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REUNION PUBLIQUE AU CONSEIL GENERAL DU GARD : PORTES CLOSES

C'est à une aberration supplémentaire de la part du « gouvernement local » dont a été témoin ce matin une douzaine de personnes, issues du collectif nîmois de soutien à Notre-Dame-Des-Landes.

Venus assister à une réunion dite "publique" de présentation du "plan climat" par des élus (Plan « climat » lancé à grand renfort de publicité, l’an dernier, à l’Université Vauban) elles se sont vues refuser l'accès à la salle concernée.

Si l'on pouvait déjà s'interroger largement sur le véritable fondement démocratique de cet événement, soi-disant ouvert à tous les citoyens mais en réalité organisé dans une quasi clandestinité, non annoncé par le service de communication, il semble qu'un pas supplémentaire ait été franchi en barrant l'entrée à des citoyens intéressés par ces problématiques.

La Directrice de cabinet du Président du Conseil Général du Gard est venue nous signifier que cette présence n'était pas tolérée en raison d'un "manque de discipline" lors de la dernière intervention des citoyens de ce collectif au Conseil Général. Les propos tenus alors ne faisaient que dénoncer les graves blessures infligées aux opposants à l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, soulignant l'urgence de la situation, la nécessité d’une réaction rapide pour mettre fin à l’obstination gouvernementale, et prévenant d'un retour moins calme s'il y avait des morts parmi les résistants, lesquels sont soumis à des harcèlements continuels.

Apparemment, c'est un crime de lèse-majesté d'avoir insisté sur la gravité des événements là-bas, d'avoir insisté sur la responsabilité politique des élus du CG du Gard. Car même s’ils ne sont pas directement impliqués, leur solidarité avec le gouvernement est en cause. Cette interpellation dérange tant les élus du C.G qu’ils en viennent à bafouer les libertés les plus élémentaires en refusant à d'autres citoyens l'entrée à une réunion publique qu’ils ont eux-mêmes organisée ! Ce samedi 20 décembre, devant les portes fermées du Conseil Général, gardées par des hommes de main, douze personnes « potentiellement contestataires » constituaient pour ces élus un réel danger.

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