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Ce que la liste Vivre autrement à Mus avait imaginé ...

Dans un village de la Drôme une équipe municipale le réalise.

par Lisa Giachino (L’âge de faire)

A Saillans, dans la Drôme, une liste collégiale a remporté les municipales. Les habitants ont entièrement repensé le fonctionnement de la mairie, en s’appuyant sur les méthodes d’animation de l’éducation populaire. Depuis six mois, ils mettent en place des groupes action projet où se retrouvent élus et habitants, pour débattre des principales questions de la vie du village. Une petite révolution participative !

Cet article a initialement été publié dans le journal L’âge de faire.

Mardi 20 mai. Ce soir, l’ambiance est studieuse chez Joachim Hirschler. Attablés dans son salon, six villageois planchent sur un projet de réduction de l’éclairage public : pour éviter le gaspillage d’électricité et la pollution lumineuse, les lampadaires ne resteront plus allumés toute la nuit. Alain a conçu des graphiques permettant de visualiser les horaires – différents selon les saisons et les quartiers. Anne-Laure prend des notes pour l’affiche qui sera placardée dans le village. Il est décidé qu’après six mois de test, des ajustements seront possibles en fonction des retours des habitants.

  • « Et si on faisait un achat en gros de lampes de poche à manivelle, que la mairie revendrait à petit prix aux habitants ? »
  • « On pourrait le proposer, mais il faut voir le budget », commente Joachim, l’« élu référent » du Gap « éclairage public ».

Gap ? C’est le nom des « groupes action projet », l’un des maillons de la nouvelle organisation mise en place par la municipalité de Saillans. Bienvenue dans ce joli village de la Drôme, qui attise la curiosité des médias et des chercheurs : aux dernières municipales, un collectif d’habitants s’est emparé de la mairie. Depuis, il démontre que la « démocratie participative » ne se réduit pas forcément à un vague slogan. Juste deux chiffres, lâchés avec satisfaction par Joachim : sur 1 080 votants, 200 sont inscrits dans au moins une commission participative. Autant dire que la matière grise qui s’active pour faire avancer les affaires municipales dépasse largement celle des quinze conseillers élus [1].

Fonctionnement collégial plutôt qu’organisation pyramidale

La suite  est là --->http://www.bastamag.net/Saillans-la-revolution

 

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