les «zadistes», les panneaux sont peu accueillants. «Journalistes, vous n'êtes pas les bienvenus»«Chers amis, que vous soyez journaliste ou pas, gentils ou méchants, les images, ici, c’est de 11 h à 11h30.» Les rapports avec la presse «dominante» et «capitaliste» sont un sujet de débat important. Parmi les manifestants, certains prônent l’isolement : «On a nos propres médias, cela nous suffit.» D’autres jugent la médiatisation plus large du mouvement importante, sous conditions...

    La preuve mardi matin. Accompagné d’un élu écologiste, on se pointe à la Châtaigneraie. A peine arrivé, immédiatement rembarré. «On t’invite à revenir d’où tu viens. Ou à poser ton sac pour venir travailler avec nous», annoncent deux jeunes. La hantise, sur place, ce sont les caméras et les appareils photos. «C’est une question de respect de notre intimité», affirme Camille, qui dit avoir «vécu des moments atroces quand les journalistes nous ont pris pour des morceaux de viande»«On considère que notre bien être est plus important que celui des journalistes, qu’il est prioritaire par rapport à la médiatisation», ajoute-t-il. Autre motif d’inquiétude, le fait que«les images puissent être utilisées contre nous par la police. Car malgré tout, on réalise des constructions illégales.» Finalement, rendez-vous est fixé le lendemain matin pour une «visite de presse», de 11 h à 11h30. L’atmosphère est plus détendue, les volontaires répondent sans souci aux questions.

    A la mi-journée, les radios relaient la tentative de deux tracteurs d'apporter du matériel. «On a besoin de monde pour faire pression sur les flics», alerte un jeune homme. Les militants se dispersent. Quelques personnes restent là, s'affairant avec leurs outils. Philippe, cadre retraité de l'industrie, vient d'arriver avec sa femme, une couette sous le bras. «On est là pour les soutenir moralement, on se dit que ça pourrait être nos enfants.»

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    http://zad.nadir.org/spip.php?article727

     

    Fil d’infos

     

    - 10h13 : circulation - pas mal présent au carrefours, mais ca circule bien sans forcement des contrôls, mais rien est très sure

    - 9h46 : Infos de la nuit passé - les flics qui ont ennuyés la barricade vers le Rosièr ont été repoussés et dégagés par des amiEs barricadeurs-euses ! ( Bon boulot )

    - 9h06 : pas des nouvelles, bonnes nouvelles :) plein des autres choses a faire sur la Zone

    Ayant pris connaissance de la volonté du gouvernement d’ouvrir des négociations avec les différentes parties en présence dans la lutte, nous avons donc décidé de faire part des notres :

    - la fermeture de toutes les entreprises de plus de 12 salariéEs 
    - une rente à vie pour les salariéEs 
    - 20h de soleil en hiver 
    - multiplication par huit de tous les minimas sociaux 
    - le RSA pour tous et toutes, attribué dès la naissance 
    - le retrait des implants capillaires des présentateurs télé 
    - le nucléaire remplacé par des ministres qui pédalent 
    - l’Elysée transformé en zone humide 
    - toutes les lettres au Père Noel seront reçues exaucées par le gouvernement 
    - Manuel Valls ainsi que tous les corps de la Défense et de l’Intérieur se tatoueront "Nique la police" sur le front 
    - que l’académie française accepte et utilise le langage sms 
    - qu’après la mort de Jean Marc Ayrault soit gravé sur sa tombe " la ZAD m’a tuer" 
    - que la Terre tourne dans l’autre sens 
    - repousser la fin du monde (bien après le 21 décembre) 
    - le même temps à Lille qu’à Marseille, mais sans Mistral 
    - La Marseillaise sera remplacée par une comptine pour enfant chantée à l’envers 
    - les séances de spiritisme seront remboursées par la SECU 
    - les pipelines seront exclusivement reservés à des transports de jus de fruits 
    - pour chaque animal tué, un parlemantaire sera sacrifié (même quand on écrase une fourmi par erreur) 
    - 20à 30 hectares de terres attribuées à tous les gens étant passés ou ayant habités sur la ZAD (plus un tracteur ou hélicoptère si souhaité) 
    - que les négociations soient interdites

    cette liste est ouverte et non exhaustive

    - 7h56 : circulation sur la D81 passe, après la nuit sous le plein lune, il commence a faire jour, encore un jour ou nos trajets passents travers champs, on connais quasi chaque vache par son prenom...

    - 7h26 : Bonjour sur la zone militarisé - 3 fourgons ont gardé le carrefour sur la D81/Fosses noires a la Saulce et ils sont toujours la. 4 fourgons sont depuis une heure vers la barricade ouest de la Chat Teigne, ca bouge un peut. Sinon ils sont aussi au Carrefour Ardillières !

     
  • À Notre Dame des Landes, les flics sont toujours là, les résistants aussi !!!!!

    Collectif Notre Dame des Landes Nîmes :

    un rassemblement est prévu ce mercredi 28 novembre, à partir de 17h, sur la place de l’Horloge à Nîmes.
    Il y aura un stand d’informations et une distribution de tracts sur la place et dans les rues avoisinantes.

    Blog des indigné-e-s de Nîmes :
    http://democratie-reelle-nimes.over-blog.com/

     

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    Sur la ZAD, on se prépare pout l'hivers

    la mobilisation a repris de l’ampleur après les violents affrontements de la semaine dernière«De nouvelles personnes arrivent. Ça reconstruit, ça avance, souffle Marie. On se prépare pour l’hiver.» Les opposants se concentrent désormais en deux endroits sur les 1 600 hectares du futur (?) aéroport. Le principal point d’accueil se situe à la Vache Rit, un ancien bâtiment agricole reconverti en lieu de vie pour les squatteurs. On y trouve une cantine, une infirmerie, mais aussi une friperie, pour se vêtir chaudement. En face, de l’autre côté de la départementale, une vingtaine de tentes ont poussé dans le champ d’un agriculteur. Un gigantesque chapiteau a également été dressé lundi, de quoi abriter plusieurs dizaines de personnes.

    Toute la journée, le défilé est continu. Vers midi, des curieux se pointent. Ils veulent voir à quoi ressemble cette mobilisation dont ils ont entendu parler dans les médias. Une camionnette arrive du Finistère, chargée de matelas. Les habitants du coin apportent de la nourriture, des médicaments... Un grand type à la longue barbe grise, qui se présente comme «faucheur volontaire d’OGM et menuisier» propose son aide pour bâtir de nouveaux bâtiments, notamment à la Châtaigneraie.

     

    Fil d’info

     

    - 21h09 : les 3 copains, ceux qui se sont fait arretés par les flics en civil, viennent d’avoir le rendu de leur comparution immédiate, ils comparaissaient pour violences contre agents, pour le 1er, mandat de dépot de 7 mois ferme. Interdiction de Loire Atlantique pendant 5 mois après sa sortie sauf sur la commune de résidence, avec controle judiciare . (violence sur gendarme, port d’arme). la personne fait appel. Mais il part directement en prison !! pour le 2eme, 2 mois avec susrsis (pour avoir été derriere les barricades (atroupement) et le 3eme, 6 mois avec sursis et 500 euros d’amende pour refus d’ADN et interdiction de Loire Atlantique pendant 2 ans.

     !!!REFLECHISSEZ BIEN AVANT D’ACCEPTER LA COMPARUTION IMMEDIATE !!!VOUS N’AUREZ AUCUNE CHANCE DE PREPARER VOTRE PROCES. il est toujours préférable de refuser, car les peines sont toujours plus lourdes.

    - 20H30 : Encore un fourgon sur le carrefour de la Saulce, mais ça passe.

    - 19H59 : du nouveau dans la liste des besoins

    - 19H20  : Encore deux fourgons sur le carrefour de la Saulce (D81 / Fosses Noires / Chemin de Suez).

    - 18H17  : La pelleteuse et toute sa clique est partie en direction de Vigneux. Bon débarras.

    - 18h04 : Une pelleteuse et deux camions bennes sont au carrefour de la Saulce avec une escorte nombreuse... c’est pour le chemin de suez ?

    - 17h18 : Ca à l’air calme du côté des flics, on en profites pour organiser les campements. Le point d’accueil se développe, une liste de petit chantier est affichée pour ceux qui veulent venir donner un coup de main.

    - 16h32 : Les tracteurs qui sont en soutien à la Chat Teigne viennent de nous informer qu’ils restaient là-bas sans date limite ! Merci les copains, c’est beau à voir cette ronde autour des cabanes !

    - 14h36 : Pour les personnes qui sont à Nantes, des personnes passent au tribunal en comparution immédiate cette aprém, si vous allez le temps allez les soutenir.

    - 14h30 : On nous apprend que des personnes habillées en "mode Zadist" (Ayoye ! je crois que d’ici on a pas conscience d’être aussi reconnaissable que ça...), on été contrôlé à Nantes hier et ont passées 6h en GAV sous faux-prétexte de vole d’un téléphone portable... Ils ont été relachés sans poursuite... On pourrait lancer un nouveau style en ville pour soutenir la ZAD : Chausser vos bottes et sauter dans la boue !!!

    Par rapport des blessés pendant le weekend 23/24 Novembre ICI

    - 13h44  : Les fourgons aux Ardillières ont avancé vers le Vache rit, ou il se sont mise a stationer. Peut etre ils veulent gouter la bonne cantine a la Vache rit, vu qu’ils sont "très fatigués" et pas bien fourni avec la bouffe de leur coté ?

    - 13h11 : Circulation - entre Ardillières et Temple, chaque carrefour subi la présence de deux fourgons de gendarmes, qui sont dans les forgons, pas de contrôls pour l’instant. Chemin de suez, tout va bien, pareille pour Phar Ouest

    - 12h57 : Le tracteur est liberé, en train d’y aller a la Chat Teigne ! La-bâs ca construit, il y a du monde, il fait beau en plus :)

    Lecture interessant : Il faut qu’on parle de Facebook

    - 12h53 : pas des nouvelles de tracteur, mais on a reçu ca : 2 copains on vu environ 25 camions de gendarmes mobiles passer sur la A85 à hauteur d’Anger et se dirigeant vers l’est.

    - 12h20 : les flics bloquent un tracteur de matériel de construction au carrefour du Moulin de Rohanne (D81/Fosses Noires)

    - 12h05 : selon maville.com, trois personnes passeraient en comparution immédiate, accusés d’"attroupement, violence sur personnes dépositaires de l’autorité publique et port d’armes (frondes, lance-pierres) et rébellion". C’est chouette si des gens vont au tribunal les soutenir !

    - 12h : pas de nouvelles infos, c’est plutôt tranquille.

    - 12h20 : les flics bloquent un tracteur de matériel de construction au carrefour du Moulin de Rohanne (D81/Fosses Noires)

    - 12h05 : selon maville.com, trois personnes passeraient en comparution immédiate, accusés d’"attroupement, violence sur personnes dépositaires de l’autorité publique et port d’armes (frondes, lance-pierres) et rébellion". C’est chouette si des gens vont au tribunal les soutenir !

    - 12h : pas de nouvelles infos, c’est plutôt tranquille.

    - 9h40 : il y a aussi des contrôle routiers aux Ardillères et au Liminbout (2 camions à chaque point de contrôle).

    - 9h30 : on nous signale des contrôles routiers à la sortie de Vigneux sur la D81.

    - 9h00 : les flics sont à la barricade nord-ouest de la Châteigne et ont degagé une barricade nouvellement construite. Ils sont maintenant face aux camarades qui sont là. C’est calme pour l’instant. Il y aurait d’autres flics qui arrivent au carrefour du Moulin de Rohanne (Fosses Noires/D81).

    A la Châteigne, les camarades sont toujours présents pour reconstruire et les cabanes sont toujours entourées par les tracteurs enchaînés. C’est toujours bienvenu de passer là bas.

    - 8h51 : voilà, les flics sont là, au moins dans le carrefour Fossses Noires/D81.

    - 8h11 : à 7h40 vu 10 fourgeons bleus sur le periph nantais en direction de NDDL.

    - 7h53 : pas des informations de barrages ni autres choses

    - 7h17 : bonjour :) il nous semble que tout le monde dodo encore, sauf nous :/

     

    RDV Aujourd’hui

     

    - Besançon : en soutien aux opposant.e.s à l’AyraultPorc à Notre-Dame-des-Landes à 17h00 Place Pasteur (déjà rebaptisée Impasse Notre Dame des Landes) ; suivi d’une réunion à 18h00 Salle Graisely, rue Battant, en vue de créer un comité de soutien bisontin.http://lechatnoiremeutier.wordpress... 
    - Brest : prochaine assemblée générale du collectif brestois mercredi 28 novembre à 20h30 au Restaurant Cabaret le Vauban (face au Quartz). 
    - Guingamp : réunion collectif de soutien à Guingamp, Mercredi 28 novembre à 19h. RDV Place du Damier (à coté de la médiathèque). 
    - Grenoble : rassemblement contre l’aéroport de Notre Dames des Landes et son monde, à partir de 17h devant la mairie de Grenoble, en solidarité avec les habitants et les occupants de la ZAD 
    - Marseille : assemblement mercredi 28 novembre à 18h devant le kiosque à musique des Réformés (haut de la Canebière) afin de soutenir nos ami es de la Zone A Défendre sur Notre Dame Des Landes qui sont dans l’urgence en ce moment ! Courage à eux !!! 
    - Montpellier : un comité Notre Dame des Landes 34 est en création. La 1ere réunion se déroulera Mercredi 28 à 19h au KaLaJ.Pour celles et ceux qui ne pourront pas venir, une liste de diffusion est en place. Pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un mail vide à nddl34-subscribe@yahoogroupes.fr [4] , puis un autre en réponse a la demande de confirmation. 
    - Redon : une manifestation à Redon. Le rendez-vous est prévu devant la sous préfecture (près de l’office de tourisme) à 18H00. Si vous pouvez faire passerMerci 
    - Rennes : mercredi 28 novembre à 18h00 : AG à la maison de la grève pour organiser le rassemblement de soutien à Notre-Dame-Des-Landes du vendredi 30 novembre à 18h00 (place de la Mairie). Ce sera aussi l’occasion de faire un point info. 
    - Toulouse : réunion du Collectif31 de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre Dame Des Landes le mercredi 28 novembre 2012à 19h au SLOLI, 2 rue du faubourg Bonnefoy, Toulouse

     

    Solidarité !

     

    Ne lachez rien, on est nombreux et on vous soutient

     

    - Première réunion d’un comité de soutien à NDDL dans le Var. Le Mercredi 28 Novembre à 19h. Dans les locaux de la confédération paysanne Maison du paysan ZAC La Gueiranne, Route du vieux Cannet, Le Cannet des maures. Contact : nddl-var@ouvaton.org

     

     
  • NDD ; prêts à dialoguer mais sur l'arrêt du projet !

     

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    Les blessés et tabassés de Manuel Valls (à Notre-Dame-des-Landes)

    Publié le 27 novembre 2012

    Marie Jarnoux, habitante de Notre-Dame-des-Landes et valeureuse refusante m’envoie un bien triste document qui éclaire le comportement des flics et des militaires sur place. Comme je n’arrive pas à reproduire, faute d’un savoir technique suffisant, le document lui-même, je vous le résume. Il s’agit d’un état des blessés rédigé le 26 novembre 2012 par madame Stéphanie Lévêque, médecin à Couëron, près de Notre-Dame-des-Landes. Cet état porte sur deux jours d’observation sur place, et signale :


    ——-Pour le samedi 24 novembre,  11 blessures par flash-ball, au thorax, à la joue, à la lèvre supérieure (avec probable lésion dentaire), aux doigts, à la cuisse, aux côtes (avec doute sur une possible fracture), au genou;


    ——-3 traumatismes de genoux;


    ——-2 traumatismes de poignets;


    ——-1 plaie tympanique;


    ——-1 personne choquée par les gaz


    ——-1 plaie au crâne suturée par 2 points;


    ——-1 plaie au crâne suturée par 15 points;


    ——-6 blessures par explosion de grenades assourdissantes, dont 3 impacts dans les cuisses de 3 personnes, 1 impact dans un avant-bras, 1 dans la malléole, 10 dans les jambes d’1 personne, 10 dans les jambes d’une autre, avec probable lésion du nerf sciatique, 1 impact dans l’aine d’1 personne avec suspicion d’un corps étranger près de l’artère fémorale


    Ces blessures se sont accompagnées de débris en métal ou en plastique dur et coupant, d’une taille de 0,5 à 1cm de diamètre, profondément pénétrés dans les chairs, au risque de léser artères, nerfs ou organes vitaux. Tous n’ont pas été retirés. Certains blessés ont été retardés, sur la route de l’hôpital, par les barrages de police. Le médecin juge cette dernière attitude « inadmissible ».


    ——————————————————


    Blessés du dimanche 25 novembre


    ——–1 blessure par grenade assourdissante avec débris dans un doigt;


    ———1 fracture de cheville;


    ———1 blessure à la main;


    ———1 impact de flashball au thorax avec suspicion de fracture de côte et lésion pulmonaire.


    Ce constat n’est qu’une faible partie de ce qui s’est passé pendant ces deux jours. Madame Lévêque rapporte ce qu’elle a vu personnellement. Environ 100 personnes ont été blessées par la police de M.Valls, dont je reparlerai bientôt. Il faut garder cela en mémoire. 

    Fil d’infos mardi 27 ; http://zad.nadir.org/spip.php?article693

    07h15 : La barricade à l’est de la Châtaigneraie (au niveau de St Antoine) est enflamée avec des flics stationnaires à 100m en face. Les bleus se mettent en place sur la route des fosses Noires, le Carrefour du Moulin de Rohanne et le chemin de Suez (une douzaine de camoins)

     

    07h48 : Tout semble calme sur la zone, si ce n’est la présence d’au moins 2 camions de flics au carrefour du Moulin de Rohanne... c’est triste à dire mais ça devient la norme dans le coin.

    01h25 : Aux dernières nouvelles, plus de flics sur le chemin de suez, mais ils sont toujours postés au carrefour du moulin de Rohanne avec 3 projecteurs

    01h : Il y a une bonne demi-heure, une douzaine de camions de flics, une machine et un groupe de GM à pied ont été vus sur le chemin de Suez se dirigeant vers la Châtaigneraie