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Appel à pétition de l'association A MUS TOI concernant la cantine scolaire

 

Chers parents,

 

La communauté des communes Rhony Vistre Vidourle a choisi comme traiteur Provence Plats pour, entre autre, l’école maternelle et primaire de Mus. Nos remarques portent sur les repas servis dans cette école.

Dans l’Annexe 1, nous avons examiné les menus pour chaque jour des mois de septembre, novembre puis émis quelques critiques sur le choix des produits.

Cette critique a été élaborée grâce à des remarques de parents d’enfants, des enfants et le personnel de cantine et avec l’appui d’un professeur de nutrition de l’IUT de Montpellier. Nous nous sommes également basés sur les données du CIQUAL (Centre d'Information sur la Qualité des Aliments).

Comme nous avons pu le constater, les repas ne sont pas toujours bien équilibrés et méritent quelquefois d’être recomposés. Attention, ces modifications ne seraient pas systématiquement assorties d’une augmentation du prix du repas : vous n’avez qu’à comparer le prix du fromage à la coupe et les fromages conditionnés en portion ! Le prix d’une laitue « bio » de 300 grammes est de 60 centimes etc.… La qualité nutritionnelle ne rime pas avec hausse des prix !

 

Nos observations sont les suivantes :

 

1) Les menus affichés sont souvent  peu explicites et les parents, connaissant mal la composition du menu servi à midi, sont  embarrassés pour  équilibrer les autres repas de la journée (voir exemples en Annexe 1).

 

2) Les repas servis aux enfants ne sont pas toujours équilibrés en terme de teneur en calcium, lipides, glucides…Comment équilibrer une journée de repas de l’enfant avec 5 fruits et légumes par jour lorsque le déjeuner n’en comporte qu’un ?

 

3) Le Pain n'est pas mentionné dans les menus : en fait, il est acheté par la communauté des communes à la boulangerie « Gilles » à Aimargues. C’est systématiquement de la baguette. Ne pourrait-on pas changer de farine pour diversifier les goûts ?

 

4) Le choix des produits laitiers mérite quelques remarques particulières :

Les produits laitiers jouent un rôle important dans la croissance de l'enfant par leur apport en Calcium et en Protéines de bonne valeur biologique, mais ils ne sont pas tous équivalents du point de vue calcique et certains fromages ou les spécialités fromagères sont pauvres en Calcium : Boursin, Tartare, Carré frais, St Moret,... Il vaudrait mieux leur préférer un fromage à pâte pressée (Emmental, Comté, Tome, St Paulin,...), à pâte persillée (Bleus) ou à croûte fleurie (Camembert, Chèvres,...). Plus un fromage est dur et plus il est riche en Calcium.  (Voir table CIQUAL en Annexe 2).

Il serait souhaitable de donner aux enfants des fromages d'appellations connues et d'origine contrôlée plutôt que des produits  aux noms inconnus pour beaucoup de parents et qui ne sont pas toujours de vrais fromages.

 

5) Les desserts :

Les fruits (crus de préférence ou cuits) ne sont pas suffisamment représentés dans les menus. Sachant que le département du Gard est un des plus gros producteurs de fruits (et légumes), pourquoi ne pas privilégier cette production locale souvent issue de l’agriculture biologique ?

Quand le mot fruit est indiqué sur le menu, de quel fruit s'agit-il ? Ceci afin de laisser aux parents le choix de diversifier sur la journée.

Par contre, les desserts trop sucrés, même s'ils sont variés (flan, liégeois, mousse, pâtisserie, etc…), y figurent  souvent : on sait qu'ils habituent l'enfant à la consommation de sucre, néfaste pour sa santé en cas d’excès. Il vaudrait mieux les remplacer par de vrais yaourts et des fromages frais nature et peu sucrés. Sachant que : 1 yaourt nature au lait entier est environ 3 fois plus riche en Calcium qu'1 Suisse de 60g à 40% de MG. De plus le yaourt, par son acidité naturelle, ne pose pas de problème bactériologique de conservation comme les desserts lactés sucrés et, de plus, il entretient la flore intestinale de l'enfant.

6) Les Plats en sauce type Daube (aliment gras) ne paraissent pas adaptés au système digestif de l’enfant.  Les plats type Cordon bleu ou aliments panés sont trop gras (mauvaises matières grasses saturées). Les fritures sont également mauvaises pour sa santé.

Les viandes de boucherie sont rarement des morceaux de première catégorie (grillades, rôtis) mais souvent de 2ème et 3ème catégorie (ragoût, farces, boulettes). L'origine des viandes n'est pas communiquée aux parents (française, européenne ou chinoise???). La traçabilité devrait pouvoir être communiquée.

Les volailles sont-elles "Label Rouge" ou en provenance d'élevage intensif ?

 

7) L'assaisonnement des crudités manque de clarté pour les parents : on a su que le personnel de cantine propose aux enfants soit un assaisonnement à l’huile d’olive, soit une sauce vinaigrette industrielle prête à servir. Certaines crudités arrivent déjà assaisonnées : macédoine de légumes, concombre à la crème, betteraves…Pourquoi ne pas laisser le choix afin de retrouver le goût naturel des aliments ?

 

8) Les études prouvent que des crudités préparées à l’avance perdent rapidement leur teneur en vitamines. Les plats sont préparés sur Avignon. A midi où sont passées les vitamines anti-oxydantes (vitamine C, bêta-carotène) lorsque les menus proposent des crudités ? Certaines crudités arrivent non préparées comme les tomates (d’où viennent les tomates à cette époque de l’année ?), sinon dans la plupart des cas elles sont prêtes dans des barquettes en plastique alimentaire avec une DLC (date limite de consommation).

 

A l'heure où nous sommes confrontés en France à des cas de plus en plus nombreux d'obésité et/ou autres pathologies d'origine alimentaire chez les enfants, des parents s'interrogent sur la qualité des préparations industrielles et des repas qui sont présentés aux enfants dans les cantines scolaires. C'est dans l’enfance que se développent les goûts et les bonnes habitudes alimentaires.

 

Ensemble, nous pouvons essayer de changer ces dysfonctionnements, améliorer l’équilibre alimentaire de nos enfants qui mangent en collectivité, la qualité des aliments servis, et par la même la santé de nos enfants. Pourquoi ne pas proposer une cuisine centrale sur le territoire de  la communauté des communes qui servirait les cantines scolaires ? On en retirerait que des avantages :

· Les fruits et légumes proviendraient de nos terroirs souvent issus de l’agriculture biologique, les producteurs locaux seraient sollicités.

· Il y aurait moins de transport donc moins de pollution et moins de frais de logistique et de conditionnement.

· Une cuisine de proximité serait apte à répondre à nos attentes en termes de qualité, de quantité, de méthode de fabrication des plats servis.

 

Prenons exemple sur la Communauté de communes Petite Camargue : « …elle dispose d’une cuisine centrale sur Vauvert pour les restaurants scolaires de Vauvert, Beauvoisin Franquevaux, le centre d’hébergement et le centre de loisirs de Vauvert. La fabrication des repas le jour même de leur consommation, préserve ainsi au maximum les saveurs et les qualités nutritionnelles utilisées par nos cuisiniers. Respectueux de l’environnement, ce système est beaucoup plus économe en énergies et en déchets d’emballages. En fin de cuisson, les aliments sont transportés dans des contenants isothermes…» La suite sur le site http://www.petitecamargue.fr/index.php rubrique service restauration scolaire.

 

Agissons vite, faisons-le pour nos enfants. Rejoignez nous en signant la pétition  « Donnons à nos enfants des repas de qualité et équilibrés à la cantine : unissons-nous pour demander une cuisine centrale de proximité ! »

Comment signer la pétition ? Dés que vous le souhaiterez, vous pourrez vous présenter auprès d’un des représentants des parents d’élèves, ou bien nous contacter.

Ensuite elle sera transmise à la communauté des Communes Rhony Vistre Vidourle et au traiteur Provence Plats.

 

 

 

Les représentants des parents d’élèves

 

Mail : amustoi@orange.fr

Téléphone : 06.20.50.08.49 ou 06.81.73.00.20

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