Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Conseil communautaire du jeudi 16 juin 2011

Un point nous intriguait dans ce conseil : la mise en place d'un centre de supervision urbain. On constate donc que Mr Martin avait raison de pointer du doigt la direction sécuritaire choisie par le conseil municipal Mussois: Il s'agissait bien de s'engager dans une course à l'équipement inconsidérée. Et ce n'était pas pour dans dix ans!

Après avoir mis en place des caméras de sécurité de luxe, voici que les subventions "tombent du ciel" pour créer un centre de supervision des images - Entendez par là: une ou des personnes qui surveillent 24h/24 des écrans qui nous filment.

"Tombent du ciel"... On dirait que certains délégués ne savent pas qu'il s'agit de notre argent et de nos impôts. "On va pas refuser de l'argent", ose un délégué... D'ailleurs, une large part des investissements restent à la charge des communes et de la communauté de communes. On pourrait parfois refuser de l'argent, semble t-il.

Au niveau de la commune, la moindre des choses, quand on sait qu'un choix peut prendre ce genre de proportion, aurait été de consulter les Mussois, qui auraient été pour ou contre en connaissance de cause. Par exemple, l'installation de ce système à Gallargue à fait l'objet d'un référedum local.

Le maire de Gallargues a aussi clairement précisé que ce choix avait entrainé une hausse d'impôt. Bien sûr, ce ne sera certainement pas le cas à Mus, qui est une commune autrement plus riche que Gallargues.

 

Ce conseil est aussi instructif sur l'ambiance qui règne entre les délégués.

L'ancien président, souvent désigné comme principal responsable de la situation economique désastreuse de la communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle, semblait ce soir vouloir mettre la pression sur le conseil, et rappeler à ses anciens délégués qu'ils ont validé avec lui sous sa présidence de nombreuses erreurs de gestion qui ont conduit à une situation que nous savons.

De là, une ambiance délétaire s'installe entre deux partis, mais de nombreux délégués restent muets... un délégué parle de "combat de coq" entre l'ancien et le nouveau président.

 

Pour le reste, il s'agit surtout de gestion courante, et de communes qui tirent la couverture à elles. On donne plus d'argent à gauche, donc on a droit à plus de ci... on est plus pauvre à droite, donc on a droit à plus de ça... Ce conseil, qui est censé mettre en commun les possibilités des communes est encore loin d'être soigné.

 

A. Bogard.

Les commentaires sont fermés.