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La poste de Mus à nouveau menacée

Mais que fait notre sénatrice maire?

Si le consensus semble se faire dans beaucoup de villages sur la vidéosurveillance et les voisins délateurs, il se fait aussi sur l’abandon des services publics comme les bureaux de postes et certain centre de loisirs. C’est bien la même logique droitière, peur-insécurité pour gagner les élections, démantèlement des services publics pour faire du blé. Notre petite commune n’a pas échappé à cette logique avec en prime un valeureux petit soldat de maire qui clame d’un côté la défense des services publics dans son nouveau bac à sable du sénat et qui ne met même pas à l’ordre du jour du conseil municipal la menace de fermeture de sa poste le samedi, jour le plus fréquenté par ses administrés. Elle préfère traiter de ce sujet en commission, donc sans public ni enregistrement, nous l'avons bien compris.

Faut dire qu’elle se marre bien avec ses petits camarades de droites. Elle fait plein de pâtés, et vas-y que je te propose d’allonger la période des battues aux sangliers, et vas-y que je me prononce pour continuer à piéger les piafs à la glu, et vas-y que je me prononce contre l’arrêt des Néonicotinoïdes qui massacrent nos abeilles et vas-y que je suis favorable à l’enfouissement des déchets radioactifs à Bure, et vas-y que je vote pour la fin des 35 h dans la cadre de la loi travail.

Du salaire des travailleurs d’aujourd’hui aux dosimètres de nos arrières petits enfants, des sangliers aux piafs migrateurs en passant par les abeilles, elle joue dans son bac à dorures sénatoriales avec ses petits camarades cooptés par leurs pairs élus.

Dans la boue de sa commune endettée, la madame sénatrice pourtant membre de la commission culture et éducation du sénat préfère supprimer la subvention à l’atelier théâtre tout en prorogeant les subventions aux chasseurs et au comité des fêtes, ceci dit sans dénigrer les vertus éducatives de la chasse et des soupes de pastis de la fête, nous nous en garderons bien!

Ha! ha! c’est qu’elle est pointue pour jouer à la politique, celle qui n’était qu’une maire “d’intérêt communal” à 1500 euros, est devenue depuis, une femme politique française à 10 000 euros par mois. ça fait cher payé la litière à chats de gouttières, mais on appelle ça, démocratie alors…

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