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  • Mépris et mensonge à la communauté de commune Rhony Vistre Vidourle

     

       Je vais revenir sur le conseil municipal du 15 décembre 2014. Sur un passage très court à la quatorzième minute de l’enregistrement que vous n’avez peut-être pas remarqué et où l’on parle d’un Mussois animateur périscolaire à l’école de Mus et qui proposait des animations théâtre.

    http://mus21.hautetfort.com/archive/2015/01/01/bonne-annee-5523735.html

    Cet animateur je le connais bien, il se prénomme Hugo et il fut candidat aux dernières élections municipales entre autres qualités. Je n’aurais pas parlé de lui si la méthode pratiquée par la communauté de commune n’avait été particulièrement odieuse, comme sa communication mensongère et si notre sénatrice n’avait pas relayé bêtement ses allégations.

     Venons en aux faits, Armelle Grosjean lors d’un conseil municipal avait demandé des explications à madame la maire sur le non-renouvèlement du contrat de Hugo alors même qu’il donnait toute satisfaction et que ses animations étaient appréciées par les parents d’élèves comme les enfants. De nombreux parents avaient même téléphoné à la communauté de commune pour avoir des explications, mais en vain.

     Réponse lors du dernier conseil fait par notre maire en personne après information :

     Le contrat de Hugo n’a pas été renouvelé, car ce dernier était admis au conservatoire d’art dramatique de Nîmes.

     C’est un mensonge lamentable qui ne l’honore pas, car notre mairesse n’a fait que reproduire ce que la communauté de commune a bien voulu lui donner comme informations sans plus gratter. Alors, grattons… (Je me tiens à disposition de quiconque pourrait contre dire ce qui va suivre, les commentaires sont toujours ouverts sur MUS21)

     Pour apprécier l’étendue du mensonge et de la manipulation, il faut partir du début. Hugo donne un CV à la communauté de Commune fin juillet, il est convoqué début aout. C’est dire qu’il y avait le feu, à un mois de la rentrée , on n’avait pas l’effectif des animateurs, on ne savait pas le nombre d’enfants qui iraient en étude et on n’avait pas imaginé un instant le contenu des animations périscolaire. Rien de surprenant pour qui assiste aux conseils communautaires, le président Estève avait dit sans sourciller que moins il y aurait d’enfants en études mieux ce serait et moins la Comcom dépenserait d’argent. C’était d’une clarté absolue, et d’une logique imparable pour ce comptable qui occupe sa retraite à compter. Que les enfants les plus défavorisés soit les victimes des soustractions de ce stakhanoviste des entrées sorties équilibrées ne l’a pas dérangé, seul comptait : faire de la richesse pour boucher le trou financier abyssal creusé par ses collègues pendant plus de dix ans comme il le proclame souvent. Tout cela n’a pas empêché cet élu de distribuer aux parents d’élèves un dépliant à la rentrée vantant les efforts de la communauté de commune et de son président pour satisfaire à la réforme des rythmes scolaires.

    Mais revenons à ce jeune mussois de 21 ans avec son diplôme tout neuf, brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien. Il est convoqué pour entretien au siège de Gallargue qui semble intéressé par ses qualités et sa passion pour le théâtre, un atout pour l’animation périscolaire. On lui propose un contrat en CAE de un an. Hugo refuse, du coup, un contrat emploi d’avenir de un an au Cailar, préférant la proximité de son domicile compte tenu de l’absence de moyen de transport.

     Arrive le jour de la rentrée, il n’a rien signé ni rien vu de son contrat, et il apprend qu’il sera pris en CDD que pour quelques semaines jusqu’aux vacances de Toussaint sans autres explications. Malgré sa déception, il prend son travail au sérieux et entreprend des animations théâtre dans l’école de Mus. Il sera le seul des animateurs présent à faire cela. Les parents d’élèves apprennent son emploi précaire, téléphonent nombreux pour manifester leur satisfaction. Arrivent les vacances de Toussaint et Hugo apprend le non-renouvèlement de son contrat. Au motif qu’il n’y a pas assez d’enfants en études à Mus.

     Ben, voyons, cela n’empêche pas deux contrats d’être renouvelés, l’un à la maternelle pour une diplômée d’un cap petite enfance, donc légitime, l’autre comme Hugo ou presque, un BAFA.

     Jamais n’a été avancé le fait que Hugo allait entrer au conservatoire. Il s’est absenté un soir par semaine pour préparer l’audition avec l’accord de tous les responsables. Ce qui ne l’a pas empêché de faire ses animations et d’assurer son travail normalement jusqu’aux vacances de Toussaint. Pour information il n’y a plus eu d’autres animations de quelques natures que ce soit jusque fin décembre.

     (compte rendu du conseil municipal du 15 décembre 2014)

     Notre mairesse a gobé à son insu de son plein gré les couleuvres de la communauté de commune. Le tour était bien joué tout de même, moins d’enfants en études, plus dans la rue et moins de frais ! Stricte application de la politique de Mr Estève. Il aurait pu appliquer la même méthode pour la police intercommunale par exemple. Mais la sécurité importe plus que l’éducation et c’est cette politique qui nourrit l’insécurité, la couleuvre se mord la queue.

     Je remercie Armelle Grosjean qui s’est faite la porte-parole des parents d’élèves auprès du conseil municipal. Mon petit doigt m’a dit qu’elle serait candidate au conseil général pour succéder à Patrick Bonton.

     Ha, j’oubliais, des nouvelles d’Hugo !

     Il a réussi son audition au conservatoire d’art dramatique. Il est ainsi occupé le mardi soir et le samedi après midi, comme prévu, rien qui ne l’aurait empêché de rester animateur à Mus, métier qui le passionne. La mairie de Lunel l’a bien compris et l’emploie deux soirs par semaine comme animateur périscolaire où il peut communiquer aux enfants sa passion du théâtre.

     Il sera à l’affiche de la Ronde, pièce de Arthur Shnitzler au conservatoire de Nîmes ce mardi à 20h, le 9 mars au théâtre de Nîmes pour les 50 ans des ATP, il jouera Occident de Rémi Devos en juin et le Tango des naufragés de Grégoire Aubert le 18 et 19 avril à Marsillargue.

     Christian MARTIN