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Compte rendu du conseil municipal du mardi 9 février



Commençons par la convention ATESAT.

L'ATESAT a pour objectif, dans les domaines de l'aménagement et de l'habitat, de fournir un appui technique au représentant de la collectivité sous la forme de conseil ou d'assistance. Cet organisme dépend du ministère des Transports de l'équipement du tourisme et de la mer. Il est mis à dispositions des petites communes pour des projets importants d'habitat et de voirie. La signature de ce contrat permettra d'encadrer, par exemple, un projet comme la mise en sécurité de la montée rouge et la prolongation du trottoir. Cet exemple a été cité plusieurs fois par Md le maire.
La pétition des usagers de la montée rouge a été transmise au conseil général et le sera aussi à la DDE.
Voilà pour les bonnes nouvelles.



Pour les mauvaises nouvelles, c'est tout le reste!

  • Nous allons acheter à la société des autoroutes deux petits terrains de merde sans valeur immobilière pour un montant de 2000 euros, rien que ça! Espérons que cet achat permettra de commencer un projet pour lutter contre le bruit des heureux vendeurs.


  • Nous allons ouvrir des crédits.

Pour le rond-point qui,je le rappelle, n'a été financé que pour moitié par le conseil général: 85000 euros sur 20 ans
Pour le local commercial, financé à 60% par la région : 65000 euros sur 15 ans
Pour la bibliothèque, financé par personne : 150 000 euros sur 15 ans

Cela fait donc : 300 000 euros à un taux de 3,70 % empruntés à la caisse d'épargne.

Voilà résumé la politique de la mairie et ses réalisations actuelles où à venir. Des projets pharaoniens pour une commune très pauvre où l'on doit pleurer pour la réparation de la cour de l'école (montant 10000 euros dont 8000 euros don de JP Fournier) , où l'on ne peut pas offrir des sorties piscines à certaine classe( montant 1300 euros) , ni même remplacer deux vélos(montant 300 euros), faut-il parler du refus temporaire de la subvention au RASED (montant 250 euros) , sans oublier la suppression de la navette des personnes âgées pour Vergeze. Heureusement que l'opportunité de subventions d'état conséquentes pour le renouvellement du parc informatique de l'école a délié les bourses de la mairie pour 2000 euros.
Bref, un contraste étonnant entre le budget de fonctionnement, soi-disant indigent, mais qui se permet d'être excédentaire de 36000 euros l'an dernier, et le budget investissement où l'on se permet des projets et réalisations très « ambitieuses ».
Bien sur , il y aura l'aménagement du chemin de la berboule et des à bord de la salle MUS ART D, mais ils seront pris en charge à 80% par le Syndicat mixte du Bassin Versant du Vistre.

Les vraies réalisations en investissement de la mairie sont bien ,pour ce mandat ,un rond-point, le commerce, et la bibliothèque.
Passons sur le rond-point dont l'inutilité n'a pas échappé à bon nombre de mussois.

Mais qui pourrait contester la nécéssité d'un commerce dans le village ?
Personne, bien sur. Mais, là encore , 180000 euros pour aménager un local dans le foyer avec chambre froide, pour un commerce dont la viabilité paraît précaire , me laisse dubitatif. Comment ne pas avoir quelques doutes sur l'avenir de ce projet? Notre mairesse et ses adjoints auraient-ils déjà prévu la fermeture de la poste et la création d'un point relai poste dans le commerce apportant un fixe au couple de gérants. Bien des maires ont déjà fait ce calcul en france devant les propositions alléchante de l'administration postale. L'absence de zèle de la mairie pour la défense de notre poste lors de la votation citoyenne et la pétition, l'engagement de notre mairesse au sein de l'UMP dont on connait la politique de casse des services publics, me laisse penser que le vrai enjeu dans cette débauche de frais pour un local commercial est:
le commerce à la place de la poste.

Qui pourrait contester l'intérêt culturel d'une bibliothèque dans notre village ?
Personne encore!
Pourtant, la petite bibliothèque actuelle, gérée par des bénévoles, tourne doucement.

Pourquoi investir dans un bâtiment de 150 000 euros, qu'il faudra chauffer et qu'une  nouvelle employée bibliothécaire, payée par la mairie, devra animer?
Combien cela va-t-il couter en fonctionnement ?
Rien n'a été évalué encore.
Il y a une disproportion évidente entre les réelles nécessités culturelles du village et ce projet. A moins, que celui-ci ne soit que le joujou, le caprice de notre mairesse qui aime beaucoup les reliures et la littérature comme ont pu l'apprendre les quelques mussois présents a ses vœux pétaradants.

Christian MARTIN

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