Du bois de Mintau à Notre Dame des Landes
Notre Dame des Landes c’est bien loin, Nous étions pourtant quelques uns d’ici le 17 novembre pour la manifestation de réoccupation.
Solidarité entre kystes certes, mais surtout même combat contre des projets d’une autre époque régulièrement relookés, greenwashé HQE ou écoquartier, accompagnés de promesses d’emploi invérifiables et d’indifférence tant aux écosystèmes qu’au patrimoine archéologique [1].
Dans les deux cas un projet ambitieux voire mégalomaniaque :
- Sophia Antipolis aux portes de Nîmes
- Rotterdam aérien de l’Europe par la création d’un aéroport international de fret au nord de la Loire [2]
Ces projets initiaux n’ont pas tenu bien longtemps mais les opportunités de plus-value immobilière et de royalties de bétonnage sont restées.
Il est bien évident que la poursuite de ces projets est en totale contradiction avec l’objectif de "transition énergétique" pourtant mis en avant par le gouvernement Ayrault.
C’est d’autant plus dommageable pour le PS que le thème de la transition énergétique restait seul à pouvoir constituer la trame de larges regroupements pour les municipales.
Fournier, Roustan et leurs soutiens dans les villages ont donc de beaux jours devant eux malgré leurs innombrables casseroles
Un vocabulaire de gauche s’accommode mal des postures à la Bonaparte, même adjectivé "républicain" (ça fait joli et ça ne coûte rien) l’ordre qu’il s’agit de faire régner par la violence d’État est bien celui des multinationales.
« Bien d’autres exemples en France montrent que parfois des maires ou des élus en apparence sensés et réfléchis perdent la notion de la raison pour se lancer dans des opérations coûteuses et non prioritaires au nom de la gloire de leur ville, de leur gloriole personnelle et parfois de leur intérêt personnel. » [3]
Une question : Vinci ou l’une de ses filiales auraient-ils quelques intérêts vis à vis du Bois de Minteau ?