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D-AGENDA21

  • Si nous parlions de nos antennes relais GSM sur notre château d'eau

     

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    J'ai entendu dans le village beaucoup d'interrogations à leur sujet. Pendant longtemps et jusqu'à peu , j'étais très septique sur la nocivité des ondes électromagnétiques. Aucune étude ne me paraissait convaincante et les conclusions des études officielles de 2003 et 2005 de l'AFSSE( Agence Francaise de Sécurité Sanitaire Environnementale), ainsi que les rapports de l'OMS, me confortaient dans mon opinion. Tous concluaient à l'innocuité des ondes électromagnétiques, des portables et de leurs antennes. Jusqu'au jour où j'ai appris que l'IGA avait remis en question l'indépendance des études de AFSSE mettant en évidence la collusion des scientifiques avec les opérateurs de téléphonie mobiles. L'OMS, sacrosainte institution, était,elle aussi, montrée du doigt.

    L’ancien directeur du programme de l’OMS sur les CEM (les champs
    electromagnetiques) , Mike Repacholi, était critiqué pour être redevenu un consultant pour les industries de téléphonie mobile. Si les ondes électromagnétiques sont si inoffensives, pourquoi les industries impliquées cherchent tant à infiltrer les commissions d'expertises ?

    Pourquoi ?

    Simplement parce que la nocivité des ondes électromagnétiques est prouvée au niveau biologique. On sait depuis l'étude de pierre Aubineau, grand spécialiste dans ce domaine, et curieusement écarté des expertises après 2001, que les CEM modifient la barrière sang-cerveau. Cet effet biologique a une conséquence reconnue en suède : l'Electrosensibilité ou électrohypersensibilité (EHS) .

    Les symptômes : maux de tête, troubles de la mémoire, vertiges, tremblements, symptômes dépressifs , troubles du sommeil .

    La fréquence de ces troubles double voire triple chez les gens exposés à un rayonnement 2 V/m .

     

    Dès lors que des effets biologiques sont reconnus expérimentalement, que des syndromes comme l'EHS attestent de l'effet des CEM sur l'homme, comment ne pas s'interroger sur d'autres études qui mettent en causes les CEM dans l'apparition de cancer du nerf auditif , cancer du sein ,de leucemie, de maladie d'alzheimer, de troubles du comportement des enfants (Rapport BioInitiative publié en août 2007 seul rapport indépendant et non contesté).

    Comment ne pas s'interroger quand le Professeur Dominique Belpomme, cancérologue de notoriété internationale, a déclaré au cours d’une émission télévisée:
    « Après le rapport BioInitiative, il n’y a plus de débat. » .

    Si tout cela n'est que bruits, pourquoi les mises en garde ne cessent de s’accumuler ?

    Des députés britanniques proposent d’interdire la construction de maisons à moins de 60 mètres de lignes à haute tension; l’Allemagne déconseille l’installation de réseaux informatiques sans fil à domicile; les députés français font consensus pour interdire les cellulaires dans les écoles; les antennes émettrices d’ondes AM viennent d’être associées à la leucémie infantile et les champs électriques à l’asthme; et une récente étude australienne a conclu que le risque de cancer quintuple chez les gens qui ont vécu les cinq premières années de leur vie à moins de 300 mètres de lignes à haute tension.

    Le septicisme n'est plus de mise face aux risques chimiques et physiques des nouvelles technologies .

     

    Alors si l'on parlait de nos antennes sur le château d'eau à deux pas de l'école.

    http://www.robindestoits.org/

     

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  • Comment définir un village durable

    Le but d'un AGENDA 21 : un village durable

    C'est un village capable de se maintenir dans le temps, de garder une identité, un sens collectif, un dynamisme à long terme. Pour se projeter dans l'avenir, le village a besoin de tout son passé, d'une distance critique par rapport au présent, de sa mémoire, de son patrimoine, de sa diversité culturelle.
    Le village durable doit pouvoir offrir une qualité de vie en tout lieu . Cette exigence appelle une mixité sociale et fonctionnelle, ou, à défaut, des stratégies pour favoriser l'expression de nouvelles proximités : commerces et services de proximité, nature et loisirs de proximité, démocratie de proximité, proximités aussi entre les différentes cultures du village, entre les groupes sociaux, entre les générations. Cela oblige à penser différemment des catégories longtemps étanches, des couples apparemment irréconciliables, pour ouvrir la voie par exemple aux schémas piétonniers d'agglomération, à l'économie solidaire et aux finances éthiques, ou plus simplement à la démocratie locale et globale à la fois.
    D'autre part, le développement durable n'est pas un projet qui se greffe sur une politique. Il se définit au contraire en fonction des situations existantes, des besoins, de la volonté des acteurs locaux et des priorités qu'ils énoncent
    Le village durable est un projet, un horizon, en aucun cas une réalité : on peut tendre vers cet horizon, comme l'explique le rapport du groupe d'experts européens conduisant la campagne des villes durables (lancée à Aalborg), mais non réaliser in extenso un développement durable. Un village durable est simplement un village qui initie une ou plusieurs dynamiques de développement durable. Elle est d'abord un cadre où prennent sens des projets collectifs. Cette démarche pose des questions politiques et éthiques, relatives au développement humain planétaire et à l'héritage qui sera légué aux générations futures.

    Texte inspiré et adapté de la thése de Cyria EMELIANOFF Comment définir une ville durable

  • DEFINITION DE L'AGENDA21

     

    En 1992, lors du sommet de la Terre de Rio, 173 pays adoptent le programme Action 21 (connu en anglais comme Agenda 21). C'est une déclaration qui fixe un programme d'actions pour le XXIe siècle dans des domaines très diversifiés afin de s'orienter vers un développement durable de la planète. Ainsi, Action 21 énumère quelques 2500 recommandations concernant les problématiques liées à la santé, au logement, à la pollution de l'air, à la gestion des mers, des forêts et des montagnes, à la désertification, à la gestion des ressources en eau et de l’assainissement, à la gestion de l’agriculture, à la gestion des déchets.
    Aujourd’hui, le programme Action 21 reste la référence pour la mise en œuvre du développement durable au niveau des territoires.
    Dans le cadre du chapitre 28 de cet Agenda 21, les collectivités territoriales sont invitées, en s'appuyant sur les partenaires locaux que sont les entreprises, les habitants et les associations, à mettre en place un Agenda 21 à leur échelle, appelé Agenda 21 local.

    Un agenda 21 local est un des outils de transcription dans la réalité du développement durable. Si, au final, il s'agit d'un plan d'actions programmées, la méthode d'élaboration de l'agenda 21 est aussi importante que le résultat final car, en réalité, les deux sont interdépendants. En effet, quelle que soit la nature de la structure qui s'engage dans un agenda 21, il s'agit bien de réorienter les actions de celle-ci à la lumière des principes du développement durable. Cela exige l'implication de toutes les parties prenantes. Pour une collectivité territoriale, les parties prenantes sont notamment les élus, les services, les « grands acteurs » (associations, administrations, établissements publics, syndicats professionnels…) et bien sûr les citoyens. L'autre impératif est la réalisation d'un diagnostic préalable à l'échange avec les parties prenantes. Ce diagnostic vise à donner à tous une base de travail et de discussion commune.

    Il s'agit d'une démarche itérative c'est-à-dire qui est pérenne. Un agenda 21 doit constamment évoluer pour améliorer son efficacité d'où l'utilité d'une évaluation continue des actions mises en place à l'aide d'une batterie d'indicateurs.

  • La Haute Qualité Environementale

    La Haute qualité environnementale ou HQE a d'abord été un socle théorique consensuel avant de devenir une marque déposée en France. La « Haute Qualité Environnementale » vise l'intégration dans le bâti des principes du développement durable tels que définis au Sommet de la terre en juin 1992. En France, il s'est progressivement établi, du début des années 1990 à 1997, entre divers acteurs du bâtiment, de l'environnement et des maîtres d'ouvrages (PUCA, ADEME, CSTB et Association HQE). C'est une démarche qualitative récente et encore perfectible (notamment en y intégrant la biodiversité), qui intègre toutes les activités liées à la conception, la construction, le fonctionnement et la déconstruction d'un bâtiment (logement, bâtiment public, tertiaire ou industriel).

    La Haute Qualité Environnementale s’intéresse spécifiquement à l’environnement, mais en reconnaissant que celui-ci ne peut être durablement conservé dans une société qui va mal, aussi la démarche qualité intègre-t-elle également des aspects sociaux. Ceux-ci peuvent faire l’objet d’un travail plus large et complet par exemple au travers des agenda 21 locaux ou des PLU (Plans locaux d'urbanisme), PADD, écoquartiers, etc.

    Si aujourd'hui la démarche Haute Qualité Environnementale est essentiellement appliquée à des bâtiments isolés, il est souhaitable de l'adapter à des ensembles cohérents, tels que zones d’activité, quartiers construits ou rénovés (écoquartiers, ville renouvelée sur elle-même). Des réflexions sont en cours quant à une déclinaison pour les infrastructures de transport d’énergie, de matières, d’information...

    La Haute Qualité Environnementale est choisie, non pas par obligation légale, mais pour des raisons éthiques et/ou économiques, éventuellement d'image, en sachant qu’en terme de « coût global », des coûts de fonctionnement et parfois de construction seront évités, avec de nombreux bénéfices environnementaux et sociaux. Les coûts évités sont notamment : moindre pollution, moindre consommation de ressources pas ou peu renouvelables, recyclabilité accrue, souplesse de conversion à d’autres usages, coûts d’exploitation réduits, faibles impacts sanitaires (maladies, troubles divers) ou sociaux, etc. C’est aussi une réponse à une demande sociale qui évolue. Les citoyens souhaitent plus de qualité de vie, de commerce éthique et donc équitable, de soutenabilité du développement, d'éco-citoyenneté, de nouvelle gouvernance, etc.). Habiter ne devrait plus contribuer à la dégradation de l'environnement.

    Deux principes sous-tendent l'approche HQE :

    1. La construction, l'entretien et l'usage de tout bâtiment induisent un impact sur l'environnement, et donc un coût global, que la HQE tentera de réduire ou compenser, au-delà de ce que demande la loi (pour au moins 7 cibles sur 14) et en visant la performance maximale (pour au moins 3 cibles dites "prioritaires"). L'économie d'un projet de construction HQE est donc appréhendée sous l'angle du coût global ; elle tient compte à la fois de l'investissement et du fonctionnement.
    2. Le principe des cibles : Il est lié à la démarche qualité ; la cible est atteinte si dans le domaine concerné, le niveau relatif de performance est égal à celui du meilleur projet connu au même moment. Après de longs débats, l'association HQE a admis que toutes les cibles pouvaient ne pas être traitées en visant le maximum de performance, ce qui aurait, pour des raisons de coût initial, mis la HQE hors de portée des petits budgets.

    La démarche peut et doit être adaptée à chaque projet – dès la conception, en étudiant si possible soigneusement le choix du lieu. Il est nécessaire de travailler avec un écologue et pourquoi pas avec un sociopsychologue - car la HQE s’intéresse aux besoins et fonctions du Vivant, s’appuie sur la biodiversité, et doit intégrer les atouts et contraintes liés au contexte (dont le contexte humain, social..) ; autant d’éléments qui varient toujours selon le lieu, l’époque et les caractéristiques du projet.

    Certains effets de seuils et d'échelle sont plus facilement atteints à l'échelle de quartiers qui peuvent être urbanisés en suivant ces principes, avec des modalités variant selon l'échelle d'action considérée (voir la notion d'écoquartier, écovillage, on évoque aussi une écoville en Chine...).