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MUS21 - Page 18

  • Collège de Vergèze(Gard) le conseiller FN avec ses nervis identitaires

    Réponse à l'article du Midi Libre

    Monsieur

    Je lis dans votre journal ceci :

    « lls  étaient une  bonne  dizaine à  manifester  devant les  grilles du collège  de  Vergèze, lundi soir,  pour  protester  contre la  présence  au  conseil d'administration du conseiller départemental  FN Nicolas Meizonnet.  Cette  fois-ci,  une vingtaine  de  soutiens  à  l'élu frontiste  (dont  son père  et des membres  de  la  Ligue  du  Midi) étaient  également  présents. Entre  les  deux  groupes,  les gendarmes  veillaient  au  grain. Ils  ont  du d'ailleurs intervenir lorsqu'une  échauffourée d'une quinzaine  de  secondes est  survenue, Un manifestant opposé  au FN a tenté d'enlever une  banderole après  quelques invectives  du camp  d'en  face.  Tout  est rapidement  rentré  dans l'ordre. »

    Nous étions bien dix (13 exactement). Ils n’étaient pas une vingtaine mais bien 40. Le « rapport de force » en est légèrement modifié, si c’est une façon d’égaliser les camps et la menace, elle est réussie.

    Que papa soit là pour soutenir son petit, c’est touchant. Mettre en parallèle cette paternelle protection et la présence de membres de divers groupuscules d’extrême droite, venus pour en découdre, est étonnant.

    Que les gendarmes aient veillés au grain est exact. La menace était ouvertement d’un seul côté et très claire. Ils nous ont protégés, il faut le dire ainsi.

    La banderole était à nous, sagement enroulée et rangée. Nul parmi nous n’a envisagé de la dérouler, de peur d’envenimer les choses. Ni de l’enlever, c’est absurde. Est-ce une coquille ?

    Les invectives sont venues des membres de la Ligue du Sud : PD, saloperie gauchiste et autres…Ces gens se sont réjouis ouvertement et en chantant que Clément Méric, militant anti-fascistes tabassé à mort, « ait été buté » par leurs amis parisiens. Nous sommes restés silencieux tout du long, n’applaudissant qu’une fois, par dérision, après un discours particulièrement virulent d’un excité portant un casque intégral à la main.

    Si vous considérez que tout est rentré dans l’ordre, nous sommes en droit de nous demander de quel ordre parlez-vous. Cela n’a pas l’air d’être celui de la république démocratique qui garantit le droit à manifester librement et sans craintes ses opinions.

    Si vous considérez qu’un parti raciste a sa place dans l’Education Nationale, qui plus est dans notre région ou peut-être un tiers des élèves sont d’origine dite immigrée, et que cette présence soit de nature à apaiser les tensions communautaristes, libre à vous.

    Si vous considérez que des gens d’un parti notoirement connu pour ses affinités fascistes, voire nazies, et ce au plus haut niveau de sa hiérarchie, sont aptes à former de futurs bons républicains respectueux de leurs concitoyens, c’est aussi votre droit.

    Nous, nous sommes en droit de nous demander si de tels articles, tendancieux jusque dans leurs moindres nuances, ne sont pas de nature à dénaturer gravement le processus démocratique dont se réclame à grand cri le Front National, processus qu’on ne cesse de nous opposer quand nous tentons d’éclairer sur la nature exacte de ce parti. Ils sont élus, certes, mais si c’est sur la base d’une telle désinformation, comment s’en étonner ? Vous participez ainsi clairement à la spirale de haine qui sape inéluctablement ce qui reste de notre démocratie. C’est votre responsabilité.

    Des indignés présents

     

     

     

     

  • Des Nazions acclament le conseiller général FN à la sortie du collège

    J'étais ce soir devant le collège de Vergèze pour manifester contre la présence de l'élu FN au CA. Ambiance sympa, nous étions une dizaine, motivés face à une bonne cinquantaines de supporter du FN dont une bonne vingtaine de Nazions de la Ligue du midi. Bref nous avons pu apprécier la finesse de l’extrême droite dédiabolisée et décomplexée portée par l'extraordinaire ferveur des citoyens qui votent pour eux et la non moins déprimante démission de ceux qui votent contre eux. Je ne parlerai pas de la méprisable complicité des gens enseignants et parents d'élèves qui siègent avec ce conseiller général d’extrême droite accueilli à sa sortie par son Fan club vert de gris. Ils ont chanté, des trucs sympas sur les PD, oui, eux ils les appellent comme ça les homosexuels et sur Clément Méric assassiné par l'un de leurs comparse parisien en 2013, il ont chanté la coupo Santo ça donnait une ambiance de fête votive et de manif pour tous mêlée.

    Et nous, dans tout ça on faisait quoi, à par chier au froc, et bien on a espéré voir des enseignants censés enseigner les valeurs de la république à nos jeunes collégiens, nous espérions voir arriver une cohortes de parents d'élèves de Gauche ou au moins de Gôche ou même allez, pourquoi pas, des républicains de chez Les républicains comme notre sénatrice si proche de Morano ou bien le maire divers Gôche de Vergèze qui siégeait sans scrupule avec son collègue édile d’extrême droite. Ben, non! rien, un électroencéphalogramme aussi plat qu'un bulletin électoral bleu régnait sur Vergèze, Mus, Aigues-vives et Codognan.
    Non, c'était sympa quand même, ça puait la haine, l'homophobie et un nationalisme guerrier. C'était effrayant comme un cauchemar d'après guerre, effrayant d'être si peu nombreux pour témoigner de cette horreur.
    On s'en est reparti avant que nos slips chlinguent de trouille, comme leurs idées. On s'en est reparti pas fier de nous ni de nos voisins. C'est ça le survivre ensemble cher à nos édiles de tous bord.
    On sera encore là, je pense au prochain CA, ce sera bientôt l'hiver et si on tremble on dira que c'est de froid. Et si on rêve encore d'un sursaut de dignité de nos semblables on dira que c'est Noël.

    Christian MARTIN

     

  • Contre l'êxtreme droite au sein du CA du collège de Vergèze

    Lundi 2 novembre,  à 19 heures,
    Rassemblement devant le collège de Vergèze.
     
     Contre la présence d'un représentant du  Front National, au sein du Conseil d'Administration, qui se tient ce jour là.
     

     

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  • Ici on noie les Algériens, 17 octobre 1961

    Pour savoir ou peuvent mener les cris de haine d'un certain parti.